25-01-2024, 11:00:20
Dans ce marais d'équipes qui ont entre 7 et 10 victoires, où le résultat d'un match vous fait perdre ou gagner plusieurs places, le CSP semble de plus en plus avoir tendance à rester vers le fond du bocal.
Bien des choses peuvent expliquer cela, ne serait-ce que les multiples désorganisations sportives qui forment le quotidien du staff et des joueurs depuis la mi-novembre : arrivée de Goins, départ de Shittu, arrivée de Udanoh, départ de Kantzouris, intermède Leroy, mise à l'écart de Anstett, arrivée de Dupraz. Tout çà depuis la mi-novembre. Et pour faire le "psy" du café du commerce, il leur faut donc une sacrée résilience pour ne pas totalement exploser avec un tel tableau.
Ajoutons à cela le contexte du psychodrame CSP - LNB/DNCCG avec les 3 puis 2 victoires retirées, situation qui elle aussi date de la mi-novembre et vous aurez les ombres en plus du tableau, pour filer plus avant la métaphore.
Mais la scène ne serait pas complète si à cette partie de l’œuvre, il ne fallait pas rajouter un arrière-plan avec le pilotage administratif et commercial du club, où d'autres "champions" presque hors catégorie managent le club avec le succès que l'on connaît depuis maintenant plusieurs années.
Et si jusqu'à récemment la partie sportive était un peu à l'écart des turpitudes dans le reste du club, le coup de Jarnac par la direction, avec la nomination d'un coach dans le dos du DS Anstett, a signé une guerre froide entre ces deux entités. S'il restait un "poil de confiance", foin de celui-ci désormais.
Tous les coups semblent permis, y compris les plus mauvais, et introniser le nouveau coach par un tel stratagème procède, comme pour tout le reste, d'une fuite en avant dont l'issue semble bien incertaine : précarité financière, précarité administrative, précarité sportive. Cela fait beaucoup pour un seul club !
En incluant ce match contre Blois, il en reste donc 14 à jouer et on sait que la zone de "sureté garantie" pour le maintien se trouve au-delà des 14V. En deçà, une équipe n'est pas à la merci de voir revenir du diable vauvert une autre plus mal classée qui trouverait un bien meilleur régime de fonctionnement que soi pour vous coiffer au poteau. Sans aller chercher bien loin, Cholet est entré très tardivement dans les 8ères place l'an passé, tandis que le CSP lui n'a cessé de rétrograder au point d'éviter la descente d'un souffle.
Avec ses actuelles 8 victoires "officielles", le CSP doit donc aller en chercher 6 de plus !
Certains m'objecteront que 4 pourraient suffire. Oui oui, pourraient .... D'autres (la direction ?) peuvent espérer encore récupérer les 2 retirées.
Depuis l'arrivée en terrain découvert et miné de novembre, le rythme du CSP ralentit. Tout semble difficile pour les joueurs, et pour cause ! Chaque victoire semble un exploit tant le groupe est balloté de toute part au même rythme que le club tout entier. Les matchs supposés "gagnables" hier ne sont gagnés que dans la douleur et le plus souvent de justesse. Y aura-t-il encore combien de matchs gagnables si le jeu se déstructure encore un peu plus à chaque sortie ?
Rien qu'en restant sur le sportif, et en faisant abstraction des conditions de sa nomination, Dupraz a quand même 2 ou 3 gros chantiers non résolus par Kantzouris : améliorer nettement le rendement des McGusty, Nenadic et Ugolin.
Tout ne peut reposer sur 3 joueurs expérimentés (Lang, Chanssang, Nikolic) et 2 jeunes joueurs (Appleby et Beaufort).
Goins et Udanoh sont des joueurs d'appoint, même si le dernier nommé a fait une bonne prestation malgré la défaite contre la SIG.
Reste donc Nenadic, McGusty, et Ugolin.
- Le premier est irrégulier et le restera toute la saison selon moi. Il a cependant bien manqué contre la SIG.
- Le deuxième n'a jamais vraiment décollé quant à ses performances et même s'il est combatif, notamment en défense. Son déficit de confiance (donc l'adresse) dans ses prises et non prises de risque au shoot ou en drive est tel qu'on se demande quand cela reviendra. Il a perdu son instinct de joueur et c'est très ennuyeux pour un poste 2. Perdu et hésitant désormais.
- le troisième risque bien de rester une énigme tant son incapacité à jouer au niveau "élite" semble se confirmer, que ce soit avec Cancelllieri, Kantzouris, Leroy et sans doute Dupraz. On est moins sur des problèmes de techniques basket pures que sur des problèmes de compréhension du jeu. Kantzouris avait trouvé une espèce de palliatif en le faisant jouer "4", sabordant ainsi ses aptitudes au tir mais utilisant son "physique" pour la défense. Un pis-aller finalement. Que fera Dupraz avec cet "encore" jeune joueur ? Là aussi, le manque de confiance en soi doit profondément altérer la seule vraie qualité de Ugolin qui justifiait sa venue : son adresse à 3 points, qualité aujourd'hui évanouie par son incapacité à savoir comment et où jouer.
Cela ne fait pas un bilan très optimiste, mais il est pourtant un domaine où nos joueurs ont pour l'instant été irréprochables, c'est la combativité. Rien que pour cela, et tant qu'ils joueront le jeu avec honnêteté, ils auront notre soutien. Puisse cela durer, pour eux d'abord car ils ont un avenir à assurer par delà le destin du CSP, mais aussi pour le club car nul ne sait de quoi sera fait demain tant tout et n'importe quoi est possible dans ce club. On voudrait le meilleur en redoutant que ce ne soit pas le pire.
