10-02-2018, 12:05:30
BuckRogers a écrit :lo87 a écrit :Le CSP joue la stabilitéMerci
(Le 08/02/2018, mis à jour le 08/02/2018 à 22:26, Arnaud Lecomte)
https://www.lequipe.fr/Basket/Article/Le...ite/874193
Pour succéder à Frédéric Forte, disparu le 31 décembre dernier, Limoges a fait le choix de la continuité au sein de sa gouvernance, malgré des offres de reprise dont celle de Richard Dacoury.
Sous la voûte de Beaublanc, le regard malicieux de Frédéric Forte nâest pas près de baisser dâintensité. Il veille toujours sur le CSP.
Quarante jours après le décès soudain, le 31 décembre dernier, de son emblématique président, Limoges a choisi la stabilité. Alors que plusieurs projets de reprise lui ont été proposés, le CSP a nommé mercredi un triumvirat au directoire, au sein de lâexécutif du club. Il sera chargé de poursuivre l'Åuvre de lâancien joueur et de mener à bien les chantiers de développement entamés en 2017.
Le directeur administratif et financier déjà au directoire, Youri Verieras (29 ans), reste salarié du club et a été nommé président. Il sera assisté dâun chef dâentreprise expert en communication, Manuel Diaz (39 ans), conseiller spécial auprès du président, et dâune légende du club jusquâici directeur du marketing, Stéphane Ostrowski (55 ans), nommé «directeur des grands comptes et partenaires majeurs ».
Le directeur sportif, Olivier Bourgain, est quant à lui maintenu à son poste. Tous quatre étaient, à des degrés divers, des proches de Frédéric Forte. «On ne pouvait pas remplacer Frédéric. Câest pourquoi trois hommes ne seront pas de trop», avance Jean-Léonard Picot, le président du conseil de surveillance de la SASP (Société anonyme sportive professionnelle) et président du bureau de lâassociation CSP Ãlite, lâactionnaire majoritaire du club.
La succession de Forte sâinscrit donc dans une forme de continuité avec des Limougeauds bien ancrés sur leur territoire. Les travaux de transformation du club champion dâEurope 1993 et onze fois champion de France (dernier titre en 2015), qui aspire à retrouver un peu de son lustre passé, sont donc confortés.
«Des gens ont proposé des choses, certaines intéressantes, d'autres moins» -Jean-Léonard Picot, président du conseil de surveillance du Limoges CSP
« On doit sâappuyer sur notre histoire, notre passé, et pour demain, on a lâapport de Manuel Diaz, sur lequel sâappuyait en partie Fred pour le projet CSP 3.0 qui doit faire grandir le club, explique Jean-Léonard Picot. Il apportera sa culture de la communication, du digital, de lâinnovation. Il a créé une boîte magnifique (Emakina) qui aujourdâhui est l'un des leaders européens sur son secteur. Et Youri Verieras sera le président au quotidien, il travaillait déjà en binôme avec Frédéric Forte. »
Depuis le décès de Forte, plusieurs propositions de reprise ont été mises sur la table. Lâune dâentre elles émanait de Richard Dacoury, ancien capitaine et légende du club, désormais consultant pour Coca-Cola France. Dâautres impliquaient différents investisseurs. Mais ce choix appelait une évolution de la répartition capitalistique actuelle (*) et donc un changement de propriétaire. Aucune de ces propositions nâa été retenue. «Des gens ont proposé des choses, certaines intéressantes, dâautres moins. La pépite CSP brille et intéresse. La porte nâest jamais fermée, mais il nây a pas de volonté des actionnaires que le club soit repris. Nous avons les ressources en interne pour faire avancer le club », assure le président du conseil de surveillance.
Selon nos informations, parmi les différents projets, un pool dâinvestisseurs se disait prêt à injecter dix millions dâeuros dans un club qui affiche un budget prévisionnel de 6,1 millions dâeuros pour cette saison, le quatrième de Pro A derrière lâASVEL, Strasbourg et Monaco. Et dont la priorité immédiate va être de poursuivre son développement en augmentant ses ressources, à retrouver une place au sommet de la Pro A (4e à la 19e journée) après deux saisons sans play-offs et à assurer une nouvelle qualification européenne.
(*) Lâactionnariat de la SASP se répartit ainsi : association CSP Ãlite (six membres) 85 % ; Céline Forte (veuve de Frédéric) 11 % ; divers 4 %.
Richard Dacoury : «Je devais le faire pour Fred.»
Richard Dacoury, légende de Limoges, révèle quâil a effectué une proposition de reprise du CSP après la disparition de Frédéric Forte.
« Pourquoi vous êtes-vous porté candidat à la reprise du CSP ?
Câest un sujet sensible. Jâai été très affecté par le départ de Frédéric (Forte). Il a remis à jour ma sensibilité et mon attachement au club. De manière irrationnelle peut-être (sourire), je me suis dit que câétait un signe du destin et cela mâa poussé à réfléchir. Dâautant que les options (de succession) nâétaient pas nombreuses et que mon nom circulait. Mais je ne voulais pas que cela paraisse comme de lâopportunisme ou de lâindélicatesse.
Malgré votre légitimité ?
Jâai pris mes distances il y a longtemps, je vis à Paris. Jâavais des rapports proches avec Fred et le club était en de bonnes mains. Après sa disparition, je me suis senti investi dâune mission, cela a bousculé mon équilibre.
Je devais lever la main. Je me serais reproché de nâavoir rien fait si le club était menacé par des valeurs qui ne représentaient pas celles de Fred. Je me suis dit : fais une proposition et si elle est refusée, ce nâest pas grave.
Vous avez présenté un projet à Jean-Léonard Picot, le président du conseil de surveillance ?
Oui. Je connais Jean-Léonard depuis mon arrivée à Limoges (en 1978). Jâai mis en place un pool dâinvestisseurs susceptibles de porter un projet ressemblant à celui de Fred. Si nos clubs veulent exister demain, avec les subventions (publiques) en baisse, il faut une dimension économique pour être compétitifs, une autonomie. Lâidée était de redevenir un grand dâEurope. Jâen prenais le leadership sans rien bouleverser.
Pourquoi ce projet a-t-il été rejeté ?
Cela leur appartient. Je comprends quâils nâaient pas envie dâouvrir à dâautres. Mais je pense quâil nây a rien de définitif. Le club est sain, il peut encore avancer comme ça sans figure de proue. Je suis content dâavoir fait cette proposition, je le devais à Fred, sa femme et ses filles. Je souhaite que la solution choisie soit porteuse de succès. »
Ar. L.
Je n'avais cette article sur l'équipe via SFR presse.
De rien ?
Sur le site de l'Equipe ils ne l'avaient pas mis en entier (gratuitement) ces coquins