03-06-2015, 15:22:42
Salut à tous !
En ces temps de playoffs et de bonne fortune, la qualification du CSP pour les prochaines échéances européennes est plus que jamais d'actualité.
Déjà qualifié pour l'Eurocup, le club limougeaud n'est plus qu'à quatre matchs du titre, et d'un qualification directe pour la plus grande compétition européenne, l'Euroleague.
Toutefois, le torchon brûle entre Jordi Bertomeu, patron de cette compétition, et la FIBA. Cette dernière, notamment par l'intermédiaire du Président de la FFBB Jean-Pierre Siutat, à fait savoir qu'elle serait prête à organiser sa propre compétition si les dirigeants de l'Euroleague continuent leur politique d'expansion sur des gros marchés uniquement.
Le sujet a été abordé hier par Jérôme Ostermann hier, et selon lui, les caisses de la FIBA étant pleines, elle serait parfaitement à même d'aller au bout de son idée.
D'après Fred Weis, le risque serait de créer une compétition au rabais, avec des grands clubs qui resteraient fidèles à l'Euroleague, et les autres, comme Limoges, qui joueraient une compétition de seconde zone.
Personnellement, je ne suis pas d'accord avec cette analyse, et ce pour deux raisons :
- d'abord, l'argument d'Ostermann me paraît valable : l'argent est le nerf de la guerre, et si la FIBA offre plus que l'Euroleague, les grandes équipes iront là où l'argent se trouve ;
- ensuite, parce qu'il y a déjà eu un précédent. Lors de la saison 2000-2001, la FIBA, alors en conflit avec l'ULEB, avait crée sa propre compétition, la Suproligue. Et lorsque l'on regarde le palmarès de cette compétition, le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'était pas "au rabais" : le Maccabi, le Pana, Efes Pilsen, le CSKA Moscou, l'ALBA Berlin, Ulker Istanbul, le Partizan Belgrade ou encore Sienne s'y sont affrontés.
Quoiqu'il en soit, cela pourrait être une bonne nouvelle pour des clubs comme Limoges, bien évidemment si ce projet reste viable à long terme, car cela pourrait être une nouvelle compétition basée sur des résultats purement sportifs.
A ce propos, on pourrait par exemple imaginer que les places attribuées à chaque pays le soient en fonction des résultats de leurs différentes équipes sur la scène européenne, comme c'est par exemple le cas en football avec le classement UEFA.
Des critères purement sportifs, donc, qui seraient beaucoup plus justes, et qui éviteraient différents scandales, tels que des invitations données uniquement parce que le club est celui d'une grande ville, voire des invitations pour plusieurs saisons, comme ce fut par exemple le cas pour Pau il y a quelques années.
Bref, il est temps que les Fédérations reprennent le contrôle des compétitions européennes, et ne suivent pas le sacro-saint modèle NBA de ligue privée et fermée, qui permet aux équipes d'être constamment qualifiées malgré de mauvais résultats.
Je propose donc de lancer le débat, notamment sur le fait de savoir si, selon vous, un tel projet (qui est apparemment vraiment dans les tuyaux d'après Siutat), pourrait être une bonne nouvelle pour le basket français en général, et pour le CSP en particulier.
En ces temps de playoffs et de bonne fortune, la qualification du CSP pour les prochaines échéances européennes est plus que jamais d'actualité.
Déjà qualifié pour l'Eurocup, le club limougeaud n'est plus qu'à quatre matchs du titre, et d'un qualification directe pour la plus grande compétition européenne, l'Euroleague.
Toutefois, le torchon brûle entre Jordi Bertomeu, patron de cette compétition, et la FIBA. Cette dernière, notamment par l'intermédiaire du Président de la FFBB Jean-Pierre Siutat, à fait savoir qu'elle serait prête à organiser sa propre compétition si les dirigeants de l'Euroleague continuent leur politique d'expansion sur des gros marchés uniquement.
Le sujet a été abordé hier par Jérôme Ostermann hier, et selon lui, les caisses de la FIBA étant pleines, elle serait parfaitement à même d'aller au bout de son idée.
D'après Fred Weis, le risque serait de créer une compétition au rabais, avec des grands clubs qui resteraient fidèles à l'Euroleague, et les autres, comme Limoges, qui joueraient une compétition de seconde zone.
Personnellement, je ne suis pas d'accord avec cette analyse, et ce pour deux raisons :
- d'abord, l'argument d'Ostermann me paraît valable : l'argent est le nerf de la guerre, et si la FIBA offre plus que l'Euroleague, les grandes équipes iront là où l'argent se trouve ;
- ensuite, parce qu'il y a déjà eu un précédent. Lors de la saison 2000-2001, la FIBA, alors en conflit avec l'ULEB, avait crée sa propre compétition, la Suproligue. Et lorsque l'on regarde le palmarès de cette compétition, le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'était pas "au rabais" : le Maccabi, le Pana, Efes Pilsen, le CSKA Moscou, l'ALBA Berlin, Ulker Istanbul, le Partizan Belgrade ou encore Sienne s'y sont affrontés.
Quoiqu'il en soit, cela pourrait être une bonne nouvelle pour des clubs comme Limoges, bien évidemment si ce projet reste viable à long terme, car cela pourrait être une nouvelle compétition basée sur des résultats purement sportifs.
A ce propos, on pourrait par exemple imaginer que les places attribuées à chaque pays le soient en fonction des résultats de leurs différentes équipes sur la scène européenne, comme c'est par exemple le cas en football avec le classement UEFA.
Des critères purement sportifs, donc, qui seraient beaucoup plus justes, et qui éviteraient différents scandales, tels que des invitations données uniquement parce que le club est celui d'une grande ville, voire des invitations pour plusieurs saisons, comme ce fut par exemple le cas pour Pau il y a quelques années.
Bref, il est temps que les Fédérations reprennent le contrôle des compétitions européennes, et ne suivent pas le sacro-saint modèle NBA de ligue privée et fermée, qui permet aux équipes d'être constamment qualifiées malgré de mauvais résultats.
Je propose donc de lancer le débat, notamment sur le fait de savoir si, selon vous, un tel projet (qui est apparemment vraiment dans les tuyaux d'après Siutat), pourrait être une bonne nouvelle pour le basket français en général, et pour le CSP en particulier.