15-12-2023, 07:27:28
(Modification du message : 15-12-2023, 07:30:41 par frequentflyer.)
C'est un sujet très intéressant que vous levez là et comme par hasard il est a été abordé dans l'émission 100% SLUC de France Bleu hier.
Je vous mets par ailleurs le lien ici dès fois que vous vouliez écouter cette partie (c'est quasiment tout au début) des fois que que vous compreniez certaines choses mieux que moi.
https://www.francebleu.fr/emissions/100-...el-6003800
D'ailleurs en fin de podcast il y a aussi deux sujets qui peuvent intéresser les vrais supporters : la place et le respect que les clubs donnent aux anciens et comment on a redressé un SLUC au bord du dépôt de bilan. Ce second sujet est abordé brièvement mais si cela intéresse certains vu votre "actualité" je pourrais retrouver une itw de notre président qui expliquait comment le club a été redressé en plein COVID sans diminuer l'ambition sportive et, surtout, comment lire, construire et comprendre le budget d'un club. Super pédgagique et j'ai appris beaucoup. Si ça vous intéresse demandez, c'est pas rapport au SLUC je pense que c'est intéressant pour tout supporter qui veut vraiment comprendre ce qui se passe dans les coulisses.
Bref revenons à nos histoires de partenaires. Pour moi dans ce que vous évoquez il y a deux sujets : la notion de partenaire et l'émergence du hand.
1°) La notion de partenaire
Un partenaire n'est pas forcément un sponsor, en tout cas c'est ce que j'ai cru comprendre dans le podcast sur le SLUC. Ou en tout cas certains le sont avec un engagement très minime mais veulent surtout rejoindre le club partenaires "SLUC Business Club" dans une optique de networking business et l'enjeu c'est de les emmener dans la salle...
Ca reste un peu flou mais adhérer à SLUC business club ne semble pas automatiquement vouloir dire être sponsor.
D'autant plus que c'est une structure indépendante : SLUC Business Club est actionnaire de la SASP SLUC et le SLUC a deux employés au CA du club partenaires.
Sans vouloir trop caricaturer on peut imaginer que le mec qui a une chaine de boulangerie en ait rien à faire du sport mais adhère au club partenaires pour trouver des entreprises qui lui commanderont de croissants pour le petit déjà des salariés et que le de là on essaiera de le faire devenir sponsor s'il ne l'est pas déjà. En tout cas c'est ce que je comprend.
Bien sur certains membres sont également sponsors.
Ca me semble logique que ce soit deux choses différentes : ce sont deux entités différentes et le sponsoring est géré par le club (le sluc) alors que le club. partenaire sert, à mon avis, à créer une dynamique avec des décideurs autour du club avec l'espoir de les transformer en sponsors.
Toujours selon le podcast (mythe ou réalite je n'en sais rien), le SLUC aurait le plus grand nombre de partenaires en BCE avec 170.
Voilà cela donne un ordre de grandeur par rapport aux chiffres évoqués ici.
Ce qui me fait dire que comparer la croissances des partenaires au hand et le la baisse au CSP n'a peut être pas trop de sens car en fait un partenaire ça peut avoir pleins de formes différentes comme on vient de le voir. Et le fait que les clubs communiquent sur le terme de partenaire et pas de sponsor n'est pas innocent : avec 170 sponsors tu fais quoi ? Tu as pas assez de place pour mettre les logos partout, pas assez de loges et encore moins de réceptif.
A la limite un partenaire ça peut être un agent d'assurances qui veut se faire un réseau. Basta.
Ce qui nous amène à parler du hand
2°) Le hand
Sujet intéressant car j'étais très proche du club de hand de Nancy quand il est monté en D1 fin des années 2000 (avant de disparaitre) et ai mes entrées dans celui qui l'a remplacé et a fait une incursion en D1 avant de redescendre, une montée gérée avec moins de brio que dans le Limousin.
La première chose est que le ticket d'entrée dans le hand est beaucoup moins élevé qu'au basket, comme il est moins élevé au basket qu'au rugby et au rugby qu'au foot.
Un chef d'entreprise qui aime le sport et veut éventuellement faire des opérations avec ses clients ou ses salariés va, surtout dans une période ou tout le monde sert les budgets, se dire "bah finalement le hand c'est sympa, ça gagne, ça fait le spectacle et ça coute moins cher". S'il aime le sport en général et pas le basket en particulier l'affaire est réglée.
Il peut bien sur être partenaire des deux, voire sponsor de l'un et partenaire de l'autre etc...
Ca s'est une remarque d'ordre générale qui vaut pour toutes les villes.
Vu de loin, dans le contexte particulier du CSP, il se peut peut être que le côté Dallas sur Vienne et les "affaires" et "rumeurs" finissent par lasser.
Enfin le hand bénéficie certainement d'un effet nouveauté. Ils montent, se maintiennent, il y a une dynamique positive et ça fait un bol d'air frais à l'inverse d'un CSP qui stagne. Quand je dis stagner ça n'est pas péjoratif : on peut stagner juste derrière le top 3 aussi. Ce que je veux dire c'est qu'il y a d'un côté une institution, un club installé, et de l'autre un truc jeune et neuf qui apporte un peu de nouveauté. Mais pour combien de temps.
Ah si, j'ajoute un truc sans en être top sur. Il gagne quoi le basket français au niveau des clubs et de l'équipe nationale ? Pas grand chose non ? A part Monaco qui sauve les meubles depuis peu (mais ne gagne pas en Europe pour l'instant). En France le hand a l'image d'un sport qui gagne, chez les femmes comme chez les hommes, où on tape à peut près tout le monde régulièrement dans les compétitions entre nations avec même des périodes où on était injouables et invincibles pendant des années. C'est un détail mais dans l'inconscient collectif il y a un effet halo qui bénéficie, au moins un peu, aux clubs.
Et quelques réflexions pour finir :
•. on l'a vu, pour moi le nombre de "partenaires" est à prendre avec précaution et n'est pas mathématiquement lié au budget. Tu peux avoir seulement 10 partenaires et qu'un s'appelle Legrand et mets 15M par an tu es bien.
• budget égal entre les 2 clubs mais il faut voir la masse salariale. Un effectif de hand c'est minimum 15 je crois (ils sont 16 à Limoges), logique ils sont 2 de plus sur le terrain. Donc le ratio budget/nombre de joueurs est plus faible au LH a mon avis.
Voilà pour mes réflexions du jour (tu vois @Coubert'1, les crocodiles ne m'ont pas encore mangé), j'espère ne pas avoir été trop long ni trop pénible ni trop "à côté de la plaque".
Vous en pensez quoi ?
Je vous mets par ailleurs le lien ici dès fois que vous vouliez écouter cette partie (c'est quasiment tout au début) des fois que que vous compreniez certaines choses mieux que moi.
https://www.francebleu.fr/emissions/100-...el-6003800
D'ailleurs en fin de podcast il y a aussi deux sujets qui peuvent intéresser les vrais supporters : la place et le respect que les clubs donnent aux anciens et comment on a redressé un SLUC au bord du dépôt de bilan. Ce second sujet est abordé brièvement mais si cela intéresse certains vu votre "actualité" je pourrais retrouver une itw de notre président qui expliquait comment le club a été redressé en plein COVID sans diminuer l'ambition sportive et, surtout, comment lire, construire et comprendre le budget d'un club. Super pédgagique et j'ai appris beaucoup. Si ça vous intéresse demandez, c'est pas rapport au SLUC je pense que c'est intéressant pour tout supporter qui veut vraiment comprendre ce qui se passe dans les coulisses.
Bref revenons à nos histoires de partenaires. Pour moi dans ce que vous évoquez il y a deux sujets : la notion de partenaire et l'émergence du hand.
1°) La notion de partenaire
Un partenaire n'est pas forcément un sponsor, en tout cas c'est ce que j'ai cru comprendre dans le podcast sur le SLUC. Ou en tout cas certains le sont avec un engagement très minime mais veulent surtout rejoindre le club partenaires "SLUC Business Club" dans une optique de networking business et l'enjeu c'est de les emmener dans la salle...
Ca reste un peu flou mais adhérer à SLUC business club ne semble pas automatiquement vouloir dire être sponsor.
D'autant plus que c'est une structure indépendante : SLUC Business Club est actionnaire de la SASP SLUC et le SLUC a deux employés au CA du club partenaires.
Sans vouloir trop caricaturer on peut imaginer que le mec qui a une chaine de boulangerie en ait rien à faire du sport mais adhère au club partenaires pour trouver des entreprises qui lui commanderont de croissants pour le petit déjà des salariés et que le de là on essaiera de le faire devenir sponsor s'il ne l'est pas déjà. En tout cas c'est ce que je comprend.
Bien sur certains membres sont également sponsors.
Ca me semble logique que ce soit deux choses différentes : ce sont deux entités différentes et le sponsoring est géré par le club (le sluc) alors que le club. partenaire sert, à mon avis, à créer une dynamique avec des décideurs autour du club avec l'espoir de les transformer en sponsors.
Toujours selon le podcast (mythe ou réalite je n'en sais rien), le SLUC aurait le plus grand nombre de partenaires en BCE avec 170.
Voilà cela donne un ordre de grandeur par rapport aux chiffres évoqués ici.
Ce qui me fait dire que comparer la croissances des partenaires au hand et le la baisse au CSP n'a peut être pas trop de sens car en fait un partenaire ça peut avoir pleins de formes différentes comme on vient de le voir. Et le fait que les clubs communiquent sur le terme de partenaire et pas de sponsor n'est pas innocent : avec 170 sponsors tu fais quoi ? Tu as pas assez de place pour mettre les logos partout, pas assez de loges et encore moins de réceptif.
A la limite un partenaire ça peut être un agent d'assurances qui veut se faire un réseau. Basta.
Ce qui nous amène à parler du hand
2°) Le hand
Sujet intéressant car j'étais très proche du club de hand de Nancy quand il est monté en D1 fin des années 2000 (avant de disparaitre) et ai mes entrées dans celui qui l'a remplacé et a fait une incursion en D1 avant de redescendre, une montée gérée avec moins de brio que dans le Limousin.
La première chose est que le ticket d'entrée dans le hand est beaucoup moins élevé qu'au basket, comme il est moins élevé au basket qu'au rugby et au rugby qu'au foot.
Un chef d'entreprise qui aime le sport et veut éventuellement faire des opérations avec ses clients ou ses salariés va, surtout dans une période ou tout le monde sert les budgets, se dire "bah finalement le hand c'est sympa, ça gagne, ça fait le spectacle et ça coute moins cher". S'il aime le sport en général et pas le basket en particulier l'affaire est réglée.
Il peut bien sur être partenaire des deux, voire sponsor de l'un et partenaire de l'autre etc...
Ca s'est une remarque d'ordre générale qui vaut pour toutes les villes.
Vu de loin, dans le contexte particulier du CSP, il se peut peut être que le côté Dallas sur Vienne et les "affaires" et "rumeurs" finissent par lasser.
Enfin le hand bénéficie certainement d'un effet nouveauté. Ils montent, se maintiennent, il y a une dynamique positive et ça fait un bol d'air frais à l'inverse d'un CSP qui stagne. Quand je dis stagner ça n'est pas péjoratif : on peut stagner juste derrière le top 3 aussi. Ce que je veux dire c'est qu'il y a d'un côté une institution, un club installé, et de l'autre un truc jeune et neuf qui apporte un peu de nouveauté. Mais pour combien de temps.
Ah si, j'ajoute un truc sans en être top sur. Il gagne quoi le basket français au niveau des clubs et de l'équipe nationale ? Pas grand chose non ? A part Monaco qui sauve les meubles depuis peu (mais ne gagne pas en Europe pour l'instant). En France le hand a l'image d'un sport qui gagne, chez les femmes comme chez les hommes, où on tape à peut près tout le monde régulièrement dans les compétitions entre nations avec même des périodes où on était injouables et invincibles pendant des années. C'est un détail mais dans l'inconscient collectif il y a un effet halo qui bénéficie, au moins un peu, aux clubs.
Et quelques réflexions pour finir :
•. on l'a vu, pour moi le nombre de "partenaires" est à prendre avec précaution et n'est pas mathématiquement lié au budget. Tu peux avoir seulement 10 partenaires et qu'un s'appelle Legrand et mets 15M par an tu es bien.
• budget égal entre les 2 clubs mais il faut voir la masse salariale. Un effectif de hand c'est minimum 15 je crois (ils sont 16 à Limoges), logique ils sont 2 de plus sur le terrain. Donc le ratio budget/nombre de joueurs est plus faible au LH a mon avis.
Voilà pour mes réflexions du jour (tu vois @Coubert'1, les crocodiles ne m'ont pas encore mangé), j'espère ne pas avoir été trop long ni trop pénible ni trop "à côté de la plaque".
Vous en pensez quoi ?