12-02-2024, 11:58:42
@Dingo Edwards (message #4556) :
Il m’arrive aussi régulièrement de relire certains topics qui déroulent l’histoire du CSP, ou plutôt la façon dont nous la vivons ici sur le forum. C’est le cas des topics « effectif » pour les recrutements. Ils nous montrent combien nos a priori d’un jour, au printemps-été en général, peuvent nous enfermer à vouloir les défendre au long de la saison, ou au contraire laissent la porte ouverte à une évolution de la perception des joueurs quand on les voit jouer. C’est souvent une question de tempérament des intervenants. Cela fait partie de la vie de chacun d’avoir un avis nuancé ou pas, définitif ou pas. En ce sens, il témoigne de la diversité de notre forum.
En revanche, l’insincérité des comptes ne porte pas sur le déficit du CSP, on pourrait dire la « mauvaise gestion » du CSP. Elle porte sur le fait de n’avoir pas annoncé la couleur (l’ampleur) des déficits (budget prévisionnel) d’une part, mais surtout d’avoir fait une clôture partielle des comptes (juin 2023) bien différente de la clôture définitive (octobre 2023). Or c’est sur cette clôture « partielle » des comptes que la LNB définit les critères d’engagement du CSP pour la saison en cours 23-24. La LNB-DNCCG estime avoir été délibérément bernée par le CSP avec des comptes provisoires dont le contenu diffère très sensiblement de ce qui sera approuvé par le commissaire aux comptes 3 mois plus tard. Et donc que cette présentation « insincère » des comptes de juin a faussé son jugement financier de la situation "réelle" et a permis au CSP de « mieux » recruter qu’il ne l’aurait fait sans cette « entourloupe » selon elle. Elle (LNB) considère qu'elle aurait encore plus limité les dépenses (MS) de la partie sportive « si elle avait su ». Et oui, les actionnaires du CSP ont bouché partiellement les « trous » (qu'ils ont faits), arguant que des éléments « imprévus » selon eux sont intervenus après cet arrêté partiel (donc non intégrés en juin) et ont justifié la recapitalisation de l’été. En gros, c’est le scénario auquel la DNCCG n'a pas cru. Et cela peut "se comprendre" dans le contexte de défiance CSP/LNB.
Pourtant, quand Monaco et L’Asvel font d’énormes déficits bouchés par les actionnaires, elle bronche moins notre LNB, trop fière de ses club "Euroleague". Elle le devrait, comme tu le soulignes à juste titre, et bien plus s’inquiéter d’une ligue majoritairement et régulièrement déficitaire. Le CSP n’y fait pas exception évidemment, si ce n’est par l’ampleur du sien et sa façon d’essayer de « filouter ».
Mais le CSP est un club récidiviste qui ne joue pas vraiment carte sur table depuis plusieurs saisons consécutives. La LNB-DNCCG lui demande régulièrement de faire 50k€ de bénéfice pour démontrer une amélioration de sa gestion, et le CSP promet toujours « oui » mais dans les faits, c’est de pire en pire avec des cumuls qui dépassent les -2M€ déficit sur plusieurs saisons. Et donc quand le CSP est dans le viseur de la LNB-DNCCG, à un moment, le coup part : -3V ramenées à -2V, et appel en cours devant le CNOSF. Du point de vu des règlements de la LNB, c’est fondé puisque l'engagement du CSP inclut l'acceptation dudit règlement, à la "régularité" de la procédure près, ce que conteste encore le CSP.
Selon moi, c'est totalement à côté de la plaque avec la notion de "justice sportive" versus finances, notion qui n'est juste que quand cela arrange la LNB, mais ce débat reste ouvert. Le cas Monaco est l'archétype même de la contradiction.
Dans la mesure où le CSP est une société commerciale privée, elles est d’abord responsable devant ses salariés, les organismes sociaux, les banques et ses fournisseurs. Tant que ces acteurs sont payés ou qu’il accorde du crédit, rien à redire. C’est le cas de toutes les sociétés commerciales. Si de surcroît il (le CSP) respecte la loi, et donc que le Procureur n’est pas saisi d’un délit ou ne se saisit pas d’une situation répréhensible, alors « tout va bien ». Sur ce dernier point, c'est le "temps long", celui de la justice.
