25-01-2025, 16:57:56
Le bilan de Palmer fait par Dacounato rassemble à peu près tout ce qui a déjà été dit ici et il faut effectivement reprendre toutes ses décisions une à une une, mais beaucoup sont la déclinaison de 2 ou 3 choix initiaux et d'un contexte assez délétère quand ils ont été faits..
- Autant qu'il m'en souvient, Peluhet (ou Palmer) ont fait état initialement d'une diminution de 100k€ de la MS 23-24. Puis ce fut 10% pour arriver à 1,404 M€. Rien à reprocher de plus à l'un (c'est son argent) ou à l'autre (il fait avec ce qu'on lui donne), mais outre un contexte sportif désastreux à la prise de fonction de Palmer, cette diminution contraint de fait le CSP à constituer une équipe avec très peu, ce qui n'a pas été le cas depuis plus de 20 ans. Le CSP était toujours dans la moitié haute des budgets de la ligue.
- Recruter pour quoi faire ? Le maintien ! C'est ce qui a été dit dès le départ. Mais dès le départ aussi, on entend parler d'un plan à 3 ans pour ramener le CSP au plus haut. Autrement dit, Peluhet, quand il recrute Palmer, il lui donne sa vision de ce que doit devenir le CSP : se maintenir, se développer, revenir en haut de l'affiche. Et donc Palmer se doit de voir "loin" pour répondre à cette demande.
- En premier lieu, Palmer a su garder les 3 joueurs sous contrat (Lang, Chassang et Beaufort). Personne ne peut lui reprocher cette négociation, notamment celle pour Lang quand on sait que lui-même se disait déjà parti. C'est tout de même une 1ère décision heureuse. En second lieu, le club (si ce n'est Palmer seul) décide de conserver JM Dupraz comme coach et qui a encore 1 an de contrat. Pour le maintien, cela peut s'entendre, même si de nombreux supporters ont décrié ce choix. Mais est-ce le bon coach pour la stratégie qu'il va adopter ?
- A ce stade, Palmer a 1 coach et 3 joueurs dans son effectif, et il a "mangé" à peu près 1/3 de la MS. Il faut donc trouver le reste de l'équipe. Et là, on ne sait pas par quels raisonnements Palmer décide d'adopter une stratégie hasardeuse et risquée : recruter beaucoup de jeunes joueurs, peu ou pas du tout expérimentés LNB élite, avec des contrats longs. Et cela a pour immédiate conséquence de diluer la MS pour chaque joueur. Dès le départ, certains disent leur étonnement quand on sait combien cette ligue est dure. Il y faut de l'expérience, et de l'enthousiasme à la bonne dose. Non seulement les joueurs recrutés vont être nombreux, mais en plus, 2 ou 3 d'entre sont discutables.
Sur la base de la création de leur TOPIC, voici les dates :
- 7/7 Tanner (poste3) => prêté à Roanne
- 13/7 Baptiste (poste 4)
- 15/7 Amsellem (2e meneur)
- 17/7 Guissé (poste 2-3)
- 18/7 Osborne (poste 4)
- 2/8 Bouzidi (3e meneur)
- 5/8 Terry (4e meneur)
- 7/8 Bluiett (poste 2-3)
- 9/8 Diarra (poste 5-4)
Dans cette liste, elle est où l’expérience que requiert l’élite ? A part Bluiett (30 ans) et vaguement Osborne (26 ans), je ne vois pas. Certes, la valeur n’attend pas le nombre des années. Mais pas toujours. On le voit pour Guissé et Amsellem a qui il a fallu au moins 1/2 saison pour commencer à sortir des performances dignes de l’élite pour le 1er, et le 2e est désormais assez régulièr avec un niveau en élévation.
- Terry : et bien ce n'est pas ce que je reprocherais le plus à Palmer. Typiquement un pari qui se tente. Un rookie NBA qui tente de se relancer. Pour faire ce pari surtout, il ne faut pas en avoir tenté autant avant. L'erreur, ce n'est donc pas de tenter Terry, mais de tenter Terry quand tu as déjà sous contrat Beaufort, Amsellem et Bouzidi ! Mais tous ces paris sont la déclinaison de la stratégie initiale de dilution/développeùent. Trop de meneurs (4), pas assez d'expérience (Amsellem, Guissé, Bouzidi), un gros pari (Terry), pas assez de référence pour Osborne, les paris plutôt réussis pour Diarra et Baptiste, et Bluiet plutôt convenable même si irrégulier.
