02-01-2018, 15:21:20
« Nobel Boungou-colo, lâancien joueur de lâADA, avait noué une relation très forte avec celui qui a été son président à Limoges pendant plus de quatre ans.
Jâespère vraiment quâil aura lâhommage quâil mérite. Câest une grande personne qui vient de disparaître. Je suis très attristé, plus même que je nâaurais pu le penserâ¦
Nobel Bougou-colo, lâancien joueur de lâADA Blois (2006-2007), mais surtout celui du CSP Limoges (2012-2016), a la gorge nouée au moment de mettre un terme à notre conversation. Car Frédéric Forte, câest tout un pan de sa vie de joueur, quatre saisons et demie à faire vibrer Beaublanc, des titres et des finales ensemble, mais surtout « un énorme respect mutuel » comme le joueur franco-congolais lâa lui-même écrit sur sa page Facebook.
Passé à la postérité pour son interception décisive (sur Toni Kukoc, future star de la NBA), lors de la finale de la Coupe dâEurope des clubs champions remportée par Limoges, le 15 avril 1993, président du CSP depuis 2004, Frédéric Forte nous a quittés, ce dimanche en fin dâaprès-midi, victime dâune crise cardiaque. Et câest à New York, où il était allé passer le réveillon, que Nobel Bougou-colo a appris sa disparition. « Nous avons un groupe Facebook, avec les joueurs qui étaient du premier titre à Limoges (2014). Câest Fréjus Zerbo qui nous a annoncé la nouvelle. Jâai cru à une mauvaise blague. Jâai tout de suite appelé Fred Forte⦠Puis Kevin Boisseau et Paul Fournel, deux des amis que jâai gardés à Limoges. Quand ils mâont dit que ce nâétait pas une blague, cela a été très dur à entendre. »
â Frédéric Forte a fait grandir son club et il mâa fait grandir aussi âLorsquâil est arrivé en Haute-Vienne, le 23 février 2012, le CSP évoluait encore en Pro B, alors que lui avait déjà quelques saisons de Pro A derrière lui (à Orléans, Hyères/Toulon et Le Mans). Mais Nobel sait ce quâil doit à son ancien président : « Il a tout fait pour que je signe au CSP. Câest une personne qui mâa donné ma chance, qui a vu mon potentiel, qui a cru en moi⦠Il aurait voulu que je reste limougeaud à vie. Je ne sais combien de fois, il mâa proposé des contrats longue durée, et même une option pour pouvoir travailler au club après ma retraite sportive⦠Combien de présidents offrent-ils ça à des joueurs ? »
Durant ces quatre saisons et demie, il y a forcément eu des moments de tension â « inoubliables », tente de sourire lâailier international â mais ce qui sâest noué entre les deux hommes pouvait résister aux épreuves. « Fred Forte a fait grandir son club et il mâa fait grandir aussi. Câétait quelquâun dâexigeant, qui ne laissait pas indifférent. On pouvait lâaimer ou le détester. Moi, je sais qui il était, je connaissais son cÅur. La première chose à laquelle jâai pensé, en apprenant sa disparition, câest que si jâétais parti avant lui, il aurait été là pour ma famille. Tout ce que je vous dis là , câest à lui que jâaurais aimé pouvoir le dire. Mais je pense quâil savait tout ça. »
Frédéric Forte et Nobel Boungou-colo se sont beaucoup aimés. Et ils ont beaucoup gagné ensemble : trois titres de champions de France (un en Pro B, puis deux de suite en Pro A), sans oublier un Match des champions. Autant de souvenirs partagés⦠Mais, en 2016, lâancien joueur de lâADA a décidé de quitter le CSP pour aller poursuivre sa carrière en Russie, au Khimki Moscou : « Ce moment a été brutal entre nous. Sa volonté était de me voir rester, moi je voulais aller voir ailleurs. »
Une séparation douloureuse, donc, mais pas un divorce définitif. Car Nobel est souvent revenu à Limoges. « Nous nous sommes revus, confirme-t-il. Quand je me suis blessé à Moscou, Fred mâa écrit. Nous sommes toujours restés en contact. Câétait un mec en or. » »
Jâespère vraiment quâil aura lâhommage quâil mérite. Câest une grande personne qui vient de disparaître. Je suis très attristé, plus même que je nâaurais pu le penserâ¦
Nobel Bougou-colo, lâancien joueur de lâADA Blois (2006-2007), mais surtout celui du CSP Limoges (2012-2016), a la gorge nouée au moment de mettre un terme à notre conversation. Car Frédéric Forte, câest tout un pan de sa vie de joueur, quatre saisons et demie à faire vibrer Beaublanc, des titres et des finales ensemble, mais surtout « un énorme respect mutuel » comme le joueur franco-congolais lâa lui-même écrit sur sa page Facebook.
