hv63 a écrit :Merci de ta reponse, mais beaucoup de chose pourrait etre ameliorer l'assos les pros etc etc... bien trop long a expliquer, je suis d'accord avec toi, avec un peu de regle plus moderne tu peux tout conserver afin de proteger un club. C'est vrai que vue de la ou je suis en comparant avec ce qui se fait ici c'est different il y a du bon et du pas bon attention. Bonne et au plaisir.nico1024 a écrit :Rayas a écrit :Je ne sais si pas si qqun a evoqué le sujet des droits sportifs , détenus pas lâassociation , résignés pour 5 ans lâan dernier je crois.Ceder le bebe, disparition du csp oui car la structure pro leur appartient pas, par contre ce systeme devrait etre amener a disparaitre les discussions ont deja eu lieu, et d'autres auront lieu. Le pro qui a besoin de l'association pour exister c'est n'importe quoi, encore une exception francaise.
Si dans 3 ans (excepté évolution de la législation ) lâassociation décide de négocier avec un autre projet , le rapport de force est totalement inversé .
Les propriétaires actuels ne pourront faire autrement que de céder le bébé CSP...
Simple supposition mais le Dac attend peut être cette éclaircie
Peut être que mon raisonnement est debile ...
C'est moi qui est évoqué l'association il y a un jour ou deux.
@ Nico1024 :Tu écris "c'est n'importe quoi..." Je te réponds, oui et non.
OUI si un club professionnel est assimilé à n'importe quel entreprise de droit commun, avec un siège social, des locaux administratifs et de production. Ces entreprises vivent et meurent, déplacent ou pas leur leur siège, délocalisent, relocalisent, ouvrent ou ferment des filiales ... Etc.
NON si un club sportif professionnel est AUTRE CHOSE. Pour un club non amateur, l'attachement territorial va de soi, et seule la "perte de fibre" des bénévoles qui le font vivre ou l'absence de pratiquants peut conduire à sa mort. De plus, l'attachement est lié aussi à ces fameuses aides publiques sans lesquelles bien des clubs ne pourraient vivre. Mais pourquoi donc les mairies donnent-elles des aides publiques, aussi minimes soient-elles ?
Mais qu'en est-il des clubs pros actuels ? Historiquement, ils sont nés amateurs. Couper le lien avec leur association support conduit directement à terme au modèle américain où les franchises peuvent êtres vendues (et déplacées ?) même si c'est rare (je ne suis pas historien du sports US cela dit). Tu conviendras que ne c'est pas dans notre culture. Doit-on changer de culture (française) parce que d'autres font autrement ? J'entends bien que eut égard aux investissements en jeu, les gestionnaires de club pro veulent avoir de la "lisibilité". La lisibilité demandée, c'est pour la "rentabilité" des investissements. Une question d'argent.
Moi, je te pose la question suivante : un club professionnel, n'est-ce pas autre chose qu'une simple inscription au registre du commerce et des sociétés ? Ne vois-tu pas une fonction sociale et identitaire derrière le fait de supporter un club ? Tu vis en Suisse (je crois), pourquoi t'intéresses-tu au CSP ? Parce qu'autre chose que le fait que le CSP soit un club pro te lie à lui. Même en N1, tu regarderais ses résultats. Pourquoi les supporters parle-t-ils "de faire honneur aux couleurs" du club ? Ãvidemment que ce n'est pas une question de rouge, de vert ou de bleu ! Parce qu'un club les représentent ! Et parfois plus (à tort) que leurs élus ! Si justement les villes mettent de l'argent dans leur club pro ou pas, c'est bien que ceux-ci sont importants en terme de notoriété et par leur fonction sociale.
Si un club pro n'a plus à rendre compte de son territoire, il perdra son âme ! Le système actuel est intéressant et correspond assez bien à ce qu'on attend en France. L'association est membre de la SASP sans rien diriger. Et si le club pro vient à péricliter, l'association elle peut survivre et repartir, certes à un petit échelon, mais le club n'est pas mort. Pour t'en convaincre, Si Forte a repris le CSP, c'est aussi parce qu'il y avait un histoire et que "cadeau ou pas de la FFBB", le club aurait pu être repris en N3 plutôt qu'en N1 avec un ancrage populaire sans égal dans le basket français. Et passer de N3 à N1, avec l'ancrage du CSP, c'est surement moins difficile que de proB à proA (5 ans) et de s'y maintenir (pour Boulazac et Poitiers récemment). D'autres clubs pros dans d'autres sports ont des histoires similaires.
Pour moi, il est clair qu'on ne peut délier TOTALEMENT les clubs pros de leur origine et les considérer comme de simples entreprises commerciales qui font leur "business" comme elles veulent, où elles veulent ; l'argent en jeu ne peut soumettre et subordonner la passion qui nous anime au bon vouloir de quelques actionnaires.
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