Évidemment que non, tout ne va pas bien au CSP. Outre les comptes très dégradés que même la fuite en avant et la course aux nouveaux actionnaires a bien du mal à redresser, c’est désormais tous les secteurs qui sont touchés, et en dernier avatar, le secteur sportif via le DS Anstett. Bizarrement, le CSP n’a pas communiqué officiellement sur ce qui est reproché à Anstett.
Et la démonstration ultime de tout ça reste le chamboulement incessant du personnel du CSP à commencer par les cadres, commerciaux, administratifs, financiers, et maintenant sportifs. Cette instabilité continuelle depuis plus de 3 ans est le symptôme ultime de rien ne va bien au CSP, et que ce n’est pas une question de conjoncture « extérieure » qui le met dans cet état de difficulté, même si cela a pu jouer au départ (gestion du clan Vérieras et Covid).
Le CSP est bien "le seul responsable" de ce qui lui arrive, essentiellement par instabilité du personnel au niveau de ses cadres. La compétence ne s'improvise, elle se construit avec le temps ou "s'achète" avec de bons recrutements. Le mal est interne, profondément ancré, jusqu’à démonstration durable du contraire et une amélioration avec des changements salvateurs au niveau du management. Ce qui est bien loin d’être advenu voire même initié à ce jour.
On attend toujours le "plan à 5 ans" annoncé par Jamot. Le plan à 6 mois serait déjà pas mal ....
Peut-on encore croire en cette direction/clan CF ?
Il m’arrive aussi régulièrement de relire certains topics qui déroulent l’histoire du CSP, ou plutôt la façon dont nous la vivons ici sur le forum. C’est le cas des topics « effectif » pour les recrutements. Ils nous montrent combien nos a priori d’un jour, au printemps-été en général, peuvent nous enfermer à vouloir les défendre au long de la saison, ou au contraire laissent la porte ouverte à une évolution de la perception des joueurs quand on les voit jouer. C’est souvent une question de tempérament des intervenants. Cela fait partie de la vie de chacun d’avoir un avis nuancé ou pas, définitif ou pas. En ce sens, il témoigne de la diversité de notre forum.
En revanche, l’insincérité des comptes ne porte pas sur le déficit du CSP, on pourrait dire la « mauvaise gestion » du CSP. Elle porte sur le fait de n’avoir pas annoncé la couleur (l’ampleur) des déficits (budget prévisionnel) d’une part, mais surtout d’avoir fait une clôture partielle des comptes (juin 2023) bien différente de la clôture définitive (octobre 2023). Or c’est sur cette clôture « partielle » des comptes que la LNB définit les critères d’engagement du CSP pour la saison en cours 23-24. La LNB-DNCCG estime avoir été délibérément bernée par le CSP avec des comptes provisoires dont le contenu diffère très sensiblement de ce qui sera approuvé par le commissaire aux comptes 3 mois plus tard. Et donc que cette présentation « insincère » des comptes de juin a faussé son jugement financier de la situation "réelle" et a permis au CSP de « mieux » recruter qu’il ne l’aurait fait sans cette « entourloupe » selon elle. Elle (LNB) considère qu'elle aurait encore plus limité les dépenses (MS) de la partie sportive « si elle avait su ». Et oui, les actionnaires du CSP ont bouché partiellement les « trous » (qu'ils ont faits), arguant que des éléments « imprévus » selon eux sont intervenus après cet arrêté partiel (donc non intégrés en juin) et ont justifié la recapitalisation de l’été. En gros, c’est le scénario auquel la DNCCG n'a pas cru. Et cela peut "se comprendre" dans le contexte de défiance CSP/LNB.
