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Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Version imprimable

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Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - JACKPOT - 09-05-2020

YANN87 merci d'avoir mis tous ces articles en ligne je comprendrais jamais comment on a jamais réussi à l'intégrer que ce soit l'ancienne ou la nouvelle direction pour moi il est autant légitime de que l'était Fred Forte et le Dac


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Jefferson87 - 09-05-2020

Oui cette équipe 2000 mériterait un hommage équivalant à celui de 2013 pour les 20 ans d'Athènes.


Cela dit, avant ça y'a d'autres héros qui n'ont pas été célébré par le club : ceux du triplé de 1988 (vainqueur Eurocup). 30 ans...


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Marcus5 - 09-05-2020

Magnifique article effectivement sur Yann ce jour.

Il y a une petite communauté non avare de Bonat’bashing ou pas loin sur Twitter, c’est un truc qui m échappe.

Comme dit plus haut, Yann ça devrait maillot 8 retiré


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Bada - 09-05-2020

Marcus5 a écrit :Magnifique article effectivement sur Yann ce jour.

Il y a une petite communauté non avare de Bonat’bashing ou pas loin sur Twitter, c’est un truc qui m échappe.

Comme dit plus haut, Yann ça devrait maillot 8 retiré
Je sais pas.... J'ai évidemment adoré le joueur et l'homme en 2000, mais il n'a passé que 3 ans au club (un tout petit peu plus) dont 2 premières années où il n'a pas vraiment brillé par son esprit et ce qui a fait sa force 2 ans plus tard en 2000.
Si on regarde ceux de qui on a retiré le maillot, c'est quand même autre chose en terme de durée au club et d'impact sur le long terme je trouve.
Sinon, on va retirer au moins 10 maillots/numéros à ce compte-là Smile Pourquoi pas Appolo, Collins, ou même plus recemment Moerman qui nous a menés vers 2 titres ?
Faut que ça reste exceptionnel, et donc réservé à un tout petit petit Smile nombre de joueurs !


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Fireman - 09-05-2020

Au delà du maillot retiré (chacun a son avis sur la question), une célébration de cette équipe dans son ensemble serait le minimum. Vu le contexte de l'époque.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - dionysos - 09-05-2020

C’est clair!


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Yann87 - 09-05-2020

De rien. Je mettrai le dernier volet demain.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Marcus5 - 09-05-2020

Bada a écrit :
Marcus5 a écrit :Magnifique article effectivement sur Yann ce jour.

Il y a une petite communauté non avare de Bonat’bashing ou pas loin sur Twitter, c’est un truc qui m échappe.

Comme dit plus haut, Yann ça devrait maillot 8 retiré
Je sais pas.... J'ai évidemment adoré le joueur et l'homme en 2000, mais il n'a passé que 3 ans au club (un tout petit peu plus) dont 2 premières années où il n'a pas vraiment brillé par son esprit et ce qui a fait sa force 2 ans plus tard en 2000.
Si on regarde ceux de qui on a retiré le maillot, c'est quand même autre chose en terme de durée au club et d'impact sur le long terme je trouve.
Sinon, on va retirer au moins 10 maillots/numéros à ce compte-là Smile Pourquoi pas Appolo, Collins, ou même plus recemment Moerman qui nous a menés vers 2 titres ?
Faut que ça reste exceptionnel, et donc réservé à un tout petit petit Smile nombre de joueurs !
C’est surtout pour l’aspect humain et dévouement au delà du triplé sportif bien que l un rend l autre plus beau.

Mais quand on décide de retirer le 8 pour Murphy ça aurait pu être l occasion d un double retrait puisque ils avaient le 8 tous deux.

Après je comprends ton point de vue.
Et je ne comprends pas ce que certains ont après lui sur Twitter


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Bada - 09-05-2020

Marcus5 a écrit :
Bada a écrit :
Marcus5 a écrit :Magnifique article effectivement sur Yann ce jour.

Il y a une petite communauté non avare de Bonat’bashing ou pas loin sur Twitter, c’est un truc qui m échappe.

