28-11-2016, 11:47:33
Sebaravis a écrit :Ãt puis ...BonaToto a écrit :spit a écrit :Forté s'est encore ridiculisé avec ses déclarations d'avant match !!! Mais put***, c'est quand qu'il va la fermer et laisser travailler les joueurs tranquillement.Quelles déclarations ?
Et Dule qui les assassine alors que c'est bien lui qui est allé les chercher.
hv63 a écrit :On le sait, Frédéric Forte, vainqueur de la Coupe des clubs champions 1993, nâa pas sa langue dans sa poche. Le président du CSP le démontre encore aujour- dâhui à la veille dâOrléans - Limoges. Son avis sur lâOLB vaut le détourâ¦
Entretien
Limoges se déplace demain à Orléans. Comment voyez-vous ce match ?
On se méfie d'Orléans dans le Limousin ? Oui, on s'en méfie. J'ai vu deux premiers matches d'Orléans compliqués face à des équipes qui vont jouer le haut de tableau (Chalon et Nanterre). Derrière, il y a une très grosse perf' face à Strasbourg et un match perdu face à Antibes, une équipe cohérente et intéressante. L'équipe d'Orléans est en train de monter. Ãa joue bien au basket, comme d'habitude. Il y a des vrais points forts malgré le fait que le club se cherche un second souffle après pratiquement dix ans où il a été porté par le projet d'une grande salle. Je ne vais pas dire qu'il a vécu au-dessus de ses moyens, mais il y avait une dynamique incroyable qui s'était créée autour du maire et d'une nouvelle salle. Mais, on sait comment ça s'est fini. Après un tel coup d'arrêt, c'est difficile de pouvoir repartir et reconstruire. D'autant que je ne sais pas si je dois le dire maisâ¦
Si, dites-le.
Et bien, Orléans est un club au moins aussi compliqué en interne qu'en externe. Il y a la moitié des gens en interne qui veut la peau de l'autre moitié. Ãa transpire tellement aujourd'hui. Toute la France du basket en parle. à un moment, ça en devient même un peu risible. Donc, on se demande si tout le monde est derrière son équipe. On a l'impression qu'il y a la moitié du club qui applaudit quand il y a victoire face à Strasbourg et l'autre moitié qui se gratte la tête en se disant : "Oh mâ¦". C'est lourd. De l'extérieur, c'est lourd. Malgré tout, il y a de quoi faire, des compétences à peu près partout.
A Orléans, "ça joue bien au basket, comme d'habitude"
FRÃDÃRIC FORTE (Président du Limoges Cercle Saint-Pierre)
Des exemples ? Et bien, il n'y a pas beaucoup de clubs aujourd'hui capables de retenir un joueur qui est demandé en ACB (Antoine Eïto avait la possibilité à l'intersaison de rejoindre la ligue espagnole). Il n'y a pas beaucoup de clubs qui ont un homme comme Nicolas Raimbault. Qui connaît aussi bien le basket tant professionnel qu'au niveau associatif (il a été DTN adjoint) et il a formé toute la nouvelle génération de coaches comme Laurent Pluvy, Fred Fauthoux⦠Il les a tous formés ! Après, bon, ce n'est pas à moi de le dire, mais on sent que cette situation nauséabonde tout autour du club ne permet ni au coach ni au staff de travailler tranquillement. Il faut se remettre de l'énorme engouement qu'il y a eu autour d'Orléans. Et, malgré tout ça, ils se débrouillent sacrément bien sur le terrain. Ils font des choses extrêmement cohérentes, avec une équipe équilibrée, avec un budget nettement moindre que celui des années précédentes. Il faut que tout le monde garde la tête froide : le coach, les joueurs, le directoire, le président, le maire. Parce que c'est une nouvelle construction, un nouveau cycle. Il faudra un, deux ou trois ans avant que de nouvelles choses se décantent.
Dans votre carrière, vous avez beaucoup gagné. Quelle est la différence entre gagner des titres en tant que joueur et en tant que président ?
Quand on est joueur, on est acteur, donc on décide. Que d'une partie mais quand même. Quand on est président, on est spectateur. Ni plus ni moins. Donc, forcément, c'est plus stressant parce qu'on n'a aucune influence sur le résultat. On subit les matches, la pression. Et pour moi, en tant qu'ancien acteur du basket, c'est encore plus dur parce que je me dis « mais pourquoi il n'a pas fait la passe » ou autre. Ãa rajoute de la frustration.
à Limoges, vous avez annoncé le maintien cette saison (2 victoires et 2 défaites pour le moment), c'était une formule ou vous le pensez vraiment ?
Je le pense sincèrement. C'est ma conviction personnelle. On peut me reprocher mon franc-parler mais on ne peut pas me dire que dans le même temps je mens pour faire de la com'.
PRO A
Â
A ORLÃANS, LA CRISE INTERNE EST TOUJOURS PLUS PROFONDE
Pierre Vincent OLB
Crédit photo : Sébastien Léger
L'ambiance est encore très tendue à l'Orléans Loiret Basket.
Sans Antoine Eïto, Abdel Kader Sylla ni Kyle McAlarney, l'Orléans Loiret Basket est parvenu à décrocher la victoire vendredi soir chez le Paris-Levallois au terme d'un très gros combat (51-53).
L'OLB compte ainsi quatre victoires après dix journées, un bilan honorable au vu du contexte orléanais. Et pourtant, les dirigeants semblent plus motivés que jamais à l'idée de se séparer de Pierre Vincent, en conflit ouvert depuis de longs mois avec le président Laurent Lhomme.
Ce dernier aurait fait venir un huissier de justice de façon à attester l'absence de Pierre Vincent lors d'une séance d'entraînement facultative, un motif de licenciement pour faute grave selon les dirigeants.
De son côté, Pierre Vincent réclamerait la prolongation de Georgi Joseph, nécessaire pour l'équilibre de l'équipe au vu des difficultés d'Ahmad Nivins à retrouver son niveau de jeu après une saison blanche (4,9 points à 45,7% de réussite aux tirs et 2,1 rebonds pour 4,6 d'évaluation en 15 minutes). Mais les dirigeants du club feraient attendre le poste 5 All-Star qui pourrait ainsi rebondir ailleurs, affaiblissant un peu plus l'équipe.
L'ambiance est donc compliquée à l'OLB avec d'un côté les dirigeants et de l'autre Pierre Vincent et son équipe, qui a pris position en faveur de son coach, hormis le sulfureux mais talentueux Micah Downs. Pas idéal pour réussir les objectifs, à savoir une qualification en playoffs.
par @GabrielPJ_
27 novembre 2016 Ã 12:07