18-03-2025, 10:04:43
Ce que m'inspire la lecture de "la nuit des français", chaque jour :
A bien y réfléchir, vu comment cela se passe la plupart du temps, c'est à se demander à quelle hauteur il faut être drafté. Entre les clubs pourris et/ou mal coachés qui récupèrent de bons joueurs pour ne rien en faire et ceux mieux organisés qui laissent de bons joueurs sur le banc parce qu'ils en ont de meilleurs que ceux (jeunes) qu'ils viennent de recruter, c'est donc bien aléatoire et rarement le ticket gagnant que cette draft. Et cela 50 fois chaque année.
Surtout, tu ne choisis rien. Et tu risque d'aller dans un club que tu ne veux surtout pas (être coaché par Thibodeau par exemple en restant sur le banc). Reste l'argent, et encore, cela ne remplit pas une vie de sportif ... Ou ne devrait pas.
Bien sûr, Wemby semble un contre exemple, puisque l'équipe se construit (lentement) autour de lui, mais pour Risacher, c'est déjà bien moins folichon même s'il joue. Quant aux autres, la plupart, qui ont été formés en Europe du moins, c'est juste une phrase sur un CV : j'ai été drafté à la ... place.
Avec des effectifs aussi riche en nombre, ne pas être capable d'avoir des équipes performantes tout au long de la saison et tout au long d'un match, avoir des gars qui se tapent plus de 70 matchs à plus de 30-35 minutes/match alors que d'autres font tourner les serviettes, c'est juste n'importe quoi.
Autre chose qui est en train de nuire au basket et pas qu'aux USA : le tir à 3 points. En NBA, c'est la moitié des actions en moins de 3 passes et shoot lointain. Comme l'adresse de tous les joueurs augmente, intérieurs compris, bien des équipes préfèrent arroser de loin que de construire un jeu pour finir dessous. Cette survalorisation du tir de loin influe sur le jeu. On voit les joueurs faire des aller-retour sur le terrain quasiment sans poser le jeu d'un côté ou de l'autre.
Et pourtant, il y a de sacré basketteurs ! ... pour un jeu souvent bien pauvre.
Au foot ou au rugby, peu importe comment tu marques et qui marque, cela vaut 1 pt ou 5 pts. Si demain, les pénalités ne valaient que 2 voire 1 pt, il y en aurait 40 / match. Si on les porte à 4, il y en aurait sans doute bien moins. Si on met les buts hors surface de réparation à 1,5 ou 2 pts, on en verra des joueurs frapper de loin. Et si on mets le but à 3 pts s'il est marqué dans les 6,5m, les joueurs tenteront d'entrer dans le but avec le ballon.
Je crois que l'aménagement des règles doit suivre ce que les joueurs/coachs en font, bien plus souvent que cela ne se fait actuellement.
A bien y réfléchir, vu comment cela se passe la plupart du temps, c'est à se demander à quelle hauteur il faut être drafté. Entre les clubs pourris et/ou mal coachés qui récupèrent de bons joueurs pour ne rien en faire et ceux mieux organisés qui laissent de bons joueurs sur le banc parce qu'ils en ont de meilleurs que ceux (jeunes) qu'ils viennent de recruter, c'est donc bien aléatoire et rarement le ticket gagnant que cette draft. Et cela 50 fois chaque année.
Surtout, tu ne choisis rien. Et tu risque d'aller dans un club que tu ne veux surtout pas (être coaché par Thibodeau par exemple en restant sur le banc). Reste l'argent, et encore, cela ne remplit pas une vie de sportif ... Ou ne devrait pas.
Bien sûr, Wemby semble un contre exemple, puisque l'équipe se construit (lentement) autour de lui, mais pour Risacher, c'est déjà bien moins folichon même s'il joue. Quant aux autres, la plupart, qui ont été formés en Europe du moins, c'est juste une phrase sur un CV : j'ai été drafté à la ... place.
Avec des effectifs aussi riche en nombre, ne pas être capable d'avoir des équipes performantes tout au long de la saison et tout au long d'un match, avoir des gars qui se tapent plus de 70 matchs à plus de 30-35 minutes/match alors que d'autres font tourner les serviettes, c'est juste n'importe quoi.
Autre chose qui est en train de nuire au basket et pas qu'aux USA : le tir à 3 points. En NBA, c'est la moitié des actions en moins de 3 passes et shoot lointain. Comme l'adresse de tous les joueurs augmente, intérieurs compris, bien des équipes préfèrent arroser de loin que de construire un jeu pour finir dessous. Cette survalorisation du tir de loin influe sur le jeu. On voit les joueurs faire des aller-retour sur le terrain quasiment sans poser le jeu d'un côté ou de l'autre.
Et pourtant, il y a de sacré basketteurs ! ... pour un jeu souvent bien pauvre.
Au foot ou au rugby, peu importe comment tu marques et qui marque, cela vaut 1 pt ou 5 pts. Si demain, les pénalités ne valaient que 2 voire 1 pt, il y en aurait 40 / match. Si on les porte à 4, il y en aurait sans doute bien moins. Si on met les buts hors surface de réparation à 1,5 ou 2 pts, on en verra des joueurs frapper de loin. Et si on mets le but à 3 pts s'il est marqué dans les 6,5m, les joueurs tenteront d'entrer dans le but avec le ballon.
Je crois que l'aménagement des règles doit suivre ce que les joueurs/coachs en font, bien plus souvent que cela ne se fait actuellement.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.