13-07-2020, 09:27:48
Je partage l'avis de Jefferson sur la gestion de l'effectif.
Julbe est vraiment le gros ratage, prévisible selon certains, mais si on se place du côté de Palmer, ce choix n'était pas idiot. Revenons un peu plus de 1 an en arrière. Avril-mai 2019.
A ce stade, la nouvelle direction vient de reprendre le CSP et ne connaît pas encore la densité de mines laissées au m² par les précédents. Et à chaque pas qu'ils feront jusqu'à l'automne, il va leur en péter une sous les pieds. Entre les ambitions de recrutement du printemps et ce qui pourra et sera fait en août pour boucler l'effectif, à mon sens, ils ont dû refaire les calculs un paquet de fois.
Julbe présentait de l'intérêt <<dans les propos>> tenus en mai par le club : coach formateur, développement de jeunes joueurs.... De surcroit, Palmer, et par voie de conséquence, la direction du club, avaient confiance en lui. Et vu le bazar dans le club à cette date, qui n'aurait envie de reconstruire et travailler avec quelquâun en qui on a confiance. Cela se comprend très bien.
Seulement voilà , Julbe sortait de la naphtaline dans sa façon de coacher des pros, de surcroit dans un championnat qu'il ne connaissait pas. Le risque était important, Palmer l'a pris en privilégiant l'aspect humain. Et il s'est planté dans les grandes largeurs et longueurs. Reconnaissons simplement que le fait que Julbe soit un honnête homme a permis un départ pas trop coûteux. Mais quand même, ce fut une grosse erreur.
Et cette erreur de coach en a emporté d'autres : le problème du positionnement de Boutsiele en poste 4 en tout premier lieu. La gestion de M'Bala au rôle pas clair du tout, le (sur)rôle de Conklin et le positionnement d'Invernizzi dans le jeu. Enfin, au regard du type de jeu totalement soliste de Christon, il n'était pas évident que Varanauskas et Crusol arrivent à se positionner correctement. Là -dessus, on greffe méforme et blessure pour Sanford, et le sac est plein, et cela explique notre début de saison chaotique, sans revenir sur le coaching irréel en match de Julbe.
Les joueurs : Diagne et Mbala, l'idée était bonne ; mais voilà , si on y ajoute Crusol, ce sont alors 3 joueurs à finir de former !!! Si le coaching tient la route, c'est jouable, car les titulaires accompagnent, encadrent et font le taf. Mais vu les << Åufs brouillés>> qui servaient de tactique de jeu pour les titulaires, il est logique que les 3 sus-nommés se soient perdus.
Varanaukas : quand il reste 3 queues de cerises et 2 noyaux dans le porte-monnaie, cela ne peut aller bien loin pour boucler l'effectif. Varanauskas a été honorable dans son "travail", a fait de son mieux sur des responsabilités qui le dépassaient, sans consigne bien claire. Comme dit plus haut, aurait pu mieux faire si mieux coaché, ce qui vaut aussi pour Crusol.
Les remplaçants :
- Brown : Qui trouve à redire sur ce choix ? Pas grand monde, et sur ce forum, nous sommes nombreux à penser que s'il était revenu au CSP cette saison, nous l'aurions vu d'un bon Åil.
- Stoll : joueur en fin de carrière (qui fut correcte), arrivée en petite forme, modeste défenseur, alors que le bazar du coaching battait son plein et n'allait pas tarder à emporter Julbe. Une motivation incertaine plus fondée sur le contrat d'après. Recruté sur quelle base financière ? Un peu décevant donc, plus sur ce que le joueur a produit que sur son choix.
- Nelson : un gros CV pour finir la saison... qui n'alla pas au bout. Un bon joueur de basket, assurément. A voir cette saison.
Au final, c'est bien le choix de Julbe par Palmer qui fut le plus problématique, même si selon moi, il fut compréhensible.
Cela ne l'excuse pas pour autant.
Cette année, pour des raisons pas clairement explicitées par Palmer, on a de nombreux contrats pluriannuels. Cela présente des risques, pas anodins, et déjà relevés par certains. Des avantages aussi, qu'on espère voir rapidement avec un début de saison réussi. Certes, on a des joueurs qui semblent "sains" dans leur tête. Certes on a un coach jeune et peu expérimenté, mais qui, sans être génial, développe une tactique de jeu cohérente (pour ce que l'on a vu jusque-là ).
Au final, cela donne envie d'encourager et supporter. Cela peut marcher, et même plutôt bien. Reste l'inconnue << Corona >> et toutes ses conséquences sur la saison à venir.
Remarques : Et puis, les psychodrames à répétition des années précédentes, les nombreux conflits de personnes, les déclarations purement provocatrices et polémiques, les coups d'éclat et les coups de gueule, merci bien.