Admettons que le choix de développer les jeunes joueurs soit aussi un « pari » sur l’avenir demandé par Peluhet. Mais Dupraz est-il le coach qui va permettre cela à court terme ? Retour au point de départ : avoir gardé ce coach est-il une idée compatible avec la stratégie que l’on veut mettre en place ? Pour Guissé, la réponse est claire : raté !
C’est là que Palmer s’est embrouillé (tout seul ?) en traitant simultanément des priorités qui ne peuvent l’être, voire qui sont antagonistes. Le maintien, tu ne peux pas le faire avec une moyenne d’âge de 25 ans dont la moitié de l’effectif ne connaît pas le championnat ni le niveau. Assurer le maintien et instiller un dose de développement semblait compatible. Là, on tente du développement en espérant le maintien !
- Lang, Beaufort, Chassang et Bouzidi ont joué en LNB élite
- Amsellem, Guissé ne la connaissent pas (ils jouaient en proB)
- Bluiett et Osborne ne connaissent pas la LNB, Terry et Diarra pas le basket FIBA
Et puis, ce que l’on rabâche sans cesse depuis l’été dernier : l’argent. (celui de Peluhet, soyons clair)
Je serais curieux de connaître la comparaison qui sera faite pour la MS de 25-26 avec celle de 24-25. Car au final, les 1,404M€ de l’été 2024 auront grossi, et pas qu’un peu vu ce qui se dessine. Il faudra sans doute y inclure les indemnités pour JM Dupraz, le buy out de Boum (70k€), le salaire sans doute sensiblement plus élevé pour le remplacement d’Osborne, celui d’un 3e ajustement d’effectif même si pas annoncé pour l’instant, et enfin, qui sait, un nouveau coach. Larkas, c’est pour 3 matchs il me semble.
Si d’aventure on atteint ou dépasse les 1,6M€, cela veut dire que le choix de Peluhet de la limiter à 1,404 M€ au départ n’était pas le bon au regard des objectifs à court/moyen terme demandés à Palmer. Ou alors Palmer n’a pas mis la bonne stratégie en face d’une MS de 1,404M€.
C’est cette seconde hypothèse qui tient la route pour moi.
Palmer a 5 semaines devant lui (28/02/25) pour redresser la barre du navire CSP qui tangue et roule dangereusement. On va bien voir ce qu’il décidera, en impliquant ou pas sa direction ou son actionnaire. Sa marge d’erreur est très faible tant certains des choix qu’il a faits sont douteux.
- Autant qu'il m'en souvient, Peluhet (ou Palmer) ont fait état initialement d'une diminution de 100k€ de la MS 23-24. Puis ce fut 10% pour arriver à 1,404 M€. Rien à reprocher de plus à l'un (c'est son argent) ou à l'autre (il fait avec ce qu'on lui donne), mais outre un contexte sportif désastreux à la prise de fonction de Palmer, cette diminution contraint de fait le CSP à constituer une équipe avec très peu, ce qui n'a pas été le cas depuis plus de 20 ans. Le CSP était toujours dans la moitié haute des budgets de la ligue.
- Recruter pour quoi faire ? Le maintien ! C'est ce qui a été dit dès le départ. Mais dès le départ aussi, on entend parler d'un plan à 3 ans pour ramener le CSP au plus haut. Autrement dit, Peluhet, quand il recrute Palmer, il lui donne sa vision de ce que doit devenir le CSP : se maintenir, se développer, revenir en haut de l'affiche. Et donc Palmer se doit de voir "loin" pour répondre à cette demande.
- En premier lieu, Palmer a su garder les 3 joueurs sous contrat (Lang, Chassang et Beaufort). Personne ne peut lui reprocher cette négociation, notamment celle pour Lang quand on sait que lui-même se disait déjà parti. C'est tout de même une 1ère décision heureuse. En second lieu, le club (si ce n'est Palmer seul) décide de conserver JM Dupraz comme coach et qui a encore 1 an de contrat. Pour le maintien, cela peut s'entendre, même si de nombreux supporters ont décrié ce choix. Mais est-ce le bon coach pour la stratégie qu'il va adopter ?
- A ce stade, Palmer a 1 coach et 3 joueurs dans son effectif, et il a "mangé" à peu près 1/3 de la MS. Il faut donc trouver le reste de l'équipe. Et là, on ne sait pas par quels raisonnements Palmer décide d'adopter une stratégie hasardeuse et risquée : recruter beaucoup de jeunes joueurs, peu ou pas du tout expérimentés LNB élite, avec des contrats longs. Et cela a pour immédiate conséquence de diluer la MS pour chaque joueur. Dès le départ, certains disent leur étonnement quand on sait combien cette ligue est dure. Il y faut de l'expérience, et de l'enthousiasme à la bonne dose. Non seulement les joueurs recrutés vont être nombreux, mais en plus, 2 ou 3 d'entre sont discutables.
