06-11-2015, 14:20:24
Lamasticow a écrit :Jaiteh est revenu car il s'est fait bouler par les équipes NBA.whitenigga a écrit :Le problème est bien plus profond que ça, et pas seulement interne au CSP. Des bonnes premières mi-temps avant de s'écrouler totalement, ça fait presque 10 ans que les clubs français vivent cela.
Il y a un vrai problème de fond dans le basket français, qu'il va falloir résoudre. Nos meilleurs talents préfèrent partir à 18 ans faire le banc en NBA plutôt que de rester jouer en France et se former quelques années en EL. Et ce n'est qu'une petite partie du problème.
Il va falloir que les représentants du basket français se mettent autour d'une table pour arriver à discuter et trouver une solution, en pensant avant tout à l'intérêt collectif.
Car les intérêts du basket français, ce sont aussi ceux des clubs et donc du CSP. Parce qu'être un grand chez soi, mais un tout petit chez les autres, ce n'est du tout dans notre intérêt.
Jaiteh est un contre exemple. Malheureusement, pour les clubs français, jusque là , ce n'est pas une réussite.
Je lisait un article sur Frank Ntilikina, la "pépite" de la SIG, âgé de 17 ans. Il y est dit que les spécialistes le voient déjà assez haut à la Draft 2017. Il aura alors 19 ans, peu d'expérience, et finira au bout du banc d'une équipe de seconde zone. J'espère me tromper, mais ce sera probablement ce qui va se passer.
Il y a pour moi un "phénomène Tony Parker" dans le basket français, qui pousse beaucoup de jeunes à penser qu'ils pourront eux aussi être titulaires dans une grosse équipe NBA à 19 ans. En oubliant juste que TP est au basket français ce que Jordan ou LeBron sont à la NBA, une exception.
Il y a à mon avis des solutions simples envisageables, comme faire signer des contrats longs aux joueurs formés à l'INSEP, leur garantissant un temps de jeu et un envol vers la NBA plus tardif, mais après avoir été vraiment formés. C'est une idée lancée comme ça, mais je suis sûr qu'il en existe beaucoup d'autres, peu coûteuses, et qui pourraient permettre aux clubs français de profiter plus longtemps de leurs talents.