Pourtant, quand Monaco et L’Asvel font d’énormes déficits bouchés par les actionnaires, elle bronche moins notre LNB, trop fière de ses club "Euroleague". Elle le devrait, comme tu le soulignes à juste titre, et bien plus s’inquiéter d’une ligue majoritairement et régulièrement déficitaire. Le CSP n’y fait pas exception évidemment, si ce n’est par l’ampleur du sien et sa façon d’essayer de « filouter ».
Mais le CSP est un club récidiviste qui ne joue pas vraiment carte sur table depuis plusieurs saisons consécutives. La LNB-DNCCG lui demande régulièrement de faire 50k€ de bénéfice pour démontrer une amélioration de sa gestion, et le CSP promet toujours « oui » mais dans les faits, c’est de pire en pire avec des cumuls qui dépassent les -2M€ déficit sur plusieurs saisons. Et donc quand le CSP est dans le viseur de la LNB-DNCCG, à un moment, le coup part : -3V ramenées à -2V, et appel en cours devant le CNOSF. Du point de vu des règlements de la LNB, c’est fondé puisque l'engagement du CSP inclut l'acceptation dudit règlement, à la "régularité" de la procédure près, ce que conteste encore le CSP.
Selon moi, c'est totalement à côté de la plaque avec la notion de "justice sportive" versus finances, notion qui n'est juste que quand cela arrange la LNB, mais ce débat reste ouvert. Le cas Monaco est l'archétype même de la contradiction.
Dans la mesure où le CSP est une société commerciale privée, elles est d’abord responsable devant ses salariés, les organismes sociaux, les banques et ses fournisseurs. Tant que ces acteurs sont payés ou qu’il accorde du crédit, rien à redire. C’est le cas de toutes les sociétés commerciales. Si de surcroît il (le CSP) respecte la loi, et donc que le Procureur n’est pas saisi d’un délit ou ne se saisit pas d’une situation répréhensible, alors « tout va bien ». Sur ce dernier point, c'est le "temps long", celui de la justice.
Évidemment que non, tout ne va pas bien au CSP. Outre les comptes très dégradés que même la fuite en avant et la course aux nouveaux actionnaires a bien du mal à redresser, c’est désormais tous les secteurs qui sont touchés, et en dernier avatar, le secteur sportif via le DS Anstett. Bizarrement, le CSP n’a pas communiqué officiellement sur ce qui est reproché à Anstett.
Et la démonstration ultime de tout ça reste le chamboulement incessant du personnel du CSP à commencer par les cadres, commerciaux, administratifs, financiers, et maintenant sportifs. Cette instabilité continuelle depuis plus de 3 ans est le symptôme ultime de rien ne va bien au CSP, et que ce n’est pas une question de conjoncture « extérieure » qui le met dans cet état de difficulté, même si cela a pu jouer au départ (gestion du clan Vérieras et Covid).
Le CSP est bien "le seul responsable" de ce qui lui arrive, essentiellement par instabilité du personnel au niveau de ses cadres. La compétence ne s'improvise, elle se construit avec le temps ou "s'achète" avec de bons recrutements. Le mal est interne, profondément ancré, jusqu’à démonstration durable du contraire et une amélioration avec des changements salvateurs au niveau du management. Ce qui est bien loin d’être advenu voire même initié à ce jour.
On attend toujours le "plan à 5 ans" annoncé par Jamot. Le plan à 6 mois serait déjà pas mal ....
Peut-on encore croire en cette direction/clan CF ?
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.
S'il y a un ordre des choses, alors il faut remettre les choses dans l'ordre.
Un grand mystère de l'Humanité : pourquoi les esclaves défendent-ils la cause de ceux qui les asservissent ?
Il n'est pire bienfaiteur que celui qui a intérêt à nous vouloir du bien malgré nous.
S'il y a un ordre des choses, alors il faut remettre les choses dans l'ordre.
Un grand mystère de l'Humanité : pourquoi les esclaves défendent-ils la cause de ceux qui les asservissent ?
Il n'est pire bienfaiteur que celui qui a intérêt à nous vouloir du bien malgré nous.