29-08-2012, 11:55:47
Un petit compte-rendu de mon triathlon à Vichy...
Ma préparation
- vélo : j'ai roulé toute l'année et roule depuis assez longtemps. J'ai fait ce que j'avais à faire sauf le dernier mois où j'aurais voulu rouler davantage et surtout faire des sorties plus longues mais mon nouveau travail de plaquiste m'en a partiellement empêché ^^ En gros j'ai roulé 1 à 2 fois par semaine depuis janvier et un tout petit peu plus pendant l'été.
Mais je en suis pas trop inquiet, j'ai un peu d'expérience des courses longues et sais que je pourrai boucler tranquillou les 90km.
- course à pied : pas mal de longs footings de 1h30-1h45 ces dernières semaines. J'ai le foncier mais je crains quand même la dernière 1/2 heure car il y a un monde entre faire 2h de course "frais" et les faire après 3h de vélo. C'est MA grosse interrogation pour ce triathlon. Je suis d'autant plus inquiet, qu'en plus d'être assez mauvais en course, ma dernière expérience sur un triathlon longue distance comme celui-ci s'était soldée par un abandon en 2006 et le début d'une sciatique qui m'empêchera de courir presque 2 ans.
Au niveau fréquence d'entraînement, j'ai couru à peu près 2 fois par semaine toute l'année et une fois par semaine pendant l'été pour limiter les risques de blessure.
- nage : euh.... le strict minimum ! J'ai été 8 fois à la piscine depuis début juillet et cela faisait quasiment 2 ans que je n'y avais pas mis un orteil ! Mais bon, je parviens à crawler une heure non stop et je ne demande pas plus.
Bref, je suis correctement préparé, sans plus, mais j'ai le souvenir douloureux de mon abandon en 2006 et je sais la difficulté de ce genre d'épreuves.... Je ne suis donc pas du tout sûr de moi ! Et tous les jours, j'observe les prévisions météos et cela ne me rassure guère !
- samedi 18
Arrivée sur le site à Vichy et 1er gros coup de stress : c'est énorme !!! Une organisation monstrueuse, des centaines de bénévoles, un règlement hyper strict, bref la grosse cavalerie. De quoi comprendre (enfin presque) les 150? d'inscription.
Je récupère mon paquetage, laisse mon vélo sur le parc et..... sans rien faire ou presque, je fonds littéralement ! Il fait au moins 40° à Vichy, il n'y a pas un souffle d'air, la canicule quoi !
On apprend par ailleurs que la pref a annulé bon nombre de manifestations sportives dans l'Allier ce week end.... ça promet !!!
Nous restons ma femme et moi quelques heures sur le site en attendant que le temps passe car on n'a vraiment envie de rien faire d'autre tellement il fait chaud.
Inutile de dire que mon stress et ma peur sont au taquet !!! J'étais déjà assez anxieux avant d'y arriver, mais là c'est véritablement le pompon !
Petit restau le soir dans les rues surchauffées de Vichy ; on en sort vers 21h, il fait encore 30°... Je stresse....
- dimanche 19
J'ai vu passer toutes les heures à mon réveil ! Impossible de dormir de la nuit tellement il a fait chaud et tellement j'ai les jetons !
Je me lève donc comme une fleur, ou presque, à 6h. Je parviens péniblement à avaler deux minuscules gâteaux secs... et encore je me force. Autant dire que je n'ai pas d'appétit ^^ Cela ne me ressemble guère
Arrivée sur le site à 7h (mon départ est à 8h) et là surprise, les participants à l'ironman (le double de ma distance : 3,8km de nage, 180 de vélo et 42 en course) se voient contraints de ne faire "que" la moitié devant les risques de chaleur. La direction de course a pris cette décision en catastrophe la veille au soir pour éviter les gros problèmes pendant le marathon de ces grands malades Pas sot comme décision soit dit au passage, même si bon nombre de participants sont évidemment très déçus car ils ont l'impression d'être privé de leur graal et du point d'orgue de mois de préparation forcenée.
