14-03-2019, 12:10:55
hv63 a écrit :Moi, vu le comportement de l'équipe, que ce soit à l'automne dernier avec Milling ou que ce soit sur les derniers matchs chez Mickey ou en JE pour le coach actuel, j'ai bien du mal à savoir ce qu'a valu réellement Milling et ce que vaut réellement Péronnet.+1
La question du prolongement de Péronnet comme celle de l'éviction de Milling se pose effectivement au regard des résultats, mais les coachs ne peuvent pas faire grand chose quand les joueurs s'en foutent, ou plus précisément pensent d'abord à eux avant de penser à l'équipe. Choulet ni aucun autre n'échapperait à ce piège.
La seule façon de contrecarrer un tel état d'esprit, c'est de pouvoir se passer du ou des joueurs en question, soit en les évinçant de l'effectif ou en les mettant en tribune. La nocivité des gens qui ne jouent pas le jeu "du club" s'instille dans le quotidien.
Je ne suis pas en train de défendre Milling hier ou Péronnet aujourd'hui, mais je crois qu'il faut équilibrer les responsabilités, celle collective pour les joueurs, et individuelle pour les coachs et les joueurs.
Qui souhaiter au CSP ?
Après la période Forte (jusqu'à Bourgain) où il est notoire que TOUS les coachs ont été entravés dans leur travail par FF, on a vu que le cas Samuels trouve sa source dans une différence d'appréciation entre Milling et Bourgain sur la nécessité de le conserver. Et Samuels fait une mauvaise saison. Même cause, même effet donc que durant l'ère FF qui imposait des joueurs à ses entraineurs. Et ce problème n'est pas spécifique au CSP, ni au basket, mais au sport en général, et par extension, à toutes les situations d'encadrement : il vaut mieux choisir les personnes que l'on dirige au quotidien, et avoir la main sur le maintien de leur contrat de travail.
Bourgain, c'est le prolongement de la main de Forte. Il n'a pas été mis là par inadvertance. Si Bourgain reste, et peu importe ses compétences en matière de recrutement, les habitudes resteront, et tôt au tard, d'autres situations "à la Samuels" se reproduiront. Vous croyez qu'un Choulet cohabiterait bien avec un Bourgain ?
Je ne crois guère au rôle de directeur sportif qui "ferait les choix de joueurs" et confierait l'effectif choisi (totalement ou partiellement) à un coach. A partir du moment où le DS est le hiérarchique du coach, ce dernier devra toujours composer avec les "suggestions" du chef. Pour moi la bonne solution, c'est un directeur du personnel (pour l'aspect administratif et juridique des contrats) et un président qui donne au coach une enveloppe (masse salariale) pour faire son équipe (initiale plus coût des ruptures/changements/blessures en cours de saison), et ensuite, débrouille-toi pour tenir les objectifs convenus en début de saison. Le coach ne reçoit de l'aide que pour la négociation des contrats, pas pour le choix des joueurs.
Et si le coach décide de se séparer d'un joueur, c'est conciliation (président+coach+joueur+agent), et au final choix de poursuivre ou de rupture par le coach. A lui de voir comment il gère la suite, nouveau recrutement, intégration de jeune, conciliation réussie....
Bien sûr, il faut éviter de donner 3 francs 6 sous comme masse salariale, ou bien des objectifs insensés au regard des moyens donnés au coach. Ce que faisait Forte, qui mettait beaucoup trop de budget en réserve, pour se séparer du coach éventuellement et reconstituer un équipe ensuite en cours de saison. Logique d'avoir des réserves dans un club, mais pas au delà du nécessaire.
Au CSP, la priorité actuelle, c'est de redonner un pouvoir de décision à l'association CSP ELite (clan C. Forte contre clan Picot), car tout découle de là (notamment les nominations dans le club (le président). Et la saison prochaine aura toute les chances d'être bien pourrie si cela tarde au delà de mars 2019. Car bien plus que le coach, c'est surtout le recrutement des JFLs qui est en cours et urgent. Ou alors le CSP fera le choix tardif de 5 ou 6 JNFL de fort niveau et de 5 ou 6 JFL qui feront banquette et satisferont aux obligations de la ligue. Cette dernière situation serait celle d'une saison de transition ; ça peut marcher aussi.
Les ossatures avec 2 ou 3 JFL de très bon niveau son celles qui ont souvent abouti à des titres récemment. Cela risque fort de ne pas être possible l'an prochain au CSP.