Passé à la postérité pour son interception décisive (sur Toni Kukoc, future star de la NBA), lors de la finale de la Coupe dâEurope des clubs champions remportée par Limoges, le 15 avril 1993, président du CSP depuis 2004, Frédéric Forte nous a quittés, ce dimanche en fin dâaprès-midi, victime dâune crise cardiaque. Et câest à New York, où il était allé passer le réveillon, que Nobel Bougou-colo a appris sa disparition. « Nous avons un groupe Facebook, avec les joueurs qui étaient du premier titre à Limoges (2014). Câest Fréjus Zerbo qui nous a annoncé la nouvelle. Jâai cru à une mauvaise blague. Jâai tout de suite appelé Fred Forte⦠Puis Kevin Boisseau et Paul Fournel, deux des amis que jâai gardés à Limoges. Quand ils mâont dit que ce nâétait pas une blague, cela a été très dur à entendre. »
â Frédéric Forte a fait grandir son club et il mâa fait grandir aussi âLorsquâil est arrivé en Haute-Vienne, le 23 février 2012, le CSP évoluait encore en Pro B, alors que lui avait déjà quelques saisons de Pro A derrière lui (à Orléans, Hyères/Toulon et Le Mans). Mais Nobel sait ce quâil doit à son ancien président : « Il a tout fait pour que je signe au CSP. Câest une personne qui mâa donné ma chance, qui a vu mon potentiel, qui a cru en moi⦠Il aurait voulu que je reste limougeaud à vie. Je ne sais combien de fois, il mâa proposé des contrats longue durée, et même une option pour pouvoir travailler au club après ma retraite sportive⦠Combien de présidents offrent-ils ça à des joueurs ? »
Durant ces quatre saisons et demie, il y a forcément eu des moments de tension â « inoubliables », tente de sourire lâailier international â mais ce qui sâest noué entre les deux hommes pouvait résister aux épreuves. « Fred Forte a fait grandir son club et il mâa fait grandir aussi. Câétait quelquâun dâexigeant, qui ne laissait pas indifférent. On pouvait lâaimer ou le détester. Moi, je sais qui il était, je connaissais son cÅur. La première chose à laquelle jâai pensé, en apprenant sa disparition, câest que si jâétais parti avant lui, il aurait été là pour ma famille. Tout ce que je vous dis là , câest à lui que jâaurais aimé pouvoir le dire. Mais je pense quâil savait tout ça. »
Frédéric Forte et Nobel Boungou-colo se sont beaucoup aimés. Et ils ont beaucoup gagné ensemble : trois titres de champions de France (un en Pro B, puis deux de suite en Pro A), sans oublier un Match des champions. Autant de souvenirs partagés⦠Mais, en 2016, lâancien joueur de lâADA a décidé de quitter le CSP pour aller poursuivre sa carrière en Russie, au Khimki Moscou : « Ce moment a été brutal entre nous. Sa volonté était de me voir rester, moi je voulais aller voir ailleurs. »
Une séparation douloureuse, donc, mais pas un divorce définitif. Car Nobel est souvent revenu à Limoges. « Nous nous sommes revus, confirme-t-il. Quand je me suis blessé à Moscou, Fred mâa écrit. Nous sommes toujours restés en contact. Câétait un mec en or. » »
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"Il y a eu de la Resistance ici, le syndicalisme y est né. J'ai rencontré la fiérté des combattants.
Les couilles, quoi." Bonat'
"Il y a eu de la Resistance ici, le syndicalisme y est né. J'ai rencontré la fiérté des combattants.
Les couilles, quoi." Bonat'
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