Ils partiront à 7h30.
7h45 : je m'approche de la flotte.... Brrrr elle est pas si chaude ! Pas assez froide pour nous donner le droit de mettre les combinaisons, la loose quoi
Inutile de dire que la pression monte encore. Les hauts parleurs de la sono hurlent des "eye of the tiger" et autres musiques à vous faire trembler encore plus.
7h55 : j'ai testé un peu ma nage ; ça va, j'arrive à respirer.... c'est bon signe, le stress commence à partir
8h : top départ.
Nous sommes 600 sur la même ligne. Un peu de bousculade au début, je prends quelques coups de pied mais comme je me suis sagement mis dans les dernières lignes, je me fais assez peu doubler.
Je parviens à placer mon crawl convenablement et prends même du plaisir à nager dans cette eau assez peu limpide il faut le reconnaître.
8h47 : je termine ma partie natation.
Je ne suis pas entamé, j'ai plutôt bien géré, je n'avais guère le choix de toute manière.
S'ensuit une longue partie pour revenir au parc à vélo. Je voulais marcher tranquillement après la nage mais tout le monde court autour de moi..... Je cours donc aussi pour rejoindre la tente où je dois me changer.
8h55 : départ du vélo.
J'aperçois ma femme : ça fait du bien. Je lui fais un signe pour lui dire que tout va bien. Je suis à présent dans mon élément, le vélo.
Après un début de parcours assez prudent et quelques côtes, je me lâche un peu plus vers le 30ème km. Les jambes répondent bien, je suis serein, il ne fait pas encore trop chaud ; de toute façon, on ventile plus à vélo qu'à pied.
Petite précision : sur les triathlons longue distance, il est interdit de s'abriter dans la roue d'un collègue.... C'est du contre la montre, chacun pour soi Le vrai vélo quoi !
A partir du 70ème km, malgré un parcours assez roulant et à ma convenance, je me force à ralentir un peu pour m'épargner... Il reste un semi marathon à courir quand même !
12h : arrivée au parc à vélo.
J'ai bouclé les 93km du circuit (et oui, pas 90 !) en 3h05, soit un peu plus de 30km/h de moyenne. Je suis plutôt content de moi même si j'ai bien conscience que rien n'est fait et que le plus dur (et de loin) reste à effectuer.
Je prends mon temps pour me changer. J'ai un peu mal aux jambes mais je ne suis pas explosé non plus.
12h10 : départ de la partie course à pied. C'est maintenant !
Dès les 1ères foulées, je suis rassuré : je n'ai pas mal aux jambes, ou en tout cas très raisonnablement. C'est bon signe même si je sais que je pars pour plus de 2 heures...
Je me cale assez rapidement à une allure de 10km/h ce qui me semble plutôt raisonnable pour commencer. Je suis assez surpris de constater que je double certains concurrents.... cela ne m'arrive jamais en course à pied ^^ Mais je réalise que beaucoup d'entre eux doivent en être à leur 2ème boucle car ils sont soit partis à 7h30, soit comme moi à 8h mais ont été beaucoup plus vite en nage et à vélo
Je décide de m'arrêter à tous les ravitaillements (qui sont placés tous les 2km) pour boire et me mettre des éponges mouillées sous le maillot. Cela me retarde inévitablement mais j'estime que c'est plus prudent vue la chaleur énorme qui règne à présent... Il n'y a pas un recoin d'ombre, nous courons le long du canal et inutile de dire qu'à 12h30-13h, c'est le cagnart absolu !
Je boucle à peu près correctement mon 1er tour de couse à pied en 1h12. En gros j'ai couru à 10 à l'heure et me suis arrêté 1' à chaque ravito. Le temps me satisfait mais l'état de mes jambes beaucoup moins !
Je suis à présent dans le dur. Ma foulée est plus courte, la tête est basse, mes arrêts aux ravitos sont plus longs et les redémarrages plus poussifs, bref, je souffre !
