23-07-2024, 10:37:43
(23-07-2024, 09:09:51)Coubert'1 a écrit : @hv63: je ne pense pas non plus ,que ce soit une question de nationalité. Le mec a " la gnac " , ou pas . Quel que soit son statut.
Dans ce cas, je vais donner mes arguments : les JFL ont un statut protégé en France. Et les places sont donc limitées bien que protégées. EN jouant dans son pays national, se faire une réputation de dilettante ou de frileux au combat va vite faire le tour du microcosme.
Or, les JFL sont souvent signés pour des contrats un peu plus longs que les JNFL. Donc le risque est plus grand si le joueurs est un branleur (pour faire court) et ce critère de combativité à défendre les couleurs qui vous emploient devient plus prééminents que pour les JNFL.
Sans aller chercher bien loin, ou bien ancien : Ugolin. En voilà qui part de Limoges avec une auréole peu flatteuse.
Contre exemple : Cavalière dont l'engagement et le professionnalisme au service du club qui l'emploie est sans faille
Si pour un joueur JFL (je parle du basket français) c'est (comme pour un JNFL) de progresser en club pour les ambitions sportives et de progresser en salaire, cela ne peut se faire que par un engagement sans faille au service du club tout autant que par les qualités techniques que le joueur propose. C'est particulièrement vrai entre 20 et 26 ans puisqu'ils restent plusieurs années de suite. Et vu les difficultés à rompre les contrats, un club a encore plus intérêt à s'assurer de la mentalité du JFL (contrat long) que d'un JNFL (contrat court). Les joueurs JFL qui réussissent ont en général une bonne mentalité et défendent les clubs qui les emploient parce que la durée de leur contrat en dépend.
Et pour les JNFL ? le problème est le même sauf qu'il se rapporte à sa personne plus qu'autre chose. Comme la plupart du temps ils sont signés pour 1 voire éventuellement du 1+1, leur problème sûr l'année en cours est presque plus centré sur la suivante ; réussir leur saison, c'est au moins autant s'assurer du contrat suivant que des résultats sportifs qui arrivent 10 mois plus tard. S'ils ont été bons, ils partiront. Ce qu'il advient du club au delà de la saison en court quand il n'y seront plus, ils s'en fichent un peu.
La plupart du temps, quand on parle d'un joueur qui "fait ses stats", c'est rarement un JFL qui est visé.
Vous trouverez de nombreux contre exemples de JNFL à la mentalité remarquable, et c'est vrai, parce qu'il y a infiniment plus de joueurs honnêtes tant avec eux-mêmes qu'avec leur club que de branlous de 1er ordre. Il n'empêche, quand cela se passe mal, que la saison est foireuse, et qu'un club est en difficulté parce que l'effectif est disharmonieux (joueurs-joueurs ou joueurs-coach), c'est bien plus sur les JFL que l'on compte pour éviter les catastrophes.
Au CSP, toutes les "bonnes" saisons ont eu une base JFL de qualité avec 3 voire 4 joueurs à la fois talentueux et impliqués.
Donc je maintiens qu'une base de JFL de qualité, sensible au enjeux du club, à ce qu'il représente en France, c'est un atout important. Mais un atout ne fait pas une main gagnante, c'est évident.
L'Âme du CSP n'appartient qu'à ceux qui le supportent, pas à ceux qui le possèdent.