03-06-2015, 17:55:07
Yann87 a écrit :Ce qui fait la beauté du sport, c?est le mérite, la progression, le dépassement de soi, et le fait qu'un petit puisse battre un grand pour devenir un grand, lui-aussi.Le beau concept que tu décris pose de graves problèmes à l'économie libérale qui souhaite gagner le plus d'argent en faisant prendre le maximum de risques à d'autres.
C'est ainsi que tous les championnats de foot aussi n'ont aujourd'hui aucun intérêt puisque les vainqueurs sont connus (4 en Angleterre, 1 ou 2 en Allemagne, 2 ou 3 en Italie, 2 au Pays-bas, 3 au Portugal, 2 en Espagne et désormais 3 ou voire 4 en France.
Il faut "sécuriser les investissements". Dixit Le président de la ligue de foot, interdisant désormais les 3 relégations en Ligue2
SÃCURISER LES INVESTISSEMENTS !
On n'est pas emmerdé pas ce concept quand on pas une thune ou presque.
Idem en rugby, pas tout a fait en hand, et surement en basket avant 10 ans.
Parfois un intrus vient perturber ce bel ordonnancement lié aux montants des budgets, mais ces mêmes budgets ne servent qu'à capter les meilleurs joueurs formés à bon compte dans les "petits" clubs, tout heureux de toucher quelques prébendes lors des transferts.
Ainsi les ZinZinvestisseurs sont tranquilles. En mettant les billes au bon endroit, les fruits de la corne d'abondance des droits TV retombe dans les bonnes poches.
Et nous, nous souhaiterions la même chose pour Limoges. Sauf qu'une métropole régionale isolée au milieu de la France, sauf à la transférer sur Bordeaux, ben voilà quoi, sur des critères financiers, on peut aller se faire voir.
Le délire du sport professionnel, ce sont les salaires déments servis à des sportifs alors que la "plus-value sociale" reste largement à démontrer. Ce faisant, seuls quelques clubs finissent pas jouer dans la MÃME cour ; celle supposée des "grands clubs". Je n'incrimine évidemment ces mêmes sportifs, qui ont bien raison de tirer partir de leur talent au plus haut prix, mais ce sont ceux qui les leur offre qui tue l'essence même du jeu d'abord, du sport ensuite.