Le milieu de la 2ème boucle est super dur. Je n'avance plus. Un "petit" 9km/h, et encore.... Je me force néanmoins à courir tout le temps, non mais ^^
A partir du 18ème km, cela redevient plus facile mais je sais que c'est dans la tête La foulée n'est guère mieux mais je sais que la fin arrive et que j'irai au bout.
Je discutaille 2' avec un angliche venu se perdre à Vichy.... Il en chie encore plus que moi le pauvre !
Je pense à tout ce que je peux pour tenir : mes enfants, ma femme qui m'attend sur la ligne et qui doit être aussi stressée que moi, mes vacances à venir, une bonne bière , j'ai même une pensée pour le csp en me disant que, peut-être, le pivot avait pu être signé ce week end ^^. Bref, tout est bon pour me faire penser à autre chose que mes jambes.
Le souffle va mais je suis cuit et recuit. Il est temps que ça s'arrête ! J'aime l'effort mais là ça va un peu loin à mon goût
14h45 : j'arrive enfin aux abords de la ligne.
J'ai bouclé le 2ème tour en 1h20 et franchement je n'aurais pas pu faire mieux aujourd'hui.
Je repense aux heures d'entraînement, j'aperçois ma femme qui m'applaudit dans les tribunes. Je pensais verser ma larme à l'arrivée mais je n'en ai même pas la force.
Voilà , ça y est, c'est fini.
Je n'ose pas m'asseoir de peur de cramper en me relevant. Je reste de longues minutes debout, un peu hagard, une bouteille de Vichy tiède à la main que je ne parviens pas à boire.
Quelques minutes après, je rejoins enfin ma petite femme qui me félicite et s'enquiert aussi de ma santé. Elle passe 2-3 coups de fil aux copains pour les tenir au courant. Tout le monde est ravi pour moi.
Moi je craque un peu la tête dans la serviette..... Mais c'est bon, j'ai fini, j'ai vaincu le signe indien et vengé mon abandon de 2006.
Mission accomplie.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout
J'ai rajouté quelques photos...
Ma préparation
- vélo : j'ai roulé toute l'année et roule depuis assez longtemps. J'ai fait ce que j'avais à faire sauf le dernier mois où j'aurais voulu rouler davantage et surtout faire des sorties plus longues mais mon nouveau travail de plaquiste m'en a partiellement empêché ^^ En gros j'ai roulé 1 à 2 fois par semaine depuis janvier et un tout petit peu plus pendant l'été.
Mais je en suis pas trop inquiet, j'ai un peu d'expérience des courses longues et sais que je pourrai boucler tranquillou les 90km.
- course à pied : pas mal de longs footings de 1h30-1h45 ces dernières semaines. J'ai le foncier mais je crains quand même la dernière 1/2 heure car il y a un monde entre faire 2h de course "frais" et les faire après 3h de vélo. C'est MA grosse interrogation pour ce triathlon. Je suis d'autant plus inquiet, qu'en plus d'être assez mauvais en course, ma dernière expérience sur un triathlon longue distance comme celui-ci s'était soldée par un abandon en 2006 et le début d'une sciatique qui m'empêchera de courir presque 2 ans.
Au niveau fréquence d'entraînement, j'ai couru à peu près 2 fois par semaine toute l'année et une fois par semaine pendant l'été pour limiter les risques de blessure.
- nage : euh.... le strict minimum ! J'ai été 8 fois à la piscine depuis début juillet et cela faisait quasiment 2 ans que je n'y avais pas mis un orteil ! Mais bon, je parviens à crawler une heure non stop et je ne demande pas plus.
Bref, je suis correctement préparé, sans plus, mais j'ai le souvenir douloureux de mon abandon en 2006 et je sais la difficulté de ce genre d'épreuves.... Je ne suis donc pas du tout sûr de moi ! Et tous les jours, j'observe les prévisions météos et cela ne me rassure guère !
