05-11-2018, 20:15:27
hv63 a écrit :Après presque un an de succession, ça tangue dans NOTRE club. Bon, moi, j'étais plutôt pour qu'ils (la direction actuelle) finissent la saison2017-2018 malgré les sollicitudes dont ils ont fait l'objet et qu'ils ont déclinées avec plus ou moins de ménagement, d'élégance.
Il me paraissait logique qu'ils se confrontent au feu de la gestion d'un club de haut niveau. Au moins pour voir ce dont ils étaient capables. Jâétais même plutôt satisfait de la constitution de l'équipe 2018-2019, avec le sentiment qu'ils avaient mis l'argent "sur le parquet" dès septembre, des joueurs prometteurs à voir jouer. J'avais comme seul bémol, tout comme Bada et surement quelques autres, le fait d'avoir 3 pivots, mais nous avait-on dit que Boutsiele et Jaiteh pouvaient jouer poste 4. Voyons voir donc.
Le coach, ben, il n'avait pas été plus décevant que ça pour une première année, avec retour en en PO et campagne européenne convenable. Pourquoi en changer ? On ne saura jamais comment aurait marché l'équipe de l'an passe sans le décès de Forte, ce qui a surement impacté (mais dans quelle mesure ?) l'équipe d'où ces 2 mois de janvier et février assez calamiteux sportivement. La barre avait été redressé en JE ensuite, mais pas en EC.
toi tu es plus lucide que certains grosses têtes du directoire
Mais bon, en septembre dernier( 2018), avec des matchs de préparation laissant apparaitre du potentiel et des faiblesses, on pouvait espérer voir du jeu. On se doutait bien que la défense ne serait pas la tasse de thé de l'équipe, mais pour gagner, il suffit de marquer plus de points que adversaire. Et du talent offensif, il y en a ! A priori, pas de signal rouge à l'horizon. On se doutait aussi que Perrantes pouvait avoir des difficultés acclimatation au jeu européen, mais bon, ses années de formation réussies dans une fac de renom plaidaient aussi pour lui. Et le coup de jouer à 3 pivots.
Guère plus de 2 mois plus tard, l'édifice 2018-2019 semble sur le point de se fissurer de toutes parts. Sportivement d'abord, où même si le début de saison est difficile avec des adversaires d'un bon niveau, on pouvait espérer au moins 2 ou 3 victoires de plus. Sur le plan de la communication tout autant, avec une direction qui n'arrive pas à prendre de la distance et qui réagit de manière disproportionnée aux critiques de son environnement. Oups !
La gestion humaine est tout aussi catastrophique que sous l'ère précédente et se mettre le public à dos, au CSP, constitue une gageure dont il vaut mieux se préserver.
On en est là alors que les 1ers replâtrages sportifs se dessineraient. Le coach d'abord ? Va pour le coach alors. Il restera peut être ensuite quelques marges de manÅuvre pour un ou deux changements de joueurs. Mais, à moins sens, le mal sportif est profond et l'effectif qui semblait chatoyant de fin août est loin de présenter la cohésion nécessaire pour palier ses lacunes défensives. Tous les joueurs ne semblent pas là au CSP pour le même objectif. Et changer çà , ... hum, sacré challenge, tant pour Milling que pour son éventuel remplaçant.
Quand à la direction elle dégage tout sauf de la sérénité, a beau nous de seriner qu'elle décline les objectifs du 3.0, elle semble surtout dispersée pas sa collégialité et son fonctionnement autarcique, clanique, vivant comme assiégée, ce qui ne va pas l'aider à y voir clair.
Le CSP se présente donc dans ce qu'il a de plus unique en France : quasiment que des atouts maîtres et jouer à perdre la partie. Et ça peut marcher !
Bon, nous, on peut pas changer de club. Donc on va continuer venir voir comment la mayonnaise va tourner. Quel bordel ! Vive le CSP !