Comme dit plus haut, Yann ça devrait maillot 8 retiré
Je sais pas.... J'ai évidemment adoré le joueur et l'homme en 2000, mais il n'a passé que 3 ans au club (un tout petit peu plus) dont 2 premières années où il n'a pas vraiment brillé par son esprit et ce qui a fait sa force 2 ans plus tard en 2000.
Si on regarde ceux de qui on a retiré le maillot, c'est quand même autre chose en terme de durée au club et d'impact sur le long terme je trouve.
Sinon, on va retirer au moins 10 maillots/numéros à ce compte-là Smile Pourquoi pas Appolo, Collins, ou même plus recemment Moerman qui nous a menés vers 2 titres ?
Faut que ça reste exceptionnel, et donc réservé à un tout petit petit Smile nombre de joueurs !
C’est surtout pour l’aspect humain et dévouement au delà du triplé sportif bien que l un rend l autre plus beau.

Mais quand on décide de retirer le 8 pour Murphy ça aurait pu être l occasion d un double retrait puisque ils avaient le 8 tous deux.

Après je comprends ton point de vue.
Et je ne comprends pas ce que certains ont après lui sur Twitter
ah les réseaux sociaux Smile


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - sylvain972 - 09-05-2020

Marcus5 a écrit :
Bada a écrit :
Marcus5 a écrit :Magnifique article effectivement sur Yann ce jour.

Il y a une petite communauté non avare de Bonat’bashing ou pas loin sur Twitter, c’est un truc qui m échappe.

Comme dit plus haut, Yann ça devrait maillot 8 retiré
Je sais pas.... J'ai évidemment adoré le joueur et l'homme en 2000, mais il n'a passé que 3 ans au club (un tout petit peu plus) dont 2 premières années où il n'a pas vraiment brillé par son esprit et ce qui a fait sa force 2 ans plus tard en 2000.
Si on regarde ceux de qui on a retiré le maillot, c'est quand même autre chose en terme de durée au club et d'impact sur le long terme je trouve.
Sinon, on va retirer au moins 10 maillots/numéros à ce compte-là Smile Pourquoi pas Appolo, Collins, ou même plus recemment Moerman qui nous a menés vers 2 titres ?
Faut que ça reste exceptionnel, et donc réservé à un tout petit petit Smile nombre de joueurs !
C’est surtout pour l’aspect humain et dévouement au delà du triplé sportif bien que l un rend l autre plus beau.

Mais quand on décide de retirer le 8 pour Murphy ça aurait pu être l occasion d un double retrait puisque ils avaient le 8 tous deux.

Après je comprends ton point de vue.
Et je ne comprends pas ce que certains ont après lui sur Twitter

Et les gens oublient que Murphy, c'est ça aussi :

"Le divorce entre le Limoges CSP et Ed Murphy est douloureux. En janvier 1986, Ed Murphy explique son départ, dans le magazine français de basket-ball, Maxi-Basket42 : « Bon, d'abord je voulais changer d'air. Limoges c'est au milieu de nulle part. La vie n'est pas marrante. J'ai une femme et deux petites filles nées là-bas. Un ou deux ans ça va. Après c'est pénible."


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Yann87 - 10-05-2020

Souvenirs de champs de bataille


La saison 1999-2000 du Limoges CSP ne ressemble à aucune autre. Vingt ans plus tard, les acteurs de cette aventure singulière fourmillent de souvenirs et d’anecdotes, ramenés des grands combats livrés cette année-là pour atteindre les sommets et réaliser un impensable triplé, Coupe Korac, Coupe de France et Championnat. Avant la relégation en Pro B.


L’émotion affleure toujours. Il ne faut guère de temps aux héros de cette histoire insensée, tracée aux confins du réel et de l’imaginaire, pour faire rejaillir la flamme. Épris toujours, émus par le souvenir des souvenirs, ils déterrent, dépoussièrent, content cette vie de mort-vivant, la plus belle, la plus authentique, la plus puissante de toute leur carrière. De janvier à mai 2000, pendant plus de cinq mois, ils ont mené le Limoges CSP vers sa tombe en hurlant, tels des immortels. Alors, même si le temps a fait son œuvre, si la mémoire a ébréché quelques détails, tous portent encore aujourd’hui une image, un instant, un bijou, un parfum de cette vie-là. Vingt ans plus tard, certains contours sont devenus un peu flous, mais le souvenir palpite encore, jamais perdu.