- samedi 18
Arrivée sur le site à Vichy et 1er gros coup de stress : c'est énorme !!! Une organisation monstrueuse, des centaines de bénévoles, un règlement hyper strict, bref la grosse cavalerie. De quoi comprendre (enfin presque) les 150? d'inscription.
Je récupère mon paquetage, laisse mon vélo sur le parc et..... sans rien faire ou presque, je fonds littéralement ! Il fait au moins 40° à Vichy, il n'y a pas un souffle d'air, la canicule quoi !
On apprend par ailleurs que la pref a annulé bon nombre de manifestations sportives dans l'Allier ce week end.... ça promet !!!
Nous restons ma femme et moi quelques heures sur le site en attendant que le temps passe car on n'a vraiment envie de rien faire d'autre tellement il fait chaud.
Inutile de dire que mon stress et ma peur sont au taquet !!! J'étais déjà assez anxieux avant d'y arriver, mais là c'est véritablement le pompon !
Petit restau le soir dans les rues surchauffées de Vichy ; on en sort vers 21h, il fait encore 30°... Je stresse....
- dimanche 19
J'ai vu passer toutes les heures à mon réveil ! Impossible de dormir de la nuit tellement il a fait chaud et tellement j'ai les jetons !
Je me lève donc comme une fleur, ou presque, à 6h. Je parviens péniblement à avaler deux minuscules gâteaux secs... et encore je me force. Autant dire que je n'ai pas d'appétit ^^ Cela ne me ressemble guère
Arrivée sur le site à 7h (mon départ est à 8h) et là surprise, les participants à l'ironman (le double de ma distance : 3,8km de nage, 180 de vélo et 42 en course) se voient contraints de ne faire "que" la moitié devant les risques de chaleur. La direction de course a pris cette décision en catastrophe la veille au soir pour éviter les gros problèmes pendant le marathon de ces grands malades Pas sot comme décision soit dit au passage, même si bon nombre de participants sont évidemment très déçus car ils ont l'impression d'être privé de leur graal et du point d'orgue de mois de préparation forcenée.
Ils partiront à 7h30.
7h45 : je m'approche de la flotte.... Brrrr elle est pas si chaude ! Pas assez froide pour nous donner le droit de mettre les combinaisons, la loose quoi
Inutile de dire que la pression monte encore. Les hauts parleurs de la sono hurlent des "eye of the tiger" et autres musiques à vous faire trembler encore plus.
7h55 : j'ai testé un peu ma nage ; ça va, j'arrive à respirer.... c'est bon signe, le stress commence à partir
8h : top départ.
Nous sommes 600 sur la même ligne. Un peu de bousculade au début, je prends quelques coups de pied mais comme je me suis sagement mis dans les dernières lignes, je me fais assez peu doubler.
Je parviens à placer mon crawl convenablement et prends même du plaisir à nager dans cette eau assez peu limpide il faut le reconnaître.
8h47 : je termine ma partie natation.
Je ne suis pas entamé, j'ai plutôt bien géré, je n'avais guère le choix de toute manière.
S'ensuit une longue partie pour revenir au parc à vélo. Je voulais marcher tranquillement après la nage mais tout le monde court autour de moi..... Je cours donc aussi pour rejoindre la tente où je dois me changer.
8h55 : départ du vélo.
J'aperçois ma femme : ça fait du bien. Je lui fais un signe pour lui dire que tout va bien. Je suis à présent dans mon élément, le vélo.
Après un début de parcours assez prudent et quelques côtes, je me lâche un peu plus vers le 30ème km. Les jambes répondent bien, je suis serein, il ne fait pas encore trop chaud ; de toute façon, on ventile plus à vélo qu'à pied.
Petite précision : sur les triathlons longue distance, il est interdit de s'abriter dans la roue d'un collègue.... C'est du contre la montre, chacun pour soi Le vrai vélo quoi !
A partir du 70ème km, malgré un parcours assez roulant et à ma convenance, je me force à ralentir un peu pour m'épargner... Il reste un semi marathon à courir quand même !
