25-08-2024, 10:32:50
(24-08-2024, 18:52:30)juju87 a écrit : Pour la question des jeunes ça rejoint un peu ce que je disais il y a quelques jours. C’est quoi un projet jeune ? Est-ce que c’est acheter les jeunes ou les former ? Là on achète des jeunes déjà établis dans les divisons inférieures pour les faire progresser davantage sur un projet de 3 ans. Certains réussiront d’autres pas c’est le projet de palmer pour avoir une base solide de JFL à moindre coût hors lang et chassang. Si réellement on veut faire un projet jeune on doit former et mettre plus de moyens sur le centre de formation dans tous les domaines. Là on est plus dans un projet de restructuration du club sur 3 ans avec des jeunes JFL. Je ne crois pas que ce genre de projet peut perdurer avec le temps surtout si tu joues l’Europe. Il s’agit ici d’un contexte bien particulier.Recruter des jeunes à 15-16 ans ou bien achever de former, ou plus précisément "professionnaliser" des jeunes de 18-20 ans, je suis de moins en moins convaincu par la 1ère option. Sans même parler que le CSP n'a jamais réussi cela par le passé, élément qui ne constitue pas une preuve qu'il ne puisse réussir à l'avenir.
En effet, en formant depuis très jeune, rien n'exclut que ces mêmes jeunes n'aient l'idée (fort logique) de se rêver aux USA, avec 2 possibilités pour les meilleurs :
- la draft pour les meilleurs comme Risacher et les autres par exemple ....)
- la formation universitaire comme pour Carrère et notre Diarra par exemple pour rester au CSP
=> La draft peut rapporter un certaine somme qui en aucun cas ne révolutionne les finances d'un club. Pour Doumbouya, le montant global fut de 500 k€ et seule une modeste partie revint au CSP (Bourgain s'est gavé là dessus aussi). Et 500k€, cela ne change pas durablement un club à supposer qu'il les touche en totalité.
=> l'exode vers les universités américaines va se renforcer dans la mesure où celles-ci vont devoir/pouvoir "payer" les joueurs en NCAA, et au-delà du symbolique. Prenons Carrère qui part à Stanford (et ce n'est pas rien comme université). Il pourrait en ressortir avec un diplôme avec ce nom, performer comme basketteur pour revenir peut être ensuite en France ou Europe. Qui peut lui en tenir rigueur d'avoir fait un tel choix ? Car même si Palmer comptait sur lui cette saison pour entamer sa professionnalisation sur les parquets, quand tu as 18 ans et que tu es pris dans une université américaine, le choix est vite fait, quand bien même Carrère sait ce qu'il doit à sa formation initiale au CSP. Si en plus on contextualise ça dans le bordel du 1er semestre 2024 où l'atmosphère pesait le plomb, il a bien fait de partir. Quant à Diarra, c'est l'exemple parfait du type de chemin que pourrait faire Carrère. Certes, lui était en échec quand il est parti aux USA, mais au final, cela va revenir au même quant à sa formation de basketteur.
A mon sens, assurer la post-formation des joueurs français ou non présente moins de risque que de former de très jeunes joueurs qui ne profiteront jamais au club s'ils sont très bons. En professionnalisant entre 18 et 22 ans comme Palmer a fait le choix cette année, on sait que l'on n'aura pas des futurs cadors, mais on sait peu ou prou où l'on va. Des échecs ou des réussites relatives comme Ugolin ou Crusol sont toujours possibles. Mais au final, on ne fait pas "tapis" pour un jeune JNFL qui s'évapore au moment d'en recueillir les fruits.
Ce qui reste pour l'instant un mystère, c'est d'avoir pris autant de jeunes JFL sur un même poste de meneur. Alors certes Beaufort était là, mais lui adjoindre Amsellem et Bouzidi, cela en fait presque 1 de trop, surtout que ces deux-là viennent pour des contrats longs. C'est logique pour Bouzidi, plus surprenant pour Amsellem. On peut comprendre que Beaufort patiente avant de prolonger et de voir ce que ça va donner s'il joue au poste 2.
En ajoutant donc les paris que sont Terry pour des circonstances particulières, toujours sur la mène, et Diarra et Guissé pour le pivot et l'aile, et on voit que toute cette jeunesse va nécessiter du temps pour s'équilibrer notamment postes 1 et 2. Et il faut que cela s'équilibre. On peut imaginer que peu de ces contrats doivent atteindre ni même dépasser 100k€/an et que les circonstances financières de juin-juillet conduisaient à cela. Mais en cas de déraillement, les marges de manœuvre en terme de contrats restants sont faibles, et certaines ruptures pourraient être couteuses.
Pas de quoi s'affoler pour l'instant, surtout après un match de pré-saison alors que l'on ne sait pas dans quel état physique étaient les gars après 10 jours d'entrainement, et notamment s'ils avaient fait du foncier. Voyons voir la suite.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.