Ankara, voyage improbable


Pour tous, ce voyage à Ankara, le 14 février, dans le cadre du quart de finale retour de la Coupe Korac, est le parfait symbole de ce Limoges CSP. Avant ce déplacement en Turquie, tout est surréaliste. Le club survit au jour le jour, match après match. Mais cette fois, il semble cracher ses dernières gouttes de vie. À Beaublanc, le matin du départ, lors du dernier entraînement, les salaires de janvier ont joué à cache-cache dans une enveloppe kraft. Posée sur la table de marque pendant la séance, l’enveloppe a soudain disparu. Les banques ont eu peur, les joueurs devront patienter encore.


Le lendemain, dans le hall de l’aéroport de Roissy, l’affaire n’est pas réglée. L’image est saisissante, celle d’une équipe, perdue en salle d’embarquement, attendant de savoir si elle pourra décoller pour la Turquie ! Le président, Jean-Paul de Peretti, se souvient parfaitement de ce jour-là. « On est au siège du club et mon directeur financier, Xavier Bonnafy, me dit : “On ne part pas !” Il manquait environ 70 000 francs pour aller à Ankara. Il était 13 heures. On ne s’est pas parlés pendant une demi-heure. Puis je lui ai dit : “Rappelez-les, on part, je me démerde !”»


Arrivés à Istanbul, les Limougeauds sont pourtant priés de faire demi-tour. Le club n’a pas l’argent pour les emmener en Anatolie centrale. Mais là encore, on force le destin et le CSP file tout de même à Ankara. Avant de partir, l’Américain Marcus Brown passe au duty free et prévient gentiment l’hôtesse de caisse que sa carte bancaire manque peut-être de liquidités… Arrivée à Ankara, dans le car qui la transporte à l’hôtel, l’équipe est informée que les salaires seront versés à leur retour. La vie reprend, pour quelques jours, mais encore faut-il se qualifier. Vainqueur à l’aller (71-57), Limoges a quatorze points d’avance. Dans une ambiance brûlante, sous les huées d’un public turc qui crache sa haine au sens propre du terme, le CSP, battu (75-67), en conservera six sur l’ensemble des deux matches. « Ils crachent tout près du terrain, un truc de fou, raconte Jean-Philippe Méthélie. Ils nous mettent la pression, mais nous, on s’en fout. Là où on est, on s’en fout. »


Au moment de l’échauffement d’avant-match, le minot Stéphane Dumas (21 ans), parti en éclaireur, retourne pourtant au vestiaire, livide. « Je suis le premier à sortir du tunnel, je me retourne et je vois cette salle pleine qui me hue. J’ai fait demi-tour et j’ai dit : “Hey les gars, il n’y en a pas un ou deux qui veulent venir avec moi, je ne me sens pas d’aller shooter tout seul.”» Le CSP allait finalement sortir en groupe du vestiaire. « C’est notre force. On n’y va pas la peur au ventre. Les mecs en face ne comprennent pas. C’est une machine, c’est presque inhumain», dit Méthélie. Le soir, après la qualification, dans le car qui ramène le CSP à l’hôtel, le capitaine Yann Bonato demande au manager général, John Dearman : «John, ce soir, on dîne au champagne ? » Avant même la réponse, le coach, Dusko Ivanovic, s’est retourné : « Champagne ? On n’a rien gagné encore. »


« Le Petit Vin blanc » de Weis


Au cœur de la tempête, le terrain est un exutoire. Mais l’équipe a aussi besoin de se sentir vivante autrement. Les tourments, les angoisses ne sont jamais très loin. Le pivot limougeaud, Frédéric Weis, n’a que 22 ans, mais il aime pousser la chansonnette. Au soir d’un succès à Pau, le 29 janvier, capital et fondateur pour ce groupe, Weis, soudain, se libère. Dans l’avion du retour, il entonne à tue-tête « le Petit Vin blanc» devant tout le monde. Cette chanson de ginguette sera son grand cri toute la saison.


« Je suis un mec qui adore chanter. Je m’entendais très bien avec l’intendant, Guy Bost. Un jour, il se met à fredonner ça et je lui dis : “Mais je la connais celle-là !” Il me vanne, il me dit que je ne suis pas capable de chanter cette chanson-là devant tout le monde. » Alors le « grand blond » va le prendre au mot. Il commence à la chanter devant trois, quatre personnes, puis dans l’avion du retour après la victoire en Béarn, avant la grande scène, devant 4 000 personnes à Beaublanc, pour la célébration du triplé magique ! « Sincèrement, Il n’y a pas beaucoup de chanteurs qui peuvent se vanter d’avoir chanté devant 4 000 personnes, se marre Weis aujourd’hui. Cette chanson est devenue un peu mon hymne de cette saison. C’est une chanson que je pensais connaître, mais on m’a dit que je la disais mal, mais j’étais content de la chanter. Ça faisait un peu le jeune qui chantait des chansons de vieux.» Il fallait donc un peu de vin dans le destin, cette année-là. Pour les repas d’équipe, au restaurant, Bonato ne poussait pas la chansonnette, mais le verre de rosé n’était jamais loin. Quant à Brown, l’arrière star du CSP, il ne comprenait pas tout à cette histoire, mais il se souvient aussi avoir ouvert une bonne bouteille de temps en temps. « Je ne sais plus trop si je buvais une bouteille de vin ou ce que je faisais vraiment pour ne pas me laisser emporter par l’inquiétude. Mais en tout cas, ça a marché », sourit-il aujourd’hui.


Bellegarde, 2 heures du mat, le retour des héros


De cette saison, les souvenirs les plus vivants sont ceux de la communion, de l’amour, des trajets retours. Quand, au bout de la route, à l’aéroport de Bellegarde, à la gare des Bénédictins, le peuple limougeaud était massé là, des larmes sur les joues, pour embrasser ses héros et les convaincre d’avancer encore. « Il y avait quelque chose de magique. C’était comme une étreinte », se souvient joliment Brown. Le plus grand, le plus émouvant des retours « de front », fut sans conteste celui qui salua le premier des trois titres du CSP, décroché à Malaga, en finale de la Coupe Korac, le 29 mars 2000.


Battu en Andalousie (60-51), Limoges décrochait tout de même sa troisième Coupe Korac de l’histoire, après son large succès à l’aller (80-58). Il est un peu plus de 2 heures du matin quand l’avion du CSP se pose. Dans le petit aéroport, ils sont plus de 3 000, agglutinés dans le hall ou dehors dans le froid à attendre. « L’aéroport est plein à craquer. Je vois la tête de Franck Butter qui dépasse. Il est là, comme une sardine au milieu de tout le monde, comme un supporter lambda, alors que pour moi, c’est le champion d’Europe (1993)», raconte Dumas.


À l’étage, les joueurs présentent le trophée, le capitaine Bonato prend la parole, clame qu’ils iront en chercher d’autres. En bas, le peuple a les yeux et le cœur au ciel. Les joueurs iront ensuite à la fenêtre pour n’oublier personne et saluer ceux qui étaient restés dehors. « Mes parents étaient là », se souvient, ému, Dumas. « Et pourtant, à 2 heures du mat, fin mars, il ne fait pas chaud à Bellegarde. C’était très fort. C’est là que l’on se rend compte que les gens sont amoureux », glisse Méthélie.


Il y a aussi le retour en train, de Paris à Limoges, après la victoire en finale de la Coupe de France à Bercy face au PSG Racing (79-73). Là, ce n’est plus une communion, c’est une union. « C’était le train CSP, et pourtant le train n’avait pas été privatisé ! Je ne pensais pas que ça existait », se remémore Weis. Les joueurs passent de wagon en wagon et la fête est monumentale. «On est parti en live, on fait des allers-retours sur toute la rame, en tapant dans les mains des gens, en les enlaçant, c’est n’importe quoi ! », rit David Frigout. Dans cette folle farandole, à un moment, une femme l’interpelle. « Elle me dit : “Il faut encore gagner, il faut aller chercher le titre de champion, ce n’est pas fini !” Sur le coup, je suis choqué, j’ai envie de lui dire : “Hey, Janine, laisse-nous respirer et profiter un peu !” Quelques instants après, je me dis qu’elle a raison…»


Méthélie, cinéaste de l’aventure


Très vite, un homme va renifler l’air de l’exploit, de celui que l’on met en boîte et dont on ne se sépare jamais. Jean-Philippe Méthélie est le plus ancien de la bande et le seul de l’équipe à avoir gagné des titres jusque-là. « Il a l’expérience des vies de groupe et il a très vite senti qu’il se passait quelque chose d’incroyable, de pas ordinaire», raconte Bonato. Alors l’Antillais, amuseur et boute-en-train, dégaine sa caméra DV et son appareil photo dès le mois de février, alors que le CSP a un pied dans le vide. «Je sens que cette aventure est énorme. Je commence à filmer à Ankara, je prends des photos aussi. Je filme dans les chambres des mecs pendant la sieste, ça me paraît important de le faire. Je sens qu’on est forts, qu’on n’a peur de rien. Ça fait partie de mon rôle, je mets un peu l’ambiance, je dis plein de conneries, c’est moi », explique Méthélie. Il filme la vie, les vestiaires, les voyages. « Sous la douche aussi, évidemment ! Ça faisait partie de la vie du groupe. Il y avait un jacuzzi, on se foutait à poil dans le jacuzzi ! Ce film est destiné au groupe, c’est l’intime de ce groupe. La cassette que j’ai faite, ce n’est pas pour tout le monde, c’est pour nous », justifie le Martiniquais, qui en offrira une copie à chacun de ses partenaires à la fin de la saison. « Ce que l’on a vécu, ça ne peut plus exister et c’est ce qui le rend d’autant plus précieux », dit-il.


Cette histoire est improbable, unique, à tel point que François Chevalier et Jérémy Le Bescont en ont fait un livre de 304 pages pour la conter dans les moindres détails : Bonnes vacances ! La trilogie du CSP 2000 , à paraître aux Éditions Entorse le 27 mai prochain. Dumas, lui, se rappelle encore du dernier tournage, il y a vingt ans. « Dans mon esprit, la saison avec l’équipe s’arrête dans le car qui nous ramène à l’aéroport de Lyon, après le titre de champion gagné à l’Asvel. Là, il y a Méthélie qui dit, comme Jordan avec les Bulls : “Les gars, on va à Disneyland !” Et Bonato qui répond : “C’est incroyable ce qu’on a fait.” Pour moi, tout s’est fini là.»


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Bada - 10-05-2020

L'aéroport après Malaga, je m'en rappelle comme si c'était hier... Et pourtant je dois dire qu'avec le pote on avait sûrement 2g dans chaque bras....
Ce récit me fait encore dresser les poils ! Quelle extraordinaire aventure humaine et sportive (je parle pas des petites routes qu'on a prises pour aller à Bellegarde avec ma fiat Uno Smile )


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - sylvain87 - 10-05-2020

Bada a écrit :Ce récit me fait encore dresser les poils ! Quelle extraordinaire aventure humaine et sportive

Oui c'est tout à fait ça.
On a l'immense chance d'avoir un Club hors du commun qui nous a fait vivre des moments dingues : 1ère victoire de coupe européenne tous sports confondus pour un club français (82), 1ère victoire en C2 (88), 1ère victoire en C1 (93), ambiance de Padoue, train pour Grenoble, défilés en ville, BB en manque d'oxygène pendant 80' (Olympiakos 93).
Notre Club nous a permis de vivre ça et bien d'autres choses. Mais pour les émotions, l'intensité, la communion rien, absolument rien ne peut être comparé à l'incroyable aventure de cette équipe 99/00.
J'ai revu le F4 d'Athènes avec joie et enthousiasme, le niveau de jeu était asurément bien supérieur à celui contre Malaga mais pour l'émotionnel, pour les poils qui se dressent sur les bras ce match de chiffoniers à Malaga est hors concours (avec la belle de la finale quelques semaines plus tard).
Merci encore à Bonato et à sa bande de nous avoir offert ça. Sincèrement merci.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - patgauche - 10-05-2020

Yann87 a écrit :De rien. Je mettrai le dernier volet demain.

