08-02-2019, 12:59:34
Eh bien... Il y a de l'animation sur ce forum. Je trouve que ces "affrontements" sont très révélateurs de l'évolution du club, qui font que beaucoup ne s'y reconnaissent plus. Version 3.0 contre version traditionnelle.
Traditionnellement, le supporter du CSP va au stade de génération en génération, le supporter actuel y allait souvent étant petit, on l'y amenait en famille. Il était un vecteur de lien générationnel. C'était une joyeuse cohue, on se bousculait dans des couloirs encombrés par les buveurs de bière, et on y gagnait en ferveur ce qu'on y perdait en ordre. L'esprit du club était ouvert, on parlait aux media, et toute la ville s'intéressait aux résultats du club même ceux qui ne suivaient pas le basket, car celui-ci représentait plus que cela, mais un patrimoine de la ville. On parlait d'étendre le stade.
Dans la version 3.0, on monétise. Tout est ordonné, mais tout est argent. Même le score de la fin du premier quart temps est sponsorisé. Les couloirs sont fluides, et les travées rarement bondées. Le supporter de travée basse a le Wifi et n'a pas à subir ce mauvais payeur de supporter debout qui rode derrière lui. Mais ce dernier ne va plus au stade, ou peu, du même coup ses enfants n'iront pas non plus. On se méfie de la presse, on substitue la communication à l'information, c'est moins risqué. Mais de moins en moins de gens sont entrainés, seuls les gens déjà passionnés continuent à se passionner, et de moins en moins. Et ceux qui critiquent trop vertement sont des séditieux plus ou moins alcooliques, réfractaires à la ligne officielle.
Il ne faut pas s'étonner, dans ces circonstances, que beaucoup ne se retrouvent pas dans ces évolutions et soient remontés. Ils ne reconnaissent plus leur club. Qu'ils aient raison ou tort vis-à -vis du prétendu  "pragmatisme économique" du "monde moderne" n'y change rien, c'est une partie de leur relation avec ce club qui a disparu. Et sur ce point tout n'est pas imputable à l'actuelle direction, car Forte ne pensait pas différemment.
Traditionnellement, le supporter du CSP va au stade de génération en génération, le supporter actuel y allait souvent étant petit, on l'y amenait en famille. Il était un vecteur de lien générationnel. C'était une joyeuse cohue, on se bousculait dans des couloirs encombrés par les buveurs de bière, et on y gagnait en ferveur ce qu'on y perdait en ordre. L'esprit du club était ouvert, on parlait aux media, et toute la ville s'intéressait aux résultats du club même ceux qui ne suivaient pas le basket, car celui-ci représentait plus que cela, mais un patrimoine de la ville. On parlait d'étendre le stade.
Dans la version 3.0, on monétise. Tout est ordonné, mais tout est argent. Même le score de la fin du premier quart temps est sponsorisé. Les couloirs sont fluides, et les travées rarement bondées. Le supporter de travée basse a le Wifi et n'a pas à subir ce mauvais payeur de supporter debout qui rode derrière lui. Mais ce dernier ne va plus au stade, ou peu, du même coup ses enfants n'iront pas non plus. On se méfie de la presse, on substitue la communication à l'information, c'est moins risqué. Mais de moins en moins de gens sont entrainés, seuls les gens déjà passionnés continuent à se passionner, et de moins en moins. Et ceux qui critiquent trop vertement sont des séditieux plus ou moins alcooliques, réfractaires à la ligne officielle.
Il ne faut pas s'étonner, dans ces circonstances, que beaucoup ne se retrouvent pas dans ces évolutions et soient remontés. Ils ne reconnaissent plus leur club. Qu'ils aient raison ou tort vis-à -vis du prétendu  "pragmatisme économique" du "monde moderne" n'y change rien, c'est une partie de leur relation avec ce club qui a disparu. Et sur ce point tout n'est pas imputable à l'actuelle direction, car Forte ne pensait pas différemment.