Le remarquable et lucide éditorial (en français) du Guardian.
On ne défend pas ses idéaux en les démontant. LâEurope doit rester un lieu de liberté, de refuge et de résolution sans faille.
La défaite dâEI en Syrie ne fera pas totalement disparaître la menace de la violence djihadiste, mais elle constitue une étape indispensable pour avancer vers cet objectif. Cela nécessite sûrement une action militaire, mais cela ne signifie pas que lâOccident doive prendre en charge tous les combats. La reconquête de Sinjar au Nord de lâIrak, où EI a dû reculer vendredi dernier, est à ce propos pleine dâenseignements. La combinaison dâavions militaires américains dans le ciel et de combattants kurdes au sol sâest révélée décisive. Mais le cÅur de la réponse doit aussi être diplomatique.
Les pourparlers de Vienne samedi dernier ont rassemblé des protagonistes disparates, notamment la Russie, les USA, lâIran et lâArabie Saoudite. Il se peut quâaujourdâhui â dans la mesure où la Russie réalise que son soutien acharné à Bashar al-Assad se paie dâun lourd tribut â ces pays arrivent à se montrer enfin à la hauteur. Le moment est peut-être venu dâaligner des intérêts auparavants conflictuels. Nous exhortons les autorités de tous ces pays à saisir ce moment - au nom de la Syrie, au nom des innocents morts à Paris, au nom de notre avenir commun.
http://www.theguardian.com/commentisfree...are_btn_tw
On ne défend pas ses idéaux en les démontant. LâEurope doit rester un lieu de liberté, de refuge et de résolution sans faille.
La défaite dâEI en Syrie ne fera pas totalement disparaître la menace de la violence djihadiste, mais elle constitue une étape indispensable pour avancer vers cet objectif. Cela nécessite sûrement une action militaire, mais cela ne signifie pas que lâOccident doive prendre en charge tous les combats. La reconquête de Sinjar au Nord de lâIrak, où EI a dû reculer vendredi dernier, est à ce propos pleine dâenseignements. La combinaison dâavions militaires américains dans le ciel et de combattants kurdes au sol sâest révélée décisive. Mais le cÅur de la réponse doit aussi être diplomatique.
Les pourparlers de Vienne samedi dernier ont rassemblé des protagonistes disparates, notamment la Russie, les USA, lâIran et lâArabie Saoudite. Il se peut quâaujourdâhui â dans la mesure où la Russie réalise que son soutien acharné à Bashar al-Assad se paie dâun lourd tribut â ces pays arrivent à se montrer enfin à la hauteur. Le moment est peut-être venu dâaligner des intérêts auparavants conflictuels. Nous exhortons les autorités de tous ces pays à saisir ce moment - au nom de la Syrie, au nom des innocents morts à Paris, au nom de notre avenir commun.
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