Bien des choses peuvent expliquer cela, ne serait-ce que les multiples désorganisations sportives qui forment le quotidien du staff et des joueurs depuis la mi-novembre : arrivée de Goins, départ de Shittu, arrivée de Udanoh, départ de Kantzouris, intermède Leroy, mise à l'écart de Anstett, arrivée de Dupraz. Tout çà depuis la mi-novembre. Et pour faire le "psy" du café du commerce, il leur faut donc une sacrée résilience pour ne pas totalement exploser avec un tel tableau.
Ajoutons à cela le contexte du psychodrame CSP - LNB/DNCCG avec les 3 puis 2 victoires retirées, situation qui elle aussi date de la mi-novembre et vous aurez les ombres en plus du tableau, pour filer plus avant la métaphore.
Mais la scène ne serait pas complète si à cette partie de l’œuvre, il ne fallait pas rajouter un arrière-plan avec le pilotage administratif et commercial du club, où d'autres "champions" presque hors catégorie managent le club avec le succès que l'on connaît depuis maintenant plusieurs années.
Et si jusqu'à récemment la partie sportive était un peu à l'écart des turpitudes dans le reste du club, le coup de Jarnac par la direction, avec la nomination d'un coach dans le dos du DS Anstett, a signé une guerre froide entre ces deux entités. S'il restait un "poil de confiance", foin de celui-ci désormais.
Tous les coups semblent permis, y compris les plus mauvais, et introniser le nouveau coach par un tel stratagème procède, comme pour tout le reste, d'une fuite en avant dont l'issue semble bien incertaine : précarité financière, précarité administrative, précarité sportive. Cela fait beaucoup pour un seul club !
En incluant ce match contre Blois, il en reste donc 14 à jouer et on sait que la zone de "sureté garantie" pour le maintien se trouve au-delà des 14V. En deçà, une équipe n'est pas à la merci de voir revenir du diable vauvert une autre plus mal classée qui trouverait un bien meilleur régime de fonctionnement que soi pour vous coiffer au poteau. Sans aller chercher bien loin, Cholet est entré très tardivement dans les 8ères place l'an passé, tandis que le CSP lui n'a cessé de rétrograder au point d'éviter la descente d'un souffle.
Avec ses actuelles 8 victoires "officielles", le CSP doit donc aller en chercher 6 de plus !
Certains m'objecteront que 4 pourraient suffire. Oui oui, pourraient .... D'autres (la direction ?) peuvent espérer encore récupérer les 2 retirées.
Depuis l'arrivée en terrain découvert et miné de novembre, le rythme du CSP ralentit. Tout semble difficile pour les joueurs, et pour cause ! Chaque victoire semble un exploit tant le groupe est balloté de toute part au même rythme que le club tout entier. Les matchs supposés "gagnables" hier ne sont gagnés que dans la douleur et le plus souvent de justesse. Y aura-t-il encore combien de matchs gagnables si le jeu se déstructure encore un peu plus à chaque sortie ?
Rien qu'en restant sur le sportif, et en faisant abstraction des conditions de sa nomination, Dupraz a quand même 2 ou 3 gros chantiers non résolus par Kantzouris : améliorer nettement le rendement des McGusty, Nenadic et Ugolin.
Tout ne peut reposer sur 3 joueurs expérimentés (Lang, Chanssang, Nikolic) et 2 jeunes joueurs (Appleby et Beaufort).
Goins et Udanoh sont des joueurs d'appoint, même si le dernier nommé a fait une bonne prestation malgré la défaite contre la SIG.
Reste donc Nenadic, McGusty, et Ugolin.
- Le premier est irrégulier et le restera toute la saison selon moi. Il a cependant bien manqué contre la SIG.
- Le deuxième n'a jamais vraiment décollé quant à ses performances et même s'il est combatif, notamment en défense. Son déficit de confiance (donc l'adresse) dans ses prises et non prises de risque au shoot ou en drive est tel qu'on se demande quand cela reviendra. Il a perdu son instinct de joueur et c'est très ennuyeux pour un poste 2. Perdu et hésitant désormais.
- le troisième risque bien de rester une énigme tant son incapacité à jouer au niveau "élite" semble se confirmer, que ce soit avec Cancelllieri, Kantzouris, Leroy et sans doute Dupraz. On est moins sur des problèmes de techniques basket pures que sur des problèmes de compréhension du jeu. Kantzouris avait trouvé une espèce de palliatif en le faisant jouer "4", sabordant ainsi ses aptitudes au tir mais utilisant son "physique" pour la défense. Un pis-aller finalement. Que fera Dupraz avec cet "encore" jeune joueur ? Là aussi, le manque de confiance en soi doit profondément altérer la seule vraie qualité de Ugolin qui justifiait sa venue : son adresse à 3 points, qualité aujourd'hui évanouie par son incapacité à savoir comment et où jouer.
Cela ne fait pas un bilan très optimiste, mais il est pourtant un domaine où nos joueurs ont pour l'instant été irréprochables, c'est la combativité. Rien que pour cela, et tant qu'ils joueront le jeu avec honnêteté, ils auront notre soutien. Puisse cela durer, pour eux d'abord car ils ont un avenir à assurer par delà le destin du CSP, mais aussi pour le club car nul ne sait de quoi sera fait demain tant tout et n'importe quoi est possible dans ce club. On voudrait le meilleur en redoutant que ce ne soit pas le pire.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.