Julbe est vraiment le gros ratage, prévisible selon certains, mais si on se place du côté de Palmer, ce choix n'était pas idiot. Revenons un peu plus de 1 an en arrière. Avril-mai 2019.
A ce stade, la nouvelle direction vient de reprendre le CSP et ne connaît pas encore la densité de mines laissées au m² par les précédents. Et à chaque pas qu'ils feront jusqu'à l'automne, il va leur en péter une sous les pieds. Entre les ambitions de recrutement du printemps et ce qui pourra et sera fait en août pour boucler l'effectif, à mon sens, ils ont dû refaire les calculs un paquet de fois.
Julbe présentait de l'intérêt <<dans les propos>> tenus en mai par le club : coach formateur, développement de jeunes joueurs.... De surcroit, Palmer, et par voie de conséquence, la direction du club, avaient confiance en lui. Et vu le bazar dans le club à cette date, qui n'aurait envie de reconstruire et travailler avec quelquâun en qui on a confiance. Cela se comprend très bien.
Seulement voilà , Julbe sortait de la naphtaline dans sa façon de coacher des pros, de surcroit dans un championnat qu'il ne connaissait pas. Le risque était important, Palmer l'a pris en privilégiant l'aspect humain. Et il s'est planté dans les grandes largeurs et longueurs. Reconnaissons simplement que le fait que Julbe soit un honnête homme a permis un départ pas trop coûteux. Mais quand même, ce fut une grosse erreur.
Et cette erreur de coach en a emporté d'autres : le problème du positionnement de Boutsiele en poste 4 en tout premier lieu. La gestion de M'Bala au rôle pas clair du tout, le (sur)rôle de Conklin et le positionnement d'Invernizzi dans le jeu. Enfin, au regard du type de jeu totalement soliste de Christon, il n'était pas évident que Varanauskas et Crusol arrivent à se positionner correctement. Là -dessus, on greffe méforme et blessure pour Sanford, et le sac est plein, et cela explique notre début de saison chaotique, sans revenir sur le coaching irréel en match de Julbe.
Les joueurs : Diagne et Mbala, l'idée était bonne ; mais voilà , si on y ajoute Crusol, ce sont alors 3 joueurs à finir de former !!! Si le coaching tient la route, c'est jouable, car les titulaires accompagnent, encadrent et font le taf. Mais vu les << Åufs brouillés>> qui servaient de tactique de jeu pour les titulaires, il est logique que les 3 sus-nommés se soient perdus.
Varanaukas : quand il reste 3 queues de cerises et 2 noyaux dans le porte-monnaie, cela ne peut aller bien loin pour boucler l'effectif. Varanauskas a été honorable dans son "travail", a fait de son mieux sur des responsabilités qui le dépassaient, sans consigne bien claire. Comme dit plus haut, aurait pu mieux faire si mieux coaché, ce qui vaut aussi pour Crusol.
Les remplaçants :
- Brown : Qui trouve à redire sur ce choix ? Pas grand monde, et sur ce forum, nous sommes nombreux à penser que s'il était revenu au CSP cette saison, nous l'aurions vu d'un bon Åil.
- Stoll : joueur en fin de carrière (qui fut correcte), arrivée en petite forme, modeste défenseur, alors que le bazar du coaching battait son plein et n'allait pas tarder à emporter Julbe. Une motivation incertaine plus fondée sur le contrat d'après. Recruté sur quelle base financière ? Un peu décevant donc, plus sur ce que le joueur a produit que sur son choix.
- Nelson : un gros CV pour finir la saison... qui n'alla pas au bout. Un bon joueur de basket, assurément. A voir cette saison.
Au final, c'est bien le choix de Julbe par Palmer qui fut le plus problématique, même si selon moi, il fut compréhensible.
Cela ne l'excuse pas pour autant.
Cette année, pour des raisons pas clairement explicitées par Palmer, on a de nombreux contrats pluriannuels. Cela présente des risques, pas anodins, et déjà relevés par certains. Des avantages aussi, qu'on espère voir rapidement avec un début de saison réussi. Certes, on a des joueurs qui semblent "sains" dans leur tête. Certes on a un coach jeune et peu expérimenté, mais qui, sans être génial, développe une tactique de jeu cohérente (pour ce que l'on a vu jusque-là ).
Au final, cela donne envie d'encourager et supporter. Cela peut marcher, et même plutôt bien. Reste l'inconnue << Corona >> et toutes ses conséquences sur la saison à venir.
Remarques : Et puis, les psychodrames à répétition des années précédentes, les nombreux conflits de personnes, les déclarations purement provocatrices et polémiques, les coups d'éclat et les coups de gueule, merci bien.