12h : arrivée au parc à vélo.
J'ai bouclé les 93km du circuit (et oui, pas 90 !) en 3h05, soit un peu plus de 30km/h de moyenne. Je suis plutôt content de moi même si j'ai bien conscience que rien n'est fait et que le plus dur (et de loin) reste à effectuer.
Je prends mon temps pour me changer. J'ai un peu mal aux jambes mais je ne suis pas explosé non plus.
12h10 : départ de la partie course à pied. C'est maintenant !
Dès les 1ères foulées, je suis rassuré : je n'ai pas mal aux jambes, ou en tout cas très raisonnablement. C'est bon signe même si je sais que je pars pour plus de 2 heures...
Je me cale assez rapidement à une allure de 10km/h ce qui me semble plutôt raisonnable pour commencer. Je suis assez surpris de constater que je double certains concurrents.... cela ne m'arrive jamais en course à pied ^^ Mais je réalise que beaucoup d'entre eux doivent en être à leur 2ème boucle car ils sont soit partis à 7h30, soit comme moi à 8h mais ont été beaucoup plus vite en nage et à vélo
Je décide de m'arrêter à tous les ravitaillements (qui sont placés tous les 2km) pour boire et me mettre des éponges mouillées sous le maillot. Cela me retarde inévitablement mais j'estime que c'est plus prudent vue la chaleur énorme qui règne à présent... Il n'y a pas un recoin d'ombre, nous courons le long du canal et inutile de dire qu'à 12h30-13h, c'est le cagnart absolu !
Je boucle à peu près correctement mon 1er tour de couse à pied en 1h12. En gros j'ai couru à 10 à l'heure et me suis arrêté 1' à chaque ravito. Le temps me satisfait mais l'état de mes jambes beaucoup moins !
Je suis à présent dans le dur. Ma foulée est plus courte, la tête est basse, mes arrêts aux ravitos sont plus longs et les redémarrages plus poussifs, bref, je souffre !
Le milieu de la 2ème boucle est super dur. Je n'avance plus. Un "petit" 9km/h, et encore.... Je me force néanmoins à courir tout le temps, non mais ^^
A partir du 18ème km, cela redevient plus facile mais je sais que c'est dans la tête La foulée n'est guère mieux mais je sais que la fin arrive et que j'irai au bout.
Je discutaille 2' avec un angliche venu se perdre à Vichy.... Il en chie encore plus que moi le pauvre !
Je pense à tout ce que je peux pour tenir : mes enfants, ma femme qui m'attend sur la ligne et qui doit être aussi stressée que moi, mes vacances à venir, une bonne bière , j'ai même une pensée pour le csp en me disant que, peut-être, le pivot avait pu être signé ce week end ^^. Bref, tout est bon pour me faire penser à autre chose que mes jambes.
Le souffle va mais je suis cuit et recuit. Il est temps que ça s'arrête ! J'aime l'effort mais là ça va un peu loin à mon goût
14h45 : j'arrive enfin aux abords de la ligne.
J'ai bouclé le 2ème tour en 1h20 et franchement je n'aurais pas pu faire mieux aujourd'hui.
Je repense aux heures d'entraînement, j'aperçois ma femme qui m'applaudit dans les tribunes. Je pensais verser ma larme à l'arrivée mais je n'en ai même pas la force.
Voilà , ça y est, c'est fini.
Je n'ose pas m'asseoir de peur de cramper en me relevant. Je reste de longues minutes debout, un peu hagard, une bouteille de Vichy tiède à la main que je ne parviens pas à boire.
Quelques minutes après, je rejoins enfin ma petite femme qui me félicite et s'enquiert aussi de ma santé. Elle passe 2-3 coups de fil aux copains pour les tenir au courant. Tout le monde est ravi pour moi.
Moi je craque un peu la tête dans la serviette..... Mais c'est bon, j'ai fini, j'ai vaincu le signe indien et vengé mon abandon de 2006.
Mission accomplie.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout
J'ai rajouté quelques photos...