Et pourtant la diffusion du rugby a été privatisée. Comme quoi, le seul accès TV au grand public ne suffit pas à la notoriété d'un sport. Cela s'inscrit aussi dans l'histoire où le rugby autant que le foot a des racines bien plus profondes et adaptées à notre culture.
Toulouse en rugby "n'ultradomine" pas autant financièrement en foot que le PSG désormais, ou Lyon à une autre époque. Et si Toulouse n'est pas champion chaque année, c'est plus lié à la formule des phases finales qu'autre chose, plus lié au fait de faire des matchs internationaux en même temps que le championnat, ce qui affaiblit les équipes (riches) qui ont le plus d'internationaux. En foot et au hand, les plus riches sont devant. Au rugby, les plus riches sont devant, mais il reste un étroit passage où un club peut (encore ?) faire la nique quand cela se joue sur un match. Au basket, c'était encore le cas jusqu'à 5 ou 6 ans. Les PO étaient ouverts. Ce n'est plus le cas.
Désormais, dans tous les sports, basket compris, les plus riches sont devant et se disputeront le titre. Les autres seront des faire valoir, disponibles pour se faire piller de leur meilleurs JFL s'ils en sorte 1 de temps en temps. Pourquoi le PSG a t-il autant pu (dû ?) se renforcer en joueurs français si ce n'est parce l'a pu financièrement ?
En ce sens, ce que nous voyons en foot dans les plus "grands" championnats européens sera pas loin d'être la norme dans tous les "grands" sports médiatisés : on sait à l'avance les 3 à 4 équipes parmi lesquelles se trouve la championne. Si une autre de ces 3 à 4 équipes vient à bousculer la donne, alors c'est un accident industriel qui donne le change et justifie l'exception de la désormais très rare "incertitude" du sport.
Oui Cholet a failli battre Monaco l'autre jour, mais qui peut penser que Cholet sera en finale au mois de juin prochain ? Oui le PSG a perdu face à Nice, mais Nice a-t-il la moindre chance d'être champion ?
Du coup, c'est la raison pour laquelle les "gros et riches" ont de moins en moins envie de jouer avec les autres, "les gueux", et les médias ne veulent que des "gros chocs" tout le temps, toutes les semaines. Franchement, l'an passé, un Le Portel - Fos, ça fait vibrer Cozette et Brun ? Préfèreraient-ils un Lorient-Auxerre ? A moins qu'un Brive-Perpignan leur permettent de baver à l'avance ? Surement qu'ils attendent le coeur battant un LH Limoges-Dijon !
Chacun de nos pays européens est trop petit pour les appétits commerciaux des médias qui diffusent ces sports. Les velléités de l'ECA pour l'EL à s'extraire des championnats domestiques et de faire "sa NBA" est manifeste et ancienne. Idem en foot même si cela à avorté une première fois. Le hand et le rugby suivront.
Ce n'est donc pas seulement le problème du budget actuel du CSP qui est en jeu, même si c'est un vrai enjeu, mais une philosophie du sport "clocher" représentatif d'un attachement à un nom. C'est cela qui est en train d'être gommé par l'accaparement des médias diffuseurs.
Toulouse en rugby "n'ultradomine" pas autant financièrement en foot que le PSG désormais, ou Lyon à une autre époque. Et si Toulouse n'est pas champion chaque année, c'est plus lié à la formule des phases finales qu'autre chose, plus lié au fait de faire des matchs internationaux en même temps que le championnat, ce qui affaiblit les équipes (riches) qui ont le plus d'internationaux. En foot et au hand, les plus riches sont devant. Au rugby, les plus riches sont devant, mais il reste un étroit passage où un club peut (encore ?) faire la nique quand cela se joue sur un match. Au basket, c'était encore le cas jusqu'à 5 ou 6 ans. Les PO étaient ouverts. Ce n'est plus le cas.
Désormais, dans tous les sports, basket compris, les plus riches sont devant et se disputeront le titre. Les autres seront des faire valoir, disponibles pour se faire piller de leur meilleurs JFL s'ils en sorte 1 de temps en temps. Pourquoi le PSG a t-il autant pu (dû ?) se renforcer en joueurs français si ce n'est parce l'a pu financièrement ?
En ce sens, ce que nous voyons en foot dans les plus "grands" championnats européens sera pas loin d'être la norme dans tous les "grands" sports médiatisés : on sait à l'avance les 3 à 4 équipes parmi lesquelles se trouve la championne. Si une autre de ces 3 à 4 équipes vient à bousculer la donne, alors c'est un accident industriel qui donne le change et justifie l'exception de la désormais très rare "incertitude" du sport.
Oui Cholet a failli battre Monaco l'autre jour, mais qui peut penser que Cholet sera en finale au mois de juin prochain ? Oui le PSG a perdu face à Nice, mais Nice a-t-il la moindre chance d'être champion ?
Du coup, c'est la raison pour laquelle les "gros et riches" ont de moins en moins envie de jouer avec les autres, "les gueux", et les médias ne veulent que des "gros chocs" tout le temps, toutes les semaines. Franchement, l'an passé, un Le Portel - Fos, ça fait vibrer Cozette et Brun ? Préfèreraient-ils un Lorient-Auxerre ? A moins qu'un Brive-Perpignan leur permettent de baver à l'avance ? Surement qu'ils attendent le coeur battant un LH Limoges-Dijon !
Chacun de nos pays européens est trop petit pour les appétits commerciaux des médias qui diffusent ces sports. Les velléités de l'ECA pour l'EL à s'extraire des championnats domestiques et de faire "sa NBA" est manifeste et ancienne. Idem en foot même si cela à avorté une première fois. Le hand et le rugby suivront.
Ce n'est donc pas seulement le problème du budget actuel du CSP qui est en jeu, même si c'est un vrai enjeu, mais une philosophie du sport "clocher" représentatif d'un attachement à un nom. C'est cela qui est en train d'être gommé par l'accaparement des médias diffuseurs.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.
S'il y a un ordre des choses, alors il faut remettre les choses dans l'ordre.
Un grand mystère de l'Humanité : pourquoi les esclaves défendent-ils la cause de ceux qui les asservissent ?
Il n'est pire bienfaiteur que celui qui a intérêt à nous vouloir du bien malgré nous.
S'il y a un ordre des choses, alors il faut remettre les choses dans l'ordre.
Un grand mystère de l'Humanité : pourquoi les esclaves défendent-ils la cause de ceux qui les asservissent ?
Il n'est pire bienfaiteur que celui qui a intérêt à nous vouloir du bien malgré nous.