Sur la base de la création de leur TOPIC, voici les dates :
- 7/7 Tanner (poste3) => prêté à Roanne
- 13/7 Baptiste (poste 4)
- 15/7 Amsellem (2e meneur)
- 17/7 Guissé (poste 2-3)
- 18/7 Osborne (poste 4)
- 2/8 Bouzidi (3e meneur)
- 5/8 Terry (4e meneur)
- 7/8 Bluiett (poste 2-3)
- 9/8 Diarra (poste 5-4)
Dans cette liste, elle est où l’expérience que requiert l’élite ? A part Bluiett (30 ans) et vaguement Osborne (26 ans), je ne vois pas. Certes, la valeur n’attend pas le nombre des années. Mais pas toujours. On le voit pour Guissé et Amsellem a qui il a fallu au moins 1/2 saison pour commencer à sortir des performances dignes de l’élite pour le 1er, et le 2e est désormais assez régulièr avec un niveau en élévation.
- Terry : et bien ce n'est pas ce que je reprocherais le plus à Palmer. Typiquement un pari qui se tente. Un rookie NBA qui tente de se relancer. Pour faire ce pari surtout, il ne faut pas en avoir tenté autant avant. L'erreur, ce n'est donc pas de tenter Terry, mais de tenter Terry quand tu as déjà sous contrat Beaufort, Amsellem et Bouzidi ! Mais tous ces paris sont la déclinaison de la stratégie initiale de dilution/développeùent. Trop de meneurs (4), pas assez d'expérience (Amsellem, Guissé, Bouzidi), un gros pari (Terry), pas assez de référence pour Osborne, les paris plutôt réussis pour Diarra et Baptiste, et Bluiet plutôt convenable même si irrégulier.
Admettons que le choix de développer les jeunes joueurs soit aussi un « pari » sur l’avenir demandé par Peluhet. Mais Dupraz est-il le coach qui va permettre cela à court terme ? Retour au point de départ : avoir gardé ce coach est-il une idée compatible avec la stratégie que l’on veut mettre en place ? Pour Guissé, la réponse est claire : raté !
C’est là que Palmer s’est embrouillé (tout seul ?) en traitant simultanément des priorités qui ne peuvent l’être, voire qui sont antagonistes. Le maintien, tu ne peux pas le faire avec une moyenne d’âge de 25 ans dont la moitié de l’effectif ne connaît pas le championnat ni le niveau. Assurer le maintien et instiller un dose de développement semblait compatible. Là, on tente du développement en espérant le maintien !
- Lang, Beaufort, Chassang et Bouzidi ont joué en LNB élite
- Amsellem, Guissé ne la connaissent pas (ils jouaient en proB)
- Bluiett et Osborne ne connaissent pas la LNB, Terry et Diarra pas le basket FIBA
Et puis, ce que l’on rabâche sans cesse depuis l’été dernier : l’argent. (celui de Peluhet, soyons clair)
Je serais curieux de connaître la comparaison qui sera faite pour la MS de 25-26 avec celle de 24-25. Car au final, les 1,404M€ de l’été 2024 auront grossi, et pas qu’un peu vu ce qui se dessine. Il faudra sans doute y inclure les indemnités pour JM Dupraz, le buy out de Boum (70k€), le salaire sans doute sensiblement plus élevé pour le remplacement d’Osborne, celui d’un 3e ajustement d’effectif même si pas annoncé pour l’instant, et enfin, qui sait, un nouveau coach. Larkas, c’est pour 3 matchs il me semble.
Si d’aventure on atteint ou dépasse les 1,6M€, cela veut dire que le choix de Peluhet de la limiter à 1,404 M€ au départ n’était pas le bon au regard des objectifs à court/moyen terme demandés à Palmer. Ou alors Palmer n’a pas mis la bonne stratégie en face d’une MS de 1,404M€.
C’est cette seconde hypothèse qui tient la route pour moi.
Palmer a 5 semaines devant lui (28/02/25) pour redresser la barre du navire CSP qui tangue et roule dangereusement. On va bien voir ce qu’il décidera, en impliquant ou pas sa direction ou son actionnaire. Sa marge d’erreur est très faible tant certains des choix qu’il a faits sont douteux.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.