19-12-2016, 10:21:00
boule a écrit :conquistador a écrit :boule a écrit :en même temps tout club pro a des structures pour accueillir les gens qui payent, et qui payent pour un service, et là c'est ce dont on parle. Et il faut bien les construire. D'autre part on parle aussi de structure d'accueil pour les jeunes du centre de formation ce qui n'est pas aussi exceptionnel à avoir pour un club pro.
Les seules questions pertinentes sont au niveau de la structure et de la gouvernance pour le reste tu n'auras jamais quelque chose sans que quelqu'un à un quelconque niveau en prenne la décision et paye.
On a jamais dit le contraire. D'un point de vue pratique, sois tu t'appelles Altrad ou Aulas et tu mets de l'argent de ta poche, soit tu vas chercher des investisseurs privés pour les intéresser dans une structure qui porte ces investissements et les exploitent en tout ou partie. Par contre le schéma ou tu ne mets pas ton budget sur le sportif pour construire ça avec partie d'argent public/sponsor n'est pas souhaitable.
C'est mon avis en tout cas.
Aulas n'a pas mis un sou de sa poche dans le stade, en tout cas pas comme cela. C'est le club et sa gestion financière qui paye le stade et sa dette. Et depuis des années à chaque fois que le club est excédentaire, il présente un bilan négatif en ajoutant une ligne de dépense sur le stade de foot. Le but étant d'améliorer les gains d'argent le jour de match, au point qu'il y a peu ils disaient préférer plusieurs matchs en europaleague à un tour et puis s'en va en CL.
Altrad il ne fait que du naming. Il a payé pour mettre son nom sur le stade qui existait déjà . C'est plus rapide.
Si Aulas a mis de l'argent dans son club qui investi ensuite dans le stade ça ne me pose aucun problème. Que ce soit fait de manière directe ou indirecte il a mis de l'argent de sa poche dans le projet global et beaucoup d'argent. Quand à Altrad il a également investit beaucoup d'argent dans son club. D'ailleurs il a récemment annoncé qu'il allait faire construire son propre stade avec son propre argent.
Le cas du CSP est tout autre. Le président n'a pas mis grand chose depuis son arrivée (surement par manque de moyen) mais surtout il n'a pas fait venir un seul investisseur capable d'apporter des moyens, ni sponsor significatif. Du coup les collectivités sont sollicités pour porter le club du bout des bras. A la reprise du club ça avait un sens, mais maintenant beaucoup moins. Le problème c'est qu'en 12 ans le bilan est très faible sur ce point crucial et prioritaire.
"Va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre."