(13-02-2024, 13:47:31)RoBlackman a écrit : Si CF se barre, on se demande qui va reprendre, avec la bonne pub qui est faite. Il y a des boites ou des collectivités ou des clubs ... etc qui sont encore plus dans la merde. Il n'y a pas pour pourtant un article tous les jours dès que quelqu'un bouge une oreille ou ne chie pas droit. C'est presque pire que le COVID , vive le catastrophisme. Surtout que cela fait plus de 30 ans que cela dure au CSP. Ha oui il y a eu FF, HV63 en a très bien parlé en long, en large et en travers, et puis il ne payait pas certaines prestations considérées par lui-même comme des cadeaux, c'est plus facile pour dépenser moins.A propos de ta 1ere phrase : il me semble bien que c'est toi qui a écrit qu'ici en Europe, le sport n'était pas rentable et que les investisseurs savaient pertinemment qu'ils ne rentreraient jamais dans leur investissement quand ils en font.
Si ce n'est pas toi, je m'excuse de t'attribuer ce propos.
Si ton constat est vrai, et d'ailleurs le je partage, et donc que les motivations le plus diverses peuvent animer les investisseurs, allant du simple amour d'un petit club de leur enfance au blanchissement d'argent sale dans d'autres.
Le CSP n'échappe pas à cela, et même en difficulté, il peut se trouver encore des gens prêts à investir et à s'y investir parce que le CSP reste encore un bon vecteur de communication, mais pas pour un retour sur investissement ni à moyen ni à long terme, on est bien d'accord. pas plus que le CSP ou d'autres clubs de basket.
Il y a plusieurs cas, et d'abord subordonnés tous au fait que la situation économique soit tellement dégradée que la poursuite d’activité n'est plus possible en l'état.
1- le CSP est en cessation de paiement et passe devant le tribunal de commerce, TC qui va faire une démarche de redressement, mais les propriétaires seront dessaisis temporairement de la gestion (mais restent propriétaires) du club au profit d'un administrateur judiciaire avec période probatoire pour voir si l'entreprise peut être redressée et viable. A l'issue, si le redressement est positif, CF peut récupérer la gestion du CSP.
2- le CSP est en cessation de paiement, CF veut s'en défaire, et le juge cherche un/des repreneur(s)
3- c'est comme la 2, mais le CSP n'est pas considéré comme viable, sans repreneur, et se trouve donc liquidé et repart en amateur
Voilà 3 schémas possibles, parmi d'autres j'en suis sûr. Ne serait-ce que la vente de gré à gré par CF avant que la situation ne soit catastrophique.
Mais avant toute chose, jusqu'à quel point la situation économique doit elle être dégradée pour que CF ne soit plus "maîtresse" des décisions et que cela S'IMPOSE à elle ?
1- impossibilité de constituer un budget viable pour l'Elite, donc relégation administrative en proB par exemple
2- cessation de paiement parce que les banques ne suivent plus
3- mise en minorité dans son pool d'actionnaires si cela est possible (je n'en sais rien)
Là encore, il existe sans doutes d'autres situations que les 3 ci-dessus qui peuvent OBLIGER la propriétaire à reconsidérer le devenir du club. c'est juste pour illustrer.
Je ne crois pas que le CSP soit moins "sexy" à ce jour qu'il ne l'était en 2004 quand FF et CF s'y sont intéressés.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.
S'il y a un ordre des choses, alors il faut remettre les choses dans l'ordre.
Un grand mystère de l'Humanité : pourquoi les esclaves défendent-ils la cause de ceux qui les asservissent ?
Il n'est pire bienfaiteur que celui qui a intérêt à nous vouloir du bien malgré nous.
S'il y a un ordre des choses, alors il faut remettre les choses dans l'ordre.
Un grand mystère de l'Humanité : pourquoi les esclaves défendent-ils la cause de ceux qui les asservissent ?
Il n'est pire bienfaiteur que celui qui a intérêt à nous vouloir du bien malgré nous.