24-09-2021, 10:57:29
Comme tu l'écris Brown, on peut penser que le diptyque collectif/défense soit la plus grosse arme du CSP pour la saison qui vient.
Oui peut être, mais c'est un édifice fragile qui ne résistera qu'avec un minimum de réussite. Et ce minimum est haut, à mon sens. Au moins 50% de victoires. Avec 50% de V, on était l'an passé à la porte des PO, mais dehors quand même.
Détruire le jeu de l'adversaire, ce sera sûrement exaltant à Beaublanc avec les hurlements du stade sur les mises en échec adverses. Encore faudra-t-il que les gens ne se lassent pas de ce basket de tranchée. Pour le public de plus de 40 ans, possible, mais pour les plus jeunes, pas sûr qu'ils redemandent toutes les semaines des matchs à 67-59 se finissant par des concours de lancers-francs.
Perso, j'aime bien le basket défensif, le basket sportif, pas forcément spectaculaire. Mais j'aime aussi de belles actions tant collectives qu'individuelles..
Admettons que défendre dur, très dur même fabrique l'âme de l'équipe, mais le but reste quand même de mettre la balle dans le panier. Et plus que l'adversaire. Auront nous assez de talent pour le faire ? Ponctuellement, un joueur ou un autre a tiré son épingle du jeu, on l'a vu. ... Mais c'était en préparation. Quand les matchs vont compter, un seul joueur ou presque au dessus de 15 points, ça va coincer. Et moins nous auront de scoreurs, plus ce sera facile de les cibler/contrer comme on l'a vu l'an passé sur Scrubb en particulier.
Avec un tel jeu, l'équipe arrivera à faire quelques "braquages", c'est à dire sauter à la gorge d'équipes peu préparées/averties. Et si le physique tient en fin de match, si nos meilleurs marqueurs ne sont pas sortis pour 5 fautes, le CSP engrangera quelques victoire opportunes, même à l'extérieur. Ça devrait pas trop mal marcher sur la phase aller, mais quid des matchs retour où l'effet "surprise" ne marchera plus ?
Et puis, il y a l'effet arbitrage français. Il ne faudra pas longtemps pour le corps arbitral choisisse quel type de basket il veut laisser jouer, tant à Beaublanc où nos rossignols ne veulent pas s'en laisser compter par la salle et ses vociférations, qu'à l’extérieur où ils seront plus peinards pour sabrer à coup de sifflets.
L'équation me paraît donc compliquée. Elle repose sur un équilibre pas très stable fondé sur l'engagement physique plus que le talent que quelques coups de sifflets peuvent casser tout autant qu'un bon scouting de l'adversaire pour faire déjouer le CSP.
Quand à la dimension mentale de l'affaire, à la moindre dissension entre le coach et les joueurs, ça explose et l'édifice s'écroule. Une grosse série de défaites et le doute s'installe. Un "tel basket" n'est plus naturel chez les joueurs (à notre niveau de BE). Il n'y a grâce d'un tel engagement que dans la victoire qui masquera les frustrations personnelles de ne pas exprimer "SON" basket naturel pour se fondre dans un collectif ultra exigeant. En cas de défaite, se sera donc une remontée des frustrations individuelles. Si elles s'agglutinent contre le coach, il peut faire ses valises. Si elles s'opposent les unes aux autres, c'est gros conflit dans le vestiaire.
Je suis donc très incertain sur ce que peut donner à moyen terme une telle orientation de jeu, si ce que nous avons vu jusque-là en préparation vient à perdurer.
Oui peut être, mais c'est un édifice fragile qui ne résistera qu'avec un minimum de réussite. Et ce minimum est haut, à mon sens. Au moins 50% de victoires. Avec 50% de V, on était l'an passé à la porte des PO, mais dehors quand même.
Détruire le jeu de l'adversaire, ce sera sûrement exaltant à Beaublanc avec les hurlements du stade sur les mises en échec adverses. Encore faudra-t-il que les gens ne se lassent pas de ce basket de tranchée. Pour le public de plus de 40 ans, possible, mais pour les plus jeunes, pas sûr qu'ils redemandent toutes les semaines des matchs à 67-59 se finissant par des concours de lancers-francs.
Perso, j'aime bien le basket défensif, le basket sportif, pas forcément spectaculaire. Mais j'aime aussi de belles actions tant collectives qu'individuelles..
Admettons que défendre dur, très dur même fabrique l'âme de l'équipe, mais le but reste quand même de mettre la balle dans le panier. Et plus que l'adversaire. Auront nous assez de talent pour le faire ? Ponctuellement, un joueur ou un autre a tiré son épingle du jeu, on l'a vu. ... Mais c'était en préparation. Quand les matchs vont compter, un seul joueur ou presque au dessus de 15 points, ça va coincer. Et moins nous auront de scoreurs, plus ce sera facile de les cibler/contrer comme on l'a vu l'an passé sur Scrubb en particulier.
Avec un tel jeu, l'équipe arrivera à faire quelques "braquages", c'est à dire sauter à la gorge d'équipes peu préparées/averties. Et si le physique tient en fin de match, si nos meilleurs marqueurs ne sont pas sortis pour 5 fautes, le CSP engrangera quelques victoire opportunes, même à l'extérieur. Ça devrait pas trop mal marcher sur la phase aller, mais quid des matchs retour où l'effet "surprise" ne marchera plus ?
Et puis, il y a l'effet arbitrage français. Il ne faudra pas longtemps pour le corps arbitral choisisse quel type de basket il veut laisser jouer, tant à Beaublanc où nos rossignols ne veulent pas s'en laisser compter par la salle et ses vociférations, qu'à l’extérieur où ils seront plus peinards pour sabrer à coup de sifflets.
L'équation me paraît donc compliquée. Elle repose sur un équilibre pas très stable fondé sur l'engagement physique plus que le talent que quelques coups de sifflets peuvent casser tout autant qu'un bon scouting de l'adversaire pour faire déjouer le CSP.
Quand à la dimension mentale de l'affaire, à la moindre dissension entre le coach et les joueurs, ça explose et l'édifice s'écroule. Une grosse série de défaites et le doute s'installe. Un "tel basket" n'est plus naturel chez les joueurs (à notre niveau de BE). Il n'y a grâce d'un tel engagement que dans la victoire qui masquera les frustrations personnelles de ne pas exprimer "SON" basket naturel pour se fondre dans un collectif ultra exigeant. En cas de défaite, se sera donc une remontée des frustrations individuelles. Si elles s'agglutinent contre le coach, il peut faire ses valises. Si elles s'opposent les unes aux autres, c'est gros conflit dans le vestiaire.
Je suis donc très incertain sur ce que peut donner à moyen terme une telle orientation de jeu, si ce que nous avons vu jusque-là en préparation vient à perdurer.