Le top8, on perd 90% de nos espoirs théoriques d'y aller après la victoire face à Monaco à laquelle succède une défaite à Dijon. A ce moment-là, on sent que l'équipe ne peut résister à la tourmente.
Moi, malgré les 5 derniers mois, je n'ai pas de problème à dire que l'équipe m'a donné de belles émotions, bien plus rarement jusque début avril. J'ai même pensé début décembre que cela allait faire comme l'an passé une fois que Harper était monté en puissance, et cette année avec Jones. Comme supporter, j'ai pu y trouver mon compte jusqu'en janvier. Mais elle m'a aussi beaucoup déçu depuis cette date.
Mais c'est qui "l'équipe" ?
Elle m'a déçu donc parce qu'elle n'a jamais enrayé sa chute, sauf de rares mais brillants sursauts (Monaco et Met's), mais aussi par tant de ratages dans les grandes largeurs et longueurs :
- Parce les joueurs n'ont pas su ENSEMBLE produire le jeu qu'ils auraient dû, qu'ils n'ont pas su aller CONTRE ce qui d'évidence les conduisait à l'échec et le club avec. C'est autant une responsabilité individuelle que collective.
- Parce le coach n'a jamais réellement changé de braquet, de tactique pour proposer autre chose offensivement surtout. Toujours ces mêmes schémas éculés. Parce qu'il n'a su et pu amener avec lui ce groupe vers de meilleurs résultats en le faisant rebondir. Parce qu'il n'a pas su écarter ou contenir les excès d'individualismes qui ont tant couté à l'équipe. Parce que des joueurs ont préférés partir que de le servir et la cause du CSP avec lui.
- parce le DS n'a jamais mis publiquement en demeure joueurs et coachs du danger qui guettait, donnant l'impression d'un management en roue libre, sans incarnation ni autorité
- Parce que le président ... il y a un président au fait ?
- Parce que la distance et l'autonomie laissées par l'actionnaire ont montré combien la stratégie antérieure (hiver 21-22 et été 22) n'était pas la bonne en se séparant trop tôt des compétences de C. Palmer et en reconduisant un coach en lequel elle ne croyait pas. Erreur stratégique donc et incapacité à prendre des mesures correctives ensuite.
=> Au final, sportivement, on frise à 3-4 V près les PO avec un bon parcours en BCL, mais aussi on frise la relégation à 1 ou 2V près.
=> Au final, on a eu de supers moments et de terribles déceptions, pour finir la saison avec de réelles inquiétudes sur le maintien
=> Au final, on prend la meure d'un club qui, d'une logique de reconstruction après la déflagration financière de la Picot's team, puis le tunnel Covid, sort maintenant exsangue de maintes restructurations humaines internes et une base financière toujours (très) fragile même si meilleure qu'en 2019.
Enfin, avec ce qui se profile, on peut avoir les plus grandes réserves sur la capacité/compétences des dirigeants actuels à tenir la tête du CSP hors de l'eau financièrement et sportivement alors que se profilent à court et moyen terme un période forcément (très) difficile par l'indisponibilité de Beaublanc et des recettes qu'il amène.
Beaublanc à 6500 personnes avec le CSP en proB n'aura guère de sens.
A ce jour, c'est un peu le bilan et le ressenti que me donne le CSP.
Moi, malgré les 5 derniers mois, je n'ai pas de problème à dire que l'équipe m'a donné de belles émotions, bien plus rarement jusque début avril. J'ai même pensé début décembre que cela allait faire comme l'an passé une fois que Harper était monté en puissance, et cette année avec Jones. Comme supporter, j'ai pu y trouver mon compte jusqu'en janvier. Mais elle m'a aussi beaucoup déçu depuis cette date.
Mais c'est qui "l'équipe" ?
Elle m'a déçu donc parce qu'elle n'a jamais enrayé sa chute, sauf de rares mais brillants sursauts (Monaco et Met's), mais aussi par tant de ratages dans les grandes largeurs et longueurs :
- Parce les joueurs n'ont pas su ENSEMBLE produire le jeu qu'ils auraient dû, qu'ils n'ont pas su aller CONTRE ce qui d'évidence les conduisait à l'échec et le club avec. C'est autant une responsabilité individuelle que collective.
- Parce le coach n'a jamais réellement changé de braquet, de tactique pour proposer autre chose offensivement surtout. Toujours ces mêmes schémas éculés. Parce qu'il n'a su et pu amener avec lui ce groupe vers de meilleurs résultats en le faisant rebondir. Parce qu'il n'a pas su écarter ou contenir les excès d'individualismes qui ont tant couté à l'équipe. Parce que des joueurs ont préférés partir que de le servir et la cause du CSP avec lui.
- parce le DS n'a jamais mis publiquement en demeure joueurs et coachs du danger qui guettait, donnant l'impression d'un management en roue libre, sans incarnation ni autorité
- Parce que le président ... il y a un président au fait ?
- Parce que la distance et l'autonomie laissées par l'actionnaire ont montré combien la stratégie antérieure (hiver 21-22 et été 22) n'était pas la bonne en se séparant trop tôt des compétences de C. Palmer et en reconduisant un coach en lequel elle ne croyait pas. Erreur stratégique donc et incapacité à prendre des mesures correctives ensuite.
=> Au final, sportivement, on frise à 3-4 V près les PO avec un bon parcours en BCL, mais aussi on frise la relégation à 1 ou 2V près.
=> Au final, on a eu de supers moments et de terribles déceptions, pour finir la saison avec de réelles inquiétudes sur le maintien
=> Au final, on prend la meure d'un club qui, d'une logique de reconstruction après la déflagration financière de la Picot's team, puis le tunnel Covid, sort maintenant exsangue de maintes restructurations humaines internes et une base financière toujours (très) fragile même si meilleure qu'en 2019.
Enfin, avec ce qui se profile, on peut avoir les plus grandes réserves sur la capacité/compétences des dirigeants actuels à tenir la tête du CSP hors de l'eau financièrement et sportivement alors que se profilent à court et moyen terme un période forcément (très) difficile par l'indisponibilité de Beaublanc et des recettes qu'il amène.
Beaublanc à 6500 personnes avec le CSP en proB n'aura guère de sens.
A ce jour, c'est un peu le bilan et le ressenti que me donne le CSP.