27-07-2025, 10:59:12
Ce qui se résume souvent et en bien des domaines que le tout est "supérieur" à la somme des parties dans certaines conditions. Or le tout tient bien sûr "aux parties", les joueurs donc, mais en tout premier lieu, au coach qui crée le "liant". Et là, pas de miracle, chaque coach selon sa personnalité arrivera à souder un groupe et le même coach et la même méthode n'y arrivera pas avec un autre groupe.
En ce sens, on observera avec attention ce que va faire Gjergja. Si ce dernier a glané 13 titres en 15 ans à Ostende, c'est bien qu'il doit maîtriser 2 ou 3 choses dans son management de groupe. Sur une si longue période, il évident qu'il n'a pas dû reconstituer un groupe à plus de 40% chaque année une fois une "base" de joueurs acquis à son style. Je ne suis pas allé vérifier l'évolution des ses effectifs sur cette période, mais le contraire m'étonnerait.
Si cette hypothèse est cohérente, alors c'est sans doute en 2e partie de saison et la saison prochaine que son approche sera la plus productive,... pour autant qu'il ait un groupe qui soit réactif à ses demandes. En ce sens, prendre le temps de trouver les dernières pièces maitresse de l'effectif sera donc déterminant pour sa réussite cette année.
Pour en revenir à l'approche d'Airforceone, très empirique mais pas infondée, il faut aussi tenir compte de l'aptitude d'un joueur à infléchir son jeu d'une saison à l'autre selon le coach ou même juste selon la façon dont il sent le jeu. A ce titre, on peut se remémorer Invernizzi qui ne jouait plus du tout de la même façon à Limoges qu'à Nanterre . Principalement utilisé comme shooteur extérieur antérieurement, il était devenu essentiellement "un rouage" dans la distribution du jeu au CSP. A tel point qu'il refusait beaucoup (trop) de shoots.
Plus récemment, et ce fut un atout pour lui l'an passé, on a vu que Guissé avait su faire bien des efforts pour tenir le poste 4 sans en avoir les fondamentaux. Ce que je veux dire par là c'est que tous les joueurs n'ont pas cette "plasticité" pour infléchir leur style ou ajouter des options à leur jeu, que ce soit à leur initiative ou à la demande du coach. Ugolin en fut l'exemple typique, se restreignant à son adresse (fluctuante) et n'ayant jamais su dépasser ce mur.
Vous avez cité OKC et Paris, mais toujours en NBA, ce fut aussi le cas de l'autre finaliste les Pacers dont le collectif était remarquable avec moins de talent individuel que celui d'OKC. L'écart était faible entre les 2 équipes malgré tout. Si on considère le Fener qui a gagné l'EL, on peut souligner leur constance tout au long de la saison d'EL avec peu de faiblesses a contrario de Monaco capable de battre tout le monde, ... dont elle même. Certes ce fut un match "sec" que cette finale, mais sur une série, je pense que le Fener l'aurait emporté tout de même. On l'a vu contre Paris ensuite, même si Monaco a vu son effectif amputé pour diverses raisons. Il y avait une "âme" côté Paris et on ne ressentait pas la même chose côté monégasque. Vous avez bien sûr cité le CSP de 93 qui en est quasiment la démonstration ultime que le collectif peut compenser un talent individuel un peu en dessous de celui de l'adversaire.
Quelque part, c'est la déclinaison collective du mythe de David contre Goliath qui en serait la version individuelle.
En ce sens, on observera avec attention ce que va faire Gjergja. Si ce dernier a glané 13 titres en 15 ans à Ostende, c'est bien qu'il doit maîtriser 2 ou 3 choses dans son management de groupe. Sur une si longue période, il évident qu'il n'a pas dû reconstituer un groupe à plus de 40% chaque année une fois une "base" de joueurs acquis à son style. Je ne suis pas allé vérifier l'évolution des ses effectifs sur cette période, mais le contraire m'étonnerait.
Si cette hypothèse est cohérente, alors c'est sans doute en 2e partie de saison et la saison prochaine que son approche sera la plus productive,... pour autant qu'il ait un groupe qui soit réactif à ses demandes. En ce sens, prendre le temps de trouver les dernières pièces maitresse de l'effectif sera donc déterminant pour sa réussite cette année.
Pour en revenir à l'approche d'Airforceone, très empirique mais pas infondée, il faut aussi tenir compte de l'aptitude d'un joueur à infléchir son jeu d'une saison à l'autre selon le coach ou même juste selon la façon dont il sent le jeu. A ce titre, on peut se remémorer Invernizzi qui ne jouait plus du tout de la même façon à Limoges qu'à Nanterre . Principalement utilisé comme shooteur extérieur antérieurement, il était devenu essentiellement "un rouage" dans la distribution du jeu au CSP. A tel point qu'il refusait beaucoup (trop) de shoots.
Plus récemment, et ce fut un atout pour lui l'an passé, on a vu que Guissé avait su faire bien des efforts pour tenir le poste 4 sans en avoir les fondamentaux. Ce que je veux dire par là c'est que tous les joueurs n'ont pas cette "plasticité" pour infléchir leur style ou ajouter des options à leur jeu, que ce soit à leur initiative ou à la demande du coach. Ugolin en fut l'exemple typique, se restreignant à son adresse (fluctuante) et n'ayant jamais su dépasser ce mur.
Vous avez cité OKC et Paris, mais toujours en NBA, ce fut aussi le cas de l'autre finaliste les Pacers dont le collectif était remarquable avec moins de talent individuel que celui d'OKC. L'écart était faible entre les 2 équipes malgré tout. Si on considère le Fener qui a gagné l'EL, on peut souligner leur constance tout au long de la saison d'EL avec peu de faiblesses a contrario de Monaco capable de battre tout le monde, ... dont elle même. Certes ce fut un match "sec" que cette finale, mais sur une série, je pense que le Fener l'aurait emporté tout de même. On l'a vu contre Paris ensuite, même si Monaco a vu son effectif amputé pour diverses raisons. Il y avait une "âme" côté Paris et on ne ressentait pas la même chose côté monégasque. Vous avez bien sûr cité le CSP de 93 qui en est quasiment la démonstration ultime que le collectif peut compenser un talent individuel un peu en dessous de celui de l'adversaire.
Quelque part, c'est la déclinaison collective du mythe de David contre Goliath qui en serait la version individuelle.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.