30-04-2025, 09:55:22
Vous avez échappé à : Paris martyrisé, Paris cabossé, Paris éliminé mais Paris doublement limogé ! Ou encore : Paris peut-il se faire limoger 2 fois ?
Il y avait aussi la tentation de faire un essai comparatif genre Autoplus, comme << jeune véhicule incomplet, peu au point et mal rafistolé vs véhicule performant avec des pièces bien éprouvées et ayant bien servi. >>. Vous y avez échappé parce que trop long pour un titre.
"On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme…"
(Merci Edmond !)
Plus prosaïquement, le Paris Basket-ball, puisque c'est son nom complet, n'a plus que le championnat pour laver son chagrin. Un chagrin tout relatif vu de l'extérieur, mais à n'en pas douter bien plus vif à l'intérieur puisque par 2 fois sur les 3 matchs, ils ne sont pas passés loin de faire plier le Fenerbahce, 2e de la SR d'EL. Pas loin, mais si loin quand même quand on s'approche du dernier carré.
Reconnaissons-leur une dernière fois un superbe parcours pour une 1ère année d'EL. Peuvent se poser quelques questions de méthode dans la capitale des Gaules... Ces parisiens seront-ils capables de réitérer de telles performances une autre fois en EL ? Il faudrait déjà savoir si cet effectif ne va pas être dispersé façon puzzle en fin de saison. Il se dit que ce ne serait qu'une question d'argent, et sans doute d'agents qui veulent toucher leur commission, une sorte de "vente à la découpe" dont la financiarisation sportive a le secret. On verra bien.
Dans ce contexte post élimination, avec un match en retard à jouer, les parisiens sont 3e à une victoire de l'Asvel et Monaco. Sont-ils physiquement et mentalement en mesure de venir chercher la 1ère place pour avoir l'avantage du terrain lors des finales de BE ?
La réponse passe d'abord par Limoges ... via le POLT sud, s'il fonctionne. Le risque d'un froid glacial à Beaublanc est réel.
13 fois sur 16, on peut dire que si l'adversaire du CSP joue à son niveau, et bien les limougeauds perdront. Une évidence cruelle, mais c'est bien le triste bilan d'une presque fin d'une saison qui devait et qui doit toujours augurer une renaissance post-traumatisme financier. Car oui, quoiqu'on en pense, et factuellement c'est ainsi, les seuls éléments consistants qui demeuraient en fin de saison dernière, c'était quelques fondations sportives : 3 joueurs sous contrat, et qui avaient donné satisfaction ; et un coach. Quelques briques éparses en y intégrant un adjoint, et d'autres encore un peu plus éloignées du terrain.
Peu d'argent alloué au sportif, le minimum même, et plein d'idées de développement comme il sied en pareille situation. A l'arrivée de CF (sans ce qui allait devenir "le clan"), on nous avait vendu du rêve auquel il ne fallait pas renoncer, avec l'EL du Dac' en toile de fond éloignée. Là, avec le maintien, on ne nous a pas vendu des larmes mais presque. Et on les a, presque. Il faut espérer sinon demander gentiment au Portel de bien vouloir ne pas gagner quand nous ne savons désormais que perdre.
Et perdre nous allons. Le CSP ne "sait", si j'ose dire, ne sait donc gagner que lorsque son adversaire ne le veut pas vraiment de son côté. Le CSP n'a aucun joueur du tempérament de ceux qui jouent à Paris. Même les plus en retrait de l'effectif parisien. J'échangerais volontiers un baril de Herrera contre un baril de Bluiett. J'échangerais la combativité d'un Cavalière contre celle d'un Baptiste. Oui, même Cavalière, dont on sait le peu de considération qu'il porte à notre club au même titre qu'un Eito. De ces joueurs pour qui porter un maillot fait sens, comme des Lacombe par exemple. Des joueurs pour qui fouler un parquet constitue l'essence de leur vie de sportif et y mettent tout, le meilleur comme le moins bon. Et pour les 2 derniers cités, des teigneux, pas de "bons gars", comme il dit... (Merci Charles)
Alors oui, nous allons perdre parce qu'il n'y a aucune raison que nous puissions gagner. Le CSP 24-25 n'a pas grand chose à proposer ni opposer au jeu du Paris Basketball. Pas grand chose en commun. Si le 2nd fait son job, ce sera comme contre Monaco qui préparait son 1/4 de finale contre le Barça en mode commando ; ce fut un carnage. Il n'en sera probablement pas de même contre Paris car la nécessité n'est pas la même. Les parisiens, il leur faut juste la victoire pour le championnat, et si cela cautérisera un peu la plaie de l'EL et calmera un peu leur déception en renouant avec la victoire après l'élimination, je doute qu'ils aient envie de passer leurs nerfs sur une faible équipe comme la nôtre. Mais qui sait...
Je doute encore plus que le CSP l'emporte car je ne vois pas les parisiens laisser tomber : cela n'a pas été le cas tout au long de la saison. Il y a un abîme sportif entre les 2 équipes.
A moins d'un moment d'égarement...
Allez le CSP !
Autre match, la veille au soir (20h30), Bourg - Le Portel.
Quelle drôle de fin de saison où on épluche plus les enjeux des équipes qui affrontent notre désormais seul adversaire direct pour les barrages de relégation que les forces et faiblesses de nos adversaires.
Il y avait aussi la tentation de faire un essai comparatif genre Autoplus, comme << jeune véhicule incomplet, peu au point et mal rafistolé vs véhicule performant avec des pièces bien éprouvées et ayant bien servi. >>. Vous y avez échappé parce que trop long pour un titre.
"On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme…"
(Merci Edmond !)
Plus prosaïquement, le Paris Basket-ball, puisque c'est son nom complet, n'a plus que le championnat pour laver son chagrin. Un chagrin tout relatif vu de l'extérieur, mais à n'en pas douter bien plus vif à l'intérieur puisque par 2 fois sur les 3 matchs, ils ne sont pas passés loin de faire plier le Fenerbahce, 2e de la SR d'EL. Pas loin, mais si loin quand même quand on s'approche du dernier carré.
Reconnaissons-leur une dernière fois un superbe parcours pour une 1ère année d'EL. Peuvent se poser quelques questions de méthode dans la capitale des Gaules... Ces parisiens seront-ils capables de réitérer de telles performances une autre fois en EL ? Il faudrait déjà savoir si cet effectif ne va pas être dispersé façon puzzle en fin de saison. Il se dit que ce ne serait qu'une question d'argent, et sans doute d'agents qui veulent toucher leur commission, une sorte de "vente à la découpe" dont la financiarisation sportive a le secret. On verra bien.
Dans ce contexte post élimination, avec un match en retard à jouer, les parisiens sont 3e à une victoire de l'Asvel et Monaco. Sont-ils physiquement et mentalement en mesure de venir chercher la 1ère place pour avoir l'avantage du terrain lors des finales de BE ?
La réponse passe d'abord par Limoges ... via le POLT sud, s'il fonctionne. Le risque d'un froid glacial à Beaublanc est réel.
13 fois sur 16, on peut dire que si l'adversaire du CSP joue à son niveau, et bien les limougeauds perdront. Une évidence cruelle, mais c'est bien le triste bilan d'une presque fin d'une saison qui devait et qui doit toujours augurer une renaissance post-traumatisme financier. Car oui, quoiqu'on en pense, et factuellement c'est ainsi, les seuls éléments consistants qui demeuraient en fin de saison dernière, c'était quelques fondations sportives : 3 joueurs sous contrat, et qui avaient donné satisfaction ; et un coach. Quelques briques éparses en y intégrant un adjoint, et d'autres encore un peu plus éloignées du terrain.
Peu d'argent alloué au sportif, le minimum même, et plein d'idées de développement comme il sied en pareille situation. A l'arrivée de CF (sans ce qui allait devenir "le clan"), on nous avait vendu du rêve auquel il ne fallait pas renoncer, avec l'EL du Dac' en toile de fond éloignée. Là, avec le maintien, on ne nous a pas vendu des larmes mais presque. Et on les a, presque. Il faut espérer sinon demander gentiment au Portel de bien vouloir ne pas gagner quand nous ne savons désormais que perdre.
Et perdre nous allons. Le CSP ne "sait", si j'ose dire, ne sait donc gagner que lorsque son adversaire ne le veut pas vraiment de son côté. Le CSP n'a aucun joueur du tempérament de ceux qui jouent à Paris. Même les plus en retrait de l'effectif parisien. J'échangerais volontiers un baril de Herrera contre un baril de Bluiett. J'échangerais la combativité d'un Cavalière contre celle d'un Baptiste. Oui, même Cavalière, dont on sait le peu de considération qu'il porte à notre club au même titre qu'un Eito. De ces joueurs pour qui porter un maillot fait sens, comme des Lacombe par exemple. Des joueurs pour qui fouler un parquet constitue l'essence de leur vie de sportif et y mettent tout, le meilleur comme le moins bon. Et pour les 2 derniers cités, des teigneux, pas de "bons gars", comme il dit... (Merci Charles)
Alors oui, nous allons perdre parce qu'il n'y a aucune raison que nous puissions gagner. Le CSP 24-25 n'a pas grand chose à proposer ni opposer au jeu du Paris Basketball. Pas grand chose en commun. Si le 2nd fait son job, ce sera comme contre Monaco qui préparait son 1/4 de finale contre le Barça en mode commando ; ce fut un carnage. Il n'en sera probablement pas de même contre Paris car la nécessité n'est pas la même. Les parisiens, il leur faut juste la victoire pour le championnat, et si cela cautérisera un peu la plaie de l'EL et calmera un peu leur déception en renouant avec la victoire après l'élimination, je doute qu'ils aient envie de passer leurs nerfs sur une faible équipe comme la nôtre. Mais qui sait...
Je doute encore plus que le CSP l'emporte car je ne vois pas les parisiens laisser tomber : cela n'a pas été le cas tout au long de la saison. Il y a un abîme sportif entre les 2 équipes.
A moins d'un moment d'égarement...
Allez le CSP !
Autre match, la veille au soir (20h30), Bourg - Le Portel.
Quelle drôle de fin de saison où on épluche plus les enjeux des équipes qui affrontent notre désormais seul adversaire direct pour les barrages de relégation que les forces et faiblesses de nos adversaires.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.