IMPECCABLE, merci beaucoup


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - patgauche - 10-05-2020

Bada a écrit :L'aéroport après Malaga, je m'en rappelle comme si c'était hier... Et pourtant je dois dire qu'avec le pote on avait sûrement 2g dans chaque bras....
Ce récit me fait encore dresser les poils ! Quelle extraordinaire aventure humaine et sportive (je parle pas des petites routes qu'on a prises pour aller à Bellegarde avec ma fiat Uno Smile )

PUT... moi aussi, j'étais garé à perpèt mais je me souviendrais toujours du monde dans le hall qui était ultra bondé et de l'arrivée des joueurs, quelque chose d'extraordinaire et a jamais gravé dans nos mémoires.

Rien que pour ça, cette équipe mériterait une soirée spéciale rien que pour elle


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Yann87 - 10-05-2020

patgauche a écrit :
Yann87 a écrit :De rien. Je mettrai le dernier volet demain.

IMPECCABLE, merci beaucoup

Je t'en prie.


Au delà d'un simple partage, il s'agit aussi d'un travail de mémoire.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - personnes - 10-05-2020

Je profite de l'anecdote évoquée par Weis dans l'Equipe pour signaler le décès de Guy Bost, ce week-end. Il fait partie des grands bénévoles qui ont participé au bon fonctionnement de ce club. Cheminot, il avait profité de ses facilités de déplacement en Franc et en Europe pour mettre en place le visionnage vidéo des adversaires du CSP. Il est devenu logiquement par la suite intendant du CSP avant même que la fonction n'existe vraiment. Il l'a été pendant plus de vingt ans. C'était un hommes discret qui avait la confiance des joueurs. Il était présent avec Choquet au tribunal lors de la liquidation du CSP en 2004, alors que tout le monde avait déserté. Lors de la reprise du club par Forté, celui-ci l'a débarqué sans ménagement, ce qui était logique puisqu'il voulait repartir d'une page blanche. Une petite pensée pour lui...


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Bada - 10-05-2020

Ah mince.... G. Bost, figure de l'ombre du club s'il en est... Condoléances à sa famille.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Brown63 - 11-05-2020

Marcus5 a écrit :Magnifique article effectivement sur Yann ce jour.

Il y a une petite communauté non avare de Bonat’bashing ou pas loin sur Twitter, c’est un truc qui m échappe.

Comme dit plus haut, Yann ça devrait maillot 8 retiré

Et Mike Young le 8 aussi


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Jalod - 13-05-2020

Hommage à un homme de l'ombre :


https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/sports/guy-bost-une-vie-de-passionne-au-service-du-limoges-csp_13787552/


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Marcus5 - 14-05-2020

Qu il repose en paix.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Jefferson87 - 19-06-2020

Alors, vous en pensez quoi de ce livre "Bonnes vacances" consacré au triplé 2000 ? En vente depuis lundi à la boutique.


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Marcus5 - 19-06-2020

Pas encore reçu, mais ça promet


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - Jefferson87 - 23-06-2020

Les ventes marchent fort apparemment.
Jeudi de 17h à 20h, séance rencontre/dédicace du livre à Page et plumes en présence de BONATO, des auteurs et de l'éditeur.


https://www.pageetplume.fr/rencontres/21796/


Mars 2000- mars 2020 - 20 ans de la Korac - sylvain87 - 23-06-2020

Jefferson87 a écrit :Les ventes marchent fort apparemment.
Jeudi de 17h à 20h, séance rencontre/dédicace du livre à Page et plumes en présence de BONATO, des auteurs et de l'éditeur.


https://www.pageetplume.fr/